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Article

1 - OUTILS ÉCONOMIQUES MIS EN PLACE PAR LA DIRECTIVE CADRE SUR L’EAU

2 - RÉCUPÉRATION DES COÛTS

3 - MÉTHODES D’ÉVALUATION DE LA VALEUR D’UN BIEN OU D’UN SERVICE ENVIRONNEMENTAL

4 - ANALYSE COÛTS-EFFICACITÉ

5 - ANALYSE COÛTS-BÉNÉFICES

6 - PAIEMENTS POUR SERVICES ENVIRONNEMENTAUX (PSE)

7 - NOUVELLE ORGANISATION TERRITORIALE ET FINANCES PUBLIQUES

  • 7.1 - Loi NOTRe
  • 7.2 - Gestion en régie et délégation des services publics et indicateurs financiers

8 - CONSIDÉRATIONS SUR L’INCITATIVITÉ DU PRIX DE L’EAU

9 - CONCLUSION

10 - GLOSSAIRE

Article de référence | Réf : W2100 v2

Méthodes d’évaluation de la valeur d’un bien ou d’un service environnemental
Outils économiques pour la gestion de l’eau

Auteur(s) : Jean-Marc BERLAND

Date de publication : 10 déc. 2020

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RÉSUMÉ

Cet article a pour finalité de donner aux acteurs techniques de l'eau une vue d'ensemble de l'économie de l'environnement appliquée à leur domaine d'expertise. Sont présentés et explicités les différents principes et outils économiques mis en place par la directive cadre sur l'eau et des études de cas sont présentées pour chaque approche / outil économique. Sont abordés les outils économiques mis en place par la DCE y compris la caractérisation des usages de l'eau, la récupération des coûts, les méthodes permettant d'évaluer la valeur d'un bien ou d'un service environnemental, le prix de l’eau et des considérations sur l'incitativité du prix de l'eau.

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Auteur(s)

  • Jean-Marc BERLAND : Docteur en sciences et techniques de l’environnement de l’École nationale des ponts et chaussées – Ingénieur de projet / Sénior - Office international de l’eau, DACITE - Direction Appui Coopération Institutionnelle et Technique, Limoges, France

INTRODUCTION

La directive cadre sur l’eau (2000/60/CE) a été déterminante pour la prise en compte de l’économie dans les processus de décision relatifs à l’eau. En effet, l’article 9 de la directive du 23 octobre 2000 concerne la récupération des coûts des services liés à l’utilisation de l’eau.

Il y est précisé que les « États membres tiennent compte du principe de la récupération des coûts des services liés à l’utilisation de l’eau, y compris les coûts pour l’environnement et les ressources, eu égard à l’analyse économique » effectuée conformément à une méthodologie arrêtée (précisée en annexe de la directive et par des guides de bonnes pratiques édités postérieurement à la DCE).

Ce même article précise que les États membres devaient veiller, avant 2010, à ce que :

  • « la politique de tarification de l’eau incite les usagers à utiliser les ressources de façon efficace et contribue ainsi à la réalisation des objectifs environnementaux de la directive ;

  • « les différents secteurs économiques, décomposés en distinguant au moins le secteur industriel, le secteur des ménages et le secteur agricole, contribuent de manière appropriée à la récupération des coûts des services de l’eau, sur la base de l’analyse économique déjà évoquée ».

Il est aussi précisé que les États membres « peuvent tenir compte des effets sociaux, environnementaux et économiques de la récupération ainsi que des conditions géographiques et climatiques de la région ou des régions concernées ».

Par ailleurs, obligation était faite aux États membres de faire « rapport, dans le plan de gestion de district hydrographique, sur les mesures prévues (…) qui contribueront à la réalisation des objectifs environnementaux de la présente directive, ainsi que sur la contribution des différents types d’utilisation de l’eau au recouvrement des coûts des services liés à l’eau ».

Sont abordés dans cet article :

  • les outils économiques mis en place par la DCE ;

  • la caractérisation des usages de l’eau ;

  • la récupération des coûts ;

  • les méthodes permettant d’évaluer la valeur d’un bien ou d’un service environnemental ;

  • de courtes considérations sur l’incitativité du prix de l’eau.

