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Carole MATHIEU-ANDRÉ : Ingénieur agronome Institut national agronomique de Paris-Grignon - Ingénieur d’opérations à la direction des actions industrielles de l’Agence de l’Eau de Seine-Normandie
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Lire l’articleINTRODUCTION
Les industries agroalimentaires, de par la nature de leurs productions, sont grandes consommatrices d’eau de très bonne qualité. A l’autre bout de la chaîne, leurs rejets représentent 20 % des eaux résiduaires de l’industrie française. La totale implication de l’agroalimentaire dans la chaîne de l’eau conduit donc à ce que la préservation de la ressource constitue une de ses priorités. 10 % des investissements des IAA sont réalisés pour la protection de l’environnement. Parmi les principaux investisseurs, on retrouve les sucreries, les industries du grain, le secteur de la viande et, enfin, les laiteries et les conserveries. Cependant, dans l’ensemble de ces activités, les interventions liées à des mesures préventives ou à la recherche et aux innovations représentent une part relativement modeste et ne concernent que 17 % des investissements en environnement. Bien souvent, la lutte contre la pollution reste une action qui ne s’intéresse pas aux procédés de fabrication, pourtant à l’origine des rejets dont la gestion ne doit plus être considérée aujourd’hui comme fatale.
Par ailleurs, l’eau ne doit pas être considérée comme un banal fluide, mais comme une matière première de qualité. A tous les niveaux (dans les procédés, pour les lavages, pour le refroidissement ...), gérer l’eau, c’est économiser sans relâche, tant au niveau des consommations que des pollutions.
En outre, il convient de rappeler que quelles que soient les pistes qui peuvent être proposées, il n’y a pas de solutions toutes faites mais toujours des cas particuliers.
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Accueil > Ressources documentaires > Environnement - Sécurité > Métier : responsable environnement > Gestion de l'eau par les industriels > Maîtrise de la consommation d’eau et des rejets des IAA > Mise en place d’indicateurs
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5. Mise en place d’indicateurs
Il convient au préalable à toute décision de connaître l’ensemble des obligations réglementaires auxquelles l’entreprise est soumise afin de déterminer les seuils indicatifs.
Les obligations contenues dans les conventions de raccordement font partie de celles-ci.
5.1 Mesures des rejets
Il est indispensable de s’équiper en matériel de mesure et, notamment, de disposer de compteurs à chaque poste, d’un ou de plusieurs canaux de mesure (débimètres, préleveurs-échantillonneurs) à la sortie de l’établissement et/ou de chaque atelier.
HAUT DE PAGE5.1.1 Mesure des débits et des concentrations
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Mesure des débits
Il existe deux grandes méthodes de mesure de débit : en canal ouvert (déversoirs à paroi mince ou à canaux jaugeurs associés à des capteurs de types divers) et en conduites fermées (débimètres déprimogènes, électromagnétiques, à effet vortex, à ultrasons...)[1].
Le choix d’un débitmètre est fonction d’un certain nombre de critères d’utilisation (nature des effluents, variation du régime hydraulique...) et d’implantation (accessibilité...) ainsi que de critères de coût et de maintenance. Quel que soit le type de débitmètre utilisé, il devra comporter un système d’enregistrement des débits et de totalisation des volumes mesurés. Il devra, par ailleurs, subir un étalonnage régulier.
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Échantillonnage par préleveurs-échantillonneurs
Le point de prélèvement doit être choisi de manière que les effluents prélevés soient le plus homogènes possible.
Les prélèvements peuvent se réaliser en instantané, en continu ou séquentiellement (asservis au débit, asservis au temps), mais les échantillons les plus représentatifs de la qualité globale des eaux résiduaires...
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Mise en place d’indicateurs
ANNEXES
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Dans les Techniques de l’Ingénieur
BOEGLIN (J.–C.) - Analyse des eaux résiduaires. Mesure de la pollution. - P 4 200. Traité Analyse et Caractérisation (1997).
BOEGLIN (J.–C.) - Traitement biologique des eaux résiduaires - J 3 942. Traité Génie des procédés (1998).
BOEGLIN (J.–C.) - Pollution industrielle de l’eau. Stratégie et méthodologie. - G 1 220. Traité Environnement (1998).
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