Présentation
Auteur(s)
-
Pierre GY : Ingénieur de l’École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris (ESPCI) - Docteur-ingénieur, Docteur ès sciences - Ingénieur-conseil
Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.
Lire l’articleINTRODUCTION
Dans bien des cas, l’objet dont on cherche à évaluer la composition moyenne — le lot — est trop étendu pour pouvoir, dans son ensemble, être soumis à l’analyse. En effet, les analyses sont à la fois coûteuses et destructrices. On doit alors avoir recours à un échantillon, souvent de masse infime, sur lequel l’analyse est effectuée par procuration.
Bien souvent, l’utilisateur ne prend conscience de l’existence des problèmes posés par l’échantillonnage que lorsqu’il est confronté à une flagrante erreur d’échantillonnage. La plus commune est de considérer comme échantillon une partie quelconque de l’objet à évaluer et, par exemple, la fraction la plus accessible. Pour un analyste, cette erreur consisterait à opérer le prélèvement de sa prise d’essai à la surface du flacon.
C’est dans le but de rendre l’échantillon représentatif du lot dont il est issu que le théoricien est amené à définir et l’utilisateur à suivre un certain nombre de règles qui résultent du développement de la théorie de l’échantillonnage.
VERSIONS
- Version archivée 1 de juil. 1989 par Pierre GY
DOI (Digital Object Identifier)
Cet article fait partie de l’offre
Techniques d'analyse
(289 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Un Parcours Pratique
Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses
Doc & Quiz
Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive
Présentation
3. Qualification d’un échantillonnage ou d’un échantillon
L’unique objet de l’échantillonnage au sens large est de réduire la masse du lot.
Suivant les cas, il peut être destructif (réduction par comminution de la taille des fragments alternant avec des réductions de masse) ou non.
L’objet de l’échantillonnage au sens strict est la réduction non destructive de la masse. Cette réduction ne peut résulter que de la sélection d’un sous-ensemble d’éléments constitutifs (fragments, molécules, ions) destiné à représenter l’ensemble formé par le lot.
On peut qualifier une sélection, un échantillonnage et, par extension l’échantillon obtenu, selon deux optiques complémentaires :
-
en fonction des conditions de la sélection : optique a priori ;
-
en fonction des résultats de la sélection : optique a posteriori.
3.1 Qualification en fonction des conditions de la sélection
Définitions : une sélection (ou l’échantillon obtenu) est dit(e) :
-
non probabiliste, quand elle résulte d’un choix déterministe des éléments retenus ou quand elle donne aux éléments constitutifs d’un certain sous-ensemble du lot une probabilité nulle d’être sélectionnés. Il ne peut exister d’approche théorique d’un tel échantillonnage ;
-
probabiliste, quand elle donne à tous les éléments constitutifs du lot une probabilité non nulle d’être sélectionnés.
Une sélection probabiliste (ou l’échantillon auquel elle donne naissance) peut être :
-
correct(e), quand elle donne à tous les éléments constitutifs du lot une égale probabilité d’être sélectionnés et quand elle respecte l’intégrité des prélèvements et de l’échantillon formé par leur réunion ;
-
incorrect(e), quand l’une de ces deux conditions n’est pas respectée ;
-
non correct(e), quand elle est non probabiliste ou incorrecte.
C’est une théorie de l’échantillonnage probabiliste que nous allons développer.
...Cet article fait partie de l’offre
Techniques d'analyse
(289 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Un Parcours Pratique
Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses
Doc & Quiz
Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive
Qualification d’un échantillonnage ou d’un échantillon
BIBLIOGRAPHIE
-
(1) - GY (P.) - Sampling of particulate materials. Theory and practice - . ELSEVIER, Amsterdam (1re éd. 1979, 2e éd. révisée 1982), 432 p.
-
(2) - GY (P.) - Hétérogénéité, Échantillonnage. Homogénéisation - . Masson, Paris 1988, 607 p.
-
(3) - GY (P.) - The analytical and economic importance of correctness in sampling - . Analytica Chimica Acta, 190 1986, p. 13-23.
-
(4) - MATHERON (G.) - Les variables régionalisées et leur estimation - . Thèse de Doctorat d’État. Masson, Paris 1965, 305 p.
-
(5) - GY (P.) - * - L'échantillonnage des minerais en vrac. Tome 1 : Théorie générale, Numéro spécial, Revue de l’Industrie Minérale, 15 janvier 1967), 188 p. Tome 2 : Théorie générale (fin) et Erreurs opératoires, Numéro spécial, Revue de l’Industrie Minérale, 15 septembre 1971, 280 p.
-
...
ANNEXES
ECHANT 2 (français), se reporter à la référence , brgm.
SAMP (anglais), se reporter à la référence .
HAUT DE PAGE
e-mail de l'auteur : [email protected]
brgm www.brgm.fr
HAUT DE PAGECet article fait partie de l’offre
Techniques d'analyse
(289 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Un Parcours Pratique
Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses
Doc & Quiz
Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive