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Article

1 - INTÉRÊT D’UNE GESTION GLOBALE DE L’EAU

  • 1.1 - Réduction et maîtrise des coûts
  • 1.2 - Respect des contraintes environnementales
  • 1.3 - Fiabilité de l’épuration
  • 1.4 - Actions sur la production
  • 1.5 - Amélioration de l’image de marque

2 - LES USAGES DE L’EAU DANS LES IAA

3 - CARACTÉRISTIQUES DES EFFLUENTS DES IAA

  • 3.1 - Composition des effluents
  • 3.2 - Caractéristiques physiques
  • 3.3 - Critères d’évaluation de la pollution
  • 3.4 - Consommations spécifiques et ratios de pollution

4 - AUDIT PRÉLIMINAIRE

5 - MISE EN PLACE D’INDICATEURS

  • 5.1 - Mesures des rejets
  • 5.2 - Mesures des consommations d’eau
  • 5.3 - Indicateurs de performances sur les points prioritaires

6 - CONNAISSANCE DES RÉSEAUX D’ÉVACUATION D’EAU

  • 6.1 - Conception des réseaux
  • 6.2 - Installation de filtres sur les réseaux d’évacuation

7 - OPTIMISATION DES CIRCUITS D’EAUX PROPRES

8 - PRODUCTION PLUS SOBRE

9 - OPTIMISATION DES NETTOYAGES

  • 9.1 - Conception des installations
  • 9.2 - Nettoyage des sols et des matériels
  • 9.3 - Nettoyage des canalisations

10 - PRÉVENTION DES POLLUTIONS ACCIDENTELLES

  • 10.1 - Stockages
  • 10.2 - Manipulations
  • 10.3 - Contrôles et dérivations des pollutions accidentelles

11 - SENSIBILISATION DU PERSONNEL

  • 11.1 - Former aux bonnes pratiques
  • 11.2 - Responsabiliser, valoriser et fixer des objectifs

12 - TRAITEMENTS ULTÉRIEURS

Article de référence | Réf : F1450 v1

Mise en place d’indicateurs
Maîtrise de la consommation d’eau et des rejets des IAA

Auteur(s) : Carole MATHIEU-ANDRÉ

Date de publication : 10 mars 2000

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Sommaire

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Version en anglais En anglais

Auteur(s)

  • Carole MATHIEU-ANDRÉ : Ingénieur agronome Institut national agronomique de Paris-Grignon - Ingénieur d’opérations à la direction des actions industrielles de l’Agence de l’Eau de Seine-Normandie

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INTRODUCTION

Les industries agroalimentaires, de par la nature de leurs productions, sont grandes consommatrices d’eau de très bonne qualité. A l’autre bout de la chaîne, leurs rejets représentent 20 % des eaux résiduaires de l’industrie française. La totale implication de l’agroalimentaire dans la chaîne de l’eau conduit donc à ce que la préservation de la ressource constitue une de ses priorités. 10 % des investissements des IAA sont réalisés pour la protection de l’environnement. Parmi les principaux investisseurs, on retrouve les sucreries, les industries du grain, le secteur de la viande et, enfin, les laiteries et les conserveries. Cependant, dans l’ensemble de ces activités, les interventions liées à des mesures préventives ou à la recherche et aux innovations représentent une part relativement modeste et ne concernent que 17 % des investissements en environnement. Bien souvent, la lutte contre la pollution reste une action qui ne s’intéresse pas aux procédés de fabrication, pourtant à l’origine des rejets dont la gestion ne doit plus être considérée aujourd’hui comme fatale.

Par ailleurs, l’eau ne doit pas être considérée comme un banal fluide, mais comme une matière première de qualité. A tous les niveaux (dans les procédés, pour les lavages, pour le refroidissement ...), gérer l’eau, c’est économiser sans relâche, tant au niveau des consommations que des pollutions.

En outre, il convient de rappeler que quelles que soient les pistes qui peuvent être proposées, il n’y a pas de solutions toutes faites mais toujours des cas particuliers.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-f1450


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5. Mise en place d’indicateurs

Il convient au préalable à toute décision de connaître l’ensemble des obligations réglementaires auxquelles l’entreprise est soumise afin de déterminer les seuils indicatifs.

Les obligations contenues dans les conventions de raccordement font partie de celles-ci.

5.1 Mesures des rejets

Il est indispensable de s’équiper en matériel de mesure et, notamment, de disposer de compteurs à chaque poste, d’un ou de plusieurs canaux de mesure (débimètres, préleveurs-échantillonneurs) à la sortie de l’établissement et/ou de chaque atelier.

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5.1.1 Mesure des débits et des concentrations

  • Mesure des débits

    Il existe deux grandes méthodes de mesure de débit : en canal ouvert (déversoirs à paroi mince ou à canaux jaugeurs associés à des capteurs de types divers) et en conduites fermées (débimètres déprimogènes, électromagnétiques, à effet vortex, à ultrasons...)[1].

    Le choix d’un débitmètre est fonction d’un certain nombre de critères d’utilisation (nature des effluents, variation du régime hydraulique...) et d’implantation (accessibilité...) ainsi que de critères de coût et de maintenance. Quel que soit le type de débitmètre utilisé, il devra comporter un système d’enregistrement des débits et de totalisation des volumes mesurés. Il devra, par ailleurs, subir un étalonnage régulier.

  • Échantillonnage par préleveurs-échantillonneurs

    Le point de prélèvement doit être choisi de manière que les effluents prélevés soient le plus homogènes possible.

    Les prélèvements peuvent se réaliser en instantané, en continu ou séquentiellement (asservis au débit, asservis au temps), mais les échantillons les plus représentatifs de la qualité globale des eaux résiduaires...

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1 Bibliographie

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2 Annexe

Dans les Techniques de l’Ingénieur

BOEGLIN (J.–C.) - Analyse des eaux résiduaires. Mesure de la pollution. - P 4 200. Traité Analyse et Caractérisation (1997).

BOEGLIN (J.–C.) - Traitement biologique des eaux résiduaires - J 3 942. Traité Génie des procédés (1998).

BOEGLIN (J.–C.) - Pollution industrielle de l’eau. Stratégie et méthodologie. - G 1 220. Traité Environnement (1998).

BOEGLIN (J.–C.) - Pollution industrielle de l’eau. Caractérisation,...

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