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EnglishRÉSUMÉ
L'organisation et l'implantation d'un chaîne de conditionnement comprend une série d'étapes. Cet article s’intéresse aux machines de fin de ligne dans l’organisation et l’implantation d’une chaîne de conditionnement. Sont abordés plus particulièrement le cas des bouteilles verre ou plastique, des flacons divers et des étuis et boîtes/caisses carton (alimentation, transport, encartonneuses, fardeleuses, système de groupage, palettiseurs, suremballage…). Un paragraphe est également consacré à la gestion des lignes de conditionnement et un autre aux convoyeurs de fin de ligne. Les lignes de conditionnement peuvent être automatisées ou semi-automatisées, ainsi certaines étapes sont réalisées à la main. Les cas généraux puis les systèmes spéciaux illustrent les propos de cet article.
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Philippe COGNARD : Ingénieur de l’École supérieure de physique et chimie de la ville de Paris ESPCI - Expert près les Tribunaux - Ancien directeur de la société Bostik-Findley
INTRODUCTION
L’organisation et l’implantation générale d’une chaîne de conditionnement comprend une série d’étapes.
Dans les dossiers [AG 6 600] et [AG 6 601], nous avons vu comment remplir, peser et doser les conditionnements unitaires : bouteilles, flacons, sachets, étuis cartons, etc. Les étapes suivantes sont alignées sur un convoyeur général. Ce sont :
-
l’alimentation du convoyeur ;
-
la détection des emballages unitaires, comptage, contrôle... ;
-
le groupage des emballages unitaires ;
-
l’encaissage (en caisses carton) ;
-
le multipack carton ;
-
le fardelage/groupage sous film rétractable ;
-
la palettisation et le suremballage.
Dans ce dossier, nous nous intéressons aux cas suivants :
-
les bouteilles verre ou plastique, les flacons divers ;
-
les étuis carton ou les boîtes/caisses carton.
Ce sont des cas qui concernent les productions de masse, type alimentaire. Mais les mêmes opérations peuvent aussi se rencontrer, avec des cadences de production certes moindres, dans d’autres industries : cosmétiques, parachimie produits d’entretien. Nous étudions donc aussi des lignes de conditionnement moins rapides où certaines étapes peuvent être réalisées partiellement à la main, d’autres étant automatisées ou semi-automatisées.
Plusieurs dossiers, auxquels nous renverrons le lecteur, sont liés à notre sujet :
Le conditionnement des produits pharmaceutiques et cosmétiques puis celui des boîtes métal de tous types (conserves, aérosols, peintures...) font l’objet d’autres dossiers de ce traité.
Les dossiers suivants [AG 6 603] et [AG 6 604] traitent respectivement des machines d’emballage pour les produits pharmaceutiques et cosmétiques et des emballages métalliques.
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6. Fardeleuses sous film plastique rétractable
6.1 Cas général
Rendue possible par l’invention des films plastiques rétractables à l’air chaud, cette technique consiste à envelopper un groupe de récipients unitaires : bouteilles verre ou plastique, canettes métal, boîtes de conserves ou paquets carton, et autres objets ou produits avec un film plastique thermorétractable (polyoléfine ou PVC), puis à rétracter ce film par un bref passage de quelques secondes dans un tunnel à air chaud (air à 70-85 oC environ).
Le film plastique doit être suffisamment solide (et épais donc) pour maintenir solidement entre eux les emballages ou récipients unitaires.
La figure 27 montre le principe de fonctionnement d’une machine classique, qui utilise ici un plateau en carton ondulé sur lequel reposent les bouteilles pour une meilleure stabilité et une solidité plus grande du pack. Mais ce plateau n’est pas forcément nécessaire et dans beaucoup de cas, comme pour la figure 28, il n’y en a pas pour économiser et simplifier le fonctionnement de la machine.
Tout le monde connaît le succès de cette méthode pour grouper par exemple six bouteilles plastiques d’eau minérale de 1,5 L. Ces bouteilles étant souples, on peut se permettre de les comprimer légèrement en les enveloppant de façon serrée avant rétraction, donc, après rétraction, elles constituent un pack ou fardeau relativement solide.
La photo de la figure 29 montre les différents types de convoyeur, tapis et rouleaux de guidage du film plastique ainsi que l’entrée dans le four de rétraction (air chaud à 80 oC).
Le contenu des emballages, même liquide ou gazeux n’a pas le temps de s’échauffer lors du passage en four de rétraction, donc il n’y a pas à craindre de gonflement ou d’éclatement des emballages, car le passage dans le four est très bref : quelques secondes. Bien sûr, il faut une sécurité empêchant l’arrêt des packs à l’intérieur du four.
6.2 Machines nouvelles en wrap around
En associant carton plat et film, Cermex, spécialiste des machines...
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Fardeleuses sous film plastique rétractable
ANNEXES
-
1 Réglementation
-
2 Bibliographie
- 3 Normalisation
-
4 Organismes
-
5 Fournisseurs fabricants de machines d'emballages
- 5.1 Convoyeurs, lignes complètes
- 5.2 Redresseurs
- 5.3 Convoyeurs à air pour bouteilles plastiques
- 5.4 Robots de palettisation/dépalettisation
- 5.5 Encaisseuses, encartonneuses, wrap around
- 5.6 Groupage/Fardeleuses sous film rétractable
- 5.7 Fermeture de caisses cartons, suremballeuses
- 5.8 Fermeture par rubans adhésifs
- 5.9 Fermeture de caisses cartons et d'étuis par adhésifs Hot melts (thermofusibles)
- 5.10 Convoyeurs pour tous produits (bouteilles, cartons, caisses fardeaux sous rétractable...)
- 5.11 Palettiseurs, dépalettiseurs, Robots de palettisation
12-91Loi française no 911414 définissant la Directive machines.
07-92Décrets d'application de cette loi :
92765 Champ d'application,
92766 Procédures de mise sur le marché et de contrôle,
92767 Règles...
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