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Article

1 - ÉTUDE DES DÉTERGENTS ET LEUR MODE D’ACTION

2 - DIFFÉRENTS TYPES DE DÉTERGENTS

  • 2.1 - Détergents alcalins
  • 2.2 - Détergents acides
  • 2.3 - Détergents oxydants
  • 2.4 - Nettoyants enzymatiques
  • 2.5 - Produits composés
  • 2.6 - Agents de surface ou tensio-actifs utilisés en association avec un agent agressif

3 - MÉCANISME DE LA DÉTERGENCE

4 - ÉVALUATION CHIFFRÉE DE LA DÉTERGENCE

  • 4.1 - Unités de lavage
  • 4.2 - Formulaire Boudier-Berlottier

5 - ANALYSE ET CONCLUSIONS DE L’ÉTUDE POCHARD

6 - TOUR D’HORIZON DES DIFFÉRENTS TRAITEMENTS PROPOSÉS

7 - CHLORATION

8 - CONCLUSION

9 - GLOSSAIRE

Article de référence | Réf : AG6527 v1

Chloration
Mécanismes de la détergence : produits, méthodes, évaluations et contrôles

Auteur(s) : Pierre MILLET

Date de publication : 10 janv. 2017

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RÉSUMÉ

Le lavage et la désinfection des bouteilles re-remplissables peut être suivi par un contrôle aléatoire classique, mais également par les moyens existant aujourd’hui, depuis le contrôle continu avec élimination des rejets sur des machines d’inspection, jusqu'à s'inclure dans le groupe de conditionnement. L’étude de la détersion montre les économies que l’on peut attendre d’une bonne connaissance du process de lavage.

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ABSTRACT

Mechanisms of the detergency: products, methods, evaluations and controls

The washing and disinfection of refillable bottles can be monitored by classical random check, but also in other ways, from continuous inspection with elimination of rejects on the inspection machines, to inclusion in the packaging group. The study of detergency shows the savings we can expect from thorough knowledge of the washing process.

Auteur(s)

  • Pierre MILLET : Ingénieur ENSAIA EBN École nationale supérieure d’agronomie et des industries alimentaires de Nancy - Ancien directeur technique de brasserie industrielle et professeur associé à l’ENSAIA dans le département brasserie-boissons

INTRODUCTION

Le lavage et la désinfection des bouteilles reremplissables s’inscrivent dans le cadre général de l’hygiène dans l’industrie alimentaire et du nettoyage industriel et cela nécessite la mise en service de matériels, souvent très encombrants et mécanisés, mais également l’utilisation de consommables que sont les détergents et les antiseptiques. Cela afin d’obtenir une action physique et une action chimique qui, combinées à une action thermique, permettront d’obtenir des récipients compatibles avec l’hygiène alimentaire.

C’est ainsi que, lors du lavage des récipients, sont mis en œuvre cinq facteurs essentiels que sont :

  • les détergents ;

  • leur température d’utilisation ;

  • la durée d’application du traitement ;

  • une action mécanique principalement réalisée lors d’injections internes ou externes sous pression avec vidange simultanée lors de cette opération.

Le lavage se terminera toujours par un rinçage final à l’eau claire, potable ou stérile, chlorée le plus souvent.

Le lavage doit être contrôlé en sortie de laveuse par un mirage des récipients, ce mirage, autrefois réalisé par un ou plusieurs opérateurs, l’est aujourd’hui par des machines appelées mireuses qui, en temps réel, effectuent le contrôle sur tous les éléments traités. Ce contrôle va jusqu’à utiliser des machines dites « sniffer » ou « nez artificiels » susceptibles de détecter des odeurs suspectes. Toutefois, le contrôle continu demande à être confirmé de façon ponctuelle et aléatoire par un contrôle physicochimique par prélèvement et traitement d’échantillons sur la chaine de conditionnement.

Les détergents utilisés lors du traitement seront alcalins, acides, oxydants ou enzymatiques associés à un tensio-actif.

