Présentation
EnglishRÉSUMÉ
La traçabilité doit être gérée comme un système à part entière, sans lien avec les autres systèmes de l’entreprise. La doter d’un schéma directeur est donc fondamental ; il joue notamment un rôle essentiel de liaison entre les aspects informatiques et les aspects fonctionnels de la traçabilité. En effet, une traçabilité efficace impose un système d’information qui couvre la saisie, la gestion des flux, le traitement et la restitution) et un système informatique associé, qui possède des propriétés d’intégration, de correspondance et d’interopérabilité.
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Lire l’articleAuteur(s)
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Robert LEMAY : Ingénieur agronome - Conseil informatique et gérance, Numeral Advance
INTRODUCTION
Pour répondre à ses propres objectifs, la traçabilité correspond à un système et un processus qui doivent être gérés de façon autonome. La traçabilité ne doit pas être confondue avec d’autres systèmes de l’entreprise, notamment le système qualité ou le système informatique. Pourtant, afin de s’assurer de son efficacité opérationnelle, il est souhaitable d’intégrer le système de traçabilité dans le système informatique de l’entreprise, notamment dans le cas de la présence d’un ERP (Entreprise Ressource Planning), d’un MES (Manufacturing Execution System) ou d’une GPAO (Gestion Production Assistée par Ordinateur).
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3. L’organisation du métier
Avant de présenter les différents formalismes de représentations des activités (processus, procédures, modes opératoires), nous présentons un schéma général du type d’organisation habituellement rencontrée dans les industries de transformations agroalimentaires.
La figure 1 décrit le parcours d’un produit de l’amont jusqu’au client transformateur.
Les processus généraux s’attachent à décrire les activités, les flux d’échanges avec les entrées et les sorties et les interactions entre ces activités. Parmi ces flux d’échanges figurent les flux d’information : nous sommes au niveau du système d’information. Dans la description des processus internes et de l’organisation d’une entreprise, nous distinguons trois étapes, détaillées dans ce qui suit (cf. § 3.1.1, 3.1.2 et 3.1.3).
3.1 Les processus métiers
Ce sont les processus de transformation des matières premières et la production des produits finis, puis leur transport et leur livraison aux industries agroalimentaires ou aux GMS (grandes et moyennes surfaces). On les appelle encore processus opérationnels.
Sur la figure 2, le processus métier a été décrit en deux parties : la partie de gauche décrivant l’enchaînement des fonctions et la partie de droite le déroulement de ces fonctions dans les opérations industrielles. Cette description a été appelée « processus métier » sur la figure.
Il faut retenir que le pilotage de l’industrialisation se réalise par un système d’information.
Notons également la présence dans chaque unité de production d’un laboratoire de contrôle. En général, des contrôles sur échantillons sont réalisés, en sortie, sur chaque lot destiné...
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BIBLIOGRAPHIE
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(1) - VIRUEGA (J.L.) - Traçabilité, outils, méthodes et pratiques - . Éditions d’Organisations (2005).
-
(2) - Les N.T.I.C., comment en tirer profit ? Exemples dans l’agroalimentaire - . Collectif sous la direction de Pierre Bouloc, RIA Éditions, Dunod (2003).
-
(3) - * - Règlement no 178/2002 du parlement et conseil européen (2002).
-
(4) - Programme mixte FAO/OMS sur les normes alimentaires - . Commission de codex alimentarius (2003).
-
(5) - Système de Management de la sécurité des denrées alimentaires - . Norme ISO 22000 (2005).
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(6) - * - Site web de Numeral Advance – Traçabilité – Pourquoi faire ? www.numeraladvance.com
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