Bibliographie & annexes
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RÉSUMÉ
Analyser, organiser, mémoriser, et partager les connaissances entre les différents membres d'une entreprise est aujourd'hui un enjeu majeur pour le développement de l'organisation. Que cela concerne les savoirs créés par l'entreprise elle-même ou ceux capitalisés depuis l'extérieur, il est aujourd'hui nécessaire de gérer les connaissances afin de participer à l'innovation des processus et des activités de l'entreprise tout en minimisant les impacts de la fuite des savoirs. Les principes, les outils et les méthodes permettant cela doivent être appliqués et mis en place de la façon la plus adéquate possible.
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Lire l’articleAuteur(s)
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Patrice LETOURNEAU : Directeur associé (Conseils Atelya, membre du groupe Voirin Consultants)
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Thomas JACOB : Consultant
INTRODUCTION
L'environnement économique des organisations s'est profondément transformé depuis les années 1990. Une gestion des connaissances efficace est aujourd'hui une condition sine qua non à l'innovation des processus et des activités de l'entreprise, voire même à la survie de l'organisation. Des outils récents permettent de faciliter cette gestion des connaissances, mais aussi de définir de nouveaux usages de collaboration et de partage entre les collaborateurs.
De tels outils doivent être mis en place adéquatement, être basés sur des principes de saine gouvernance, tout en n'occultant pas le rôle du capital humain présent dans l'organisation. Un cercle vertueux doit ainsi émerger entre le hardware, le software et le peopleware, afin de capitaliser sur les connaissances, tacites et codifiées, détenues à la fois par l'organisation mais aussi au travers de ces réseaux formels et informels.
Seule la prise en compte de ces éléments permettra aux organisations de faire face aux nouveaux défis qui s'annoncent, de minimiser les impacts de la fuite des savoirs et de répondre aux besoins d'une nouvelle génération de collaborateurs qui a grandi avec les outils de communication Web.
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Ciblage du triangle vertueux de la gestion des connaissances
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5. Ouverture des organisations et porosité des frontières
5.1 Sécurité de l'information
Le web 2.0 et le collaboratif poussent généralement les organisations à ouvrir progressivement leur système d'information et à diffuser certaines connaissances sur l'extérieur, via les réseaux sociaux professionnels, les blogs, les plates-formes de co-innovation, voire même les médias sociaux comme Youtube ou Facebook.
Les frontières entre SI interne et dispositif de communication, ou de collaboration, externes sont ainsi de plus en plus poreuses. Si le principal gain est l'efficience dans la circulation et le partage d'information, le principal risque est la sécurité de cette information. L'entreprise maîtrise-t-elle encore pleinement la diffusion de ses connaissances ? Comment est fiabilisée l'information provenant de sources décentralisées, voire de sources extérieures ? Comment est contrôlée l'information qui est publiée ?
Toutes ces questions montrent que l'usage non cadré et non gouverné du web 2.0 peut mettre en péril un dispositif de gestion des connaissances et, plus largement, le SI de l'entreprise. Bien souvent, les entreprises ne traitent la sécurité du SI que par une approche technique (firewall, cryptage, authentification forte, etc.), mais l'enjeu ici est bien le pilotage du dispositif humain, l'organisation de gestion de l'information. Un plan d'action de sécurité prenant largement en compte l'aspect organisationnel est ainsi indispensable dès lors que les usages web 2.0 se développent dans l'entreprise.
HAUT DE PAGE5.2 Risques liés aux réseaux sociaux
L'utilisation des réseaux sociaux représente généralement deux niveaux de risques pour l'organisation.
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Tout d'abord, les collaborateurs, ayant accès à de l'information privilégiée, peuvent provoquer des fuites d'informations vers l'externe au travers de sites sociaux où ils ne maîtrisent pas nécessairement la gestion des droits. En fonction de la sensibilité des informations diffusées, elles peuvent être rapidement transmises à un nombre important de personnes et provoquer des effets négatifs aussi réels que la chute de la valeur d'une action ou conduire au congédiement de collaborateurs clés. Parce que le collaborateur ne fait pas nécessairement la distinction claire entre les outils de communications utilisés dans son environnement de travail et ceux utilisés...
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BIBLIOGRAPHIE
-
(1) - OCDE - Société du savoir et gestion des connaissances. - Enseignements et compétences, p. 290 (2000).
-
(2) - GUITTARD (C.) - Forums virtuels : source de création et de diffusion des connaissances et nouvelle organisation productive ? - Faculté des sciences économiques et de gestion. Doctorat en science de gestion, Louis-Pasteur, Strasbourg, p. 427 (2006).
-
(3) - PRAX (J.Y.) - Le manuel du knowledge management. - Dunod, Paris (2003).
-
(4) - COHENDET (P.) et al - La gestion des connaissances : firmes et communautés de savoir. - Economica, Paris, p. 205 (2006).
-
(5) - DAY (G.S.), SHOEMAKER (P.J.H.) - A different game. - Wharthon on managing emerging technologies, New York, p. 1-23 (2001).
-
(6) - PRAHALAD, C.K., HAMEL (G.) - La conquête du futur. - ...
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