De nombreux auteurs ont étudié le mécanisme de la détersion appliquée au lavage des bouteilles et ont proposé des évaluations chiffrées de cette opération. D’autres ont pu définir les conditions d’utilisation optimales des bains détergents afin de prolonger leur durée de vie avant leur renouvellement et l’élimination des bains usés riches en salissures d’origine minérale (par exemple, l’aluminium en provenance des étiquettes et de stanioles) et ou organique. De par ces rejets thermiques et chimiques, le lavage des récipients reremplissables est une opération polluante pour l’environnement.

On a pu mettre en évidence une zone particulièrement dangereuse dans une laveuse de bouteilles, celle dite du « bac d’eau tiède » située à la rencontre des zones de rinçage et d’injection détergentes sur la machine de lavage.

La chloration est très préférentiellement utilisée lors du rinçage final sur les laveuses de bouteilles. L’utilisation de chlore demande certaines précautions pour optimiser son efficacité, notamment un temps d’action suffisant avant que le récipient lavé soit rempli.

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KEYWORDS

packaging   |   disinfection   |   food liquid   |   detergency   |   cleaning   |   hygiene

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-ag6527


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7. Chloration

Ce chapitre est à mettre au crédit de Fenart (cours de fabrication des boissons gazeuses). La chloration de l’eau de fabrication des boissons ou de rinçage et lavage des matériels et des récipients peut se pratiquer avec du chlore gazeux ou ses dérivés, l’hypochlorite de soude ou les chloramines, l’hypochlorite de soude (ClONa) – c’est l’élément actif de l’eau de javel – étant le plus souvent utilisé.

Les chlorures de chaux (ClO)2Ca, servent quelquesfois, les chloramines, formées directement dans l’eau en y introduisant de l’ammoniaque avant le chlore ; sont des antiseptiques très stables pouvant subsister plusieurs jours dans l’eau sans inconvénient :

L’action bactéricide du Cl à faible dose est due à une double action sur la cellule microbienne, d’abord sur ses parois et son cytoplasme, ensuite sur les enzymes indispensables à sa vie. C’est également son pouvoir oxydant intense qui, en libérant de l’oxygène naissant, brûlerait les matières organiques.

La quantité de Cl à mettre en œuvre lors de la chloration de l’eau (figure 11), dépend de plusieurs facteurs comme :

  • la concentration initiale en micro-organismes ;

  • la température ;

  • le pH ;

  • la teneur en matières organiques ;

  • la présence de certains ions.

C’est pourquoi, on la détermine au préalable par un test. À des quantités déterminées d’eau, en général un litre, on ajoute des doses croissantes de Cl2  . Après un contact de 2 h à la même température, on ajoute dans chaque flacon quelques cristaux d’iodure de K et 2 cc d’empois d’amidon. La plus petite dose de Cl ayant donnée la coloration bleue correspond au test et à la dose minimum à utiliser (qu’il faudra légèrement augmenter pour qu’il reste suffisamment de chlore libre de sécurité dans l’eau).

Le « break point » est un autre test plus pratiqué. Il consiste à ajouter, à une certaine quantité d’eau, des doses croissantes de chlore par fraction de mg/L....

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - CARON (P.) -   Encyclopédie internationale du conditionnement des liquides.  -  CFC (1967).

  • (2) -   L’emballage des denrées alimentaires de grande consommation.  -  Tec. & doc., Lavoisier (1989).

  • (3) -   Emballage et conditionnement.  -  Référentiel Dunod mises à jours, juil. 2000, mai 2001, juil. 2002, mars 2007, mars 2008.

  • (4) - HOLAH (J.-T.) -   Test method development for the practical assessment of food processing equipment cleanability.  -  European Brewery Convention, Monograph XXI, mars 1994.

1 Sites Internet

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2 Événements

Salon international de l’emballage tous les ans à Paris https://www.all4pack.fr...

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