Nota

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VERSIONS

Il existe d'autres versions de cet article :

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v2-w2100


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3. Méthodes d’évaluation de la valeur d’un bien ou d’un service environnemental

Cependant, lorsqu’il s’agit de chiffrer cette importance de l’environnement, les acteurs de l’environnement peuvent se trouver démunis.

« En effet, se posent les questions suivantes :

  • comment évaluer de manière exhaustive l’ensemble des biens et services rendus par l’environnement ?

  • comment quantifier les pertes éventuelles encourues lorsqu’on venait à perdre ce capital naturel ?

  • comment quantifier la diminution de ce capital naturel suite à une ou plusieurs activités anthropiques ?

  • de quelle manière peut-on évaluer cette perte liée aux activités humaines dans la durée ?

Il n’existe pas de réponses immédiates même auprès des experts de l’environnement » (Issaka Dialga – 2016 ).

L’évaluation monétaire des biens et services environnementaux et des impacts cumulatifs liés aux activités humaines ne doit pas être utilisée comme un outil pour « tout monétariser ». Elle doit répondre, avant tout, à des nécessités d’ordre pratique. D’une part, l’évaluation monétaire permet de mettre en évidence le potentiel du capital naturel disponible. D’autre part, cette connaissance de l’existant aide à conscientiser sur les risques encourus liés à son éventuelle extinction et les coûts de remplacement de ces biens et services environnementaux. Évaluer par exemple la diminution du stock du capital naturel, c’est implicitement estimer « notre dette écologique » vis-à-vis des générations à venir. Enfin, l’évaluation économique des biens et services environnementaux et des impacts cumulatifs permet des choix décisionnels et des actions pragmatiques (d’après Issaka Dialga – 2016 ...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - AELB -   Guide d’évaluation économique – Zones humides : évaluation économique des services rendus – Annexes.  -  ACTeon et Ecovia (2011).

  • (2) - ARENDT (H.) -   Condition de l’homme moderne.  -  Calmann-Lévy, édition de 2013 (Pocket), Paris (1961).

  • (3) - BEAUMAIS (O.), LAROUTIS (D.) -   La valorisation monétaire des fonctionnalités des zones humides : le cas des zones humides de l’estuaire de la Seine.  -  Centre d’analyse et de recherche en économie, Programme Seine-Aval III (2006).

  • (4) - Agence de l’Eau Seine Normandie -   Etat des lieux 2019  -  (2019).

  • (5) - BOYER (J.-P.) -   Évaluation économique de biens et services environnementaux par la méthode du transfert de bénéfices.  -  Essai présenté au Centre universitaire de formation en environnement en vue de l’obtention du grade de maître en environnement (M. Env.), sous la direction de Madame Jie He,...

DANS NOS BASES DOCUMENTAIRES

1 Sites Internet

Portail économie du site Eau France : http://www.economie.eaufrance.fr/

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2 Réglementation

(Liste non exhaustive)

Loi n° 2004-338 du 21 avril 2004 portant transposition de la directive 2000/60/CE du Parlement européen et du Conseil du 23 octobre 2000 établissant un cadre pour une politique communautaire dans le domaine de l’eau.

Loi n° 2015-991 du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République (JORF du 8 août 2015).

Directive 2000/60/ CE du Parlement européen et du Conseil du 23 octobre 2000 établissant un cadre pour une politique communautaire dans le domaine de l’eau.

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3 Annuaire

Laboratoires – Bureaux d’études – Écoles – Centres de recherche (liste non exhaustive)

Laboratoire d’économie des ressources naturelles (LERNA) :

http://www2.toulouse.inra.fr/lerna/

Laboratoire d’économétrie de l’École polytechnique :

https://www.polytechnique.edu/ et https://hal.inria.fr/X-LEEP/

CEE-M (FRE2010 - UM, CNRS, INRA, SupAgro), Centre d’Économie de l’Environnement...

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