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Auteur(s)
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Pierre GY : Ingénieur de l’École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris (ESPCI) - Docteur-ingénieur, Docteur ès sciences - Ingénieur-conseil
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Lire l’articleINTRODUCTION
Dans bien des cas, l’objet dont on cherche à évaluer la composition moyenne — le lot — est trop étendu pour pouvoir, dans son ensemble, être soumis à l’analyse. En effet, les analyses sont à la fois coûteuses et destructrices. On doit alors avoir recours à un échantillon, souvent de masse infime, sur lequel l’analyse est effectuée par procuration.
Bien souvent, l’utilisateur ne prend conscience de l’existence des problèmes posés par l’échantillonnage que lorsqu’il est confronté à une flagrante erreur d’échantillonnage. La plus commune est de considérer comme échantillon une partie quelconque de l’objet à évaluer et, par exemple, la fraction la plus accessible. Pour un analyste, cette erreur consisterait à opérer le prélèvement de sa prise d’essai à la surface du flacon.
C’est dans le but de rendre l’échantillon représentatif du lot dont il est issu que le théoricien est amené à définir et l’utilisateur à suivre un certain nombre de règles qui résultent du développement de la théorie de l’échantillonnage.
VERSIONS
- Version archivée 1 de juil. 1989 par Pierre GY
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8. Échantillonnage des lots manipulables par partage
8.1 Définition et introduction
Dans l’échantillonnage par partage, suivant une technique opératoire très variable d’une méthode, d’un instrument ou d’un appareil à l’autre, le lot est, dans un premier temps, subdivisé en un certain nombre N 2 d’échantillons potentiels jumeaux de masses voisines et de propriétés similaires. Cette division peut être probabiliste ou non, correcte ou incorrecte. Dans un second temps, on sélectionne parmi ces derniers un ou plusieurs échantillons réels. Cette sélection peut être probabiliste ou non, correcte ou incorrecte. Les échantillons potentiels sont eux-mêmes formés par la réunion de fractions élémentaires obtenues par les voies les plus diverses. L’échantillonnage par partage s’applique essentiellement aux lots de masse manipulable.
Un lot à échantillonner est dit manipulable quand il est économiquement possible de le manipuler dans son intégralité, à seule fin de l’échantillonner. La limitation étant d’ordre économique, il faut que la masse du lot soit assez faible ou sa valeur assez grande pour justifier le coût de la manipulation. Jusqu’à ces vingt dernières années, cette dernière se faisait toujours conformément à l’étymologie, c’est-à-dire à la main, et c’est dans cet esprit qu’ont été conçues toutes les méthodes d’échantillonnage par partage, actuellement limitées à quelques tonnes.
La généralisation des pelles mécaniques de toutes tailles ouvre depuis lors des possibilités d’échantillonnage par partage qui n’ont pas encore été convenablement exploitées par les utilisateurs (§ 8.4).
Nous distinguerons les appareils (qui demandent une source d’énergie extérieure, habituellement électrique), les instruments (qui ne demandent pas d’énergie autre que manuelle) et les méthodes de partage (qui mettent en œuvre des outils manuels simples tels que des pelles ou des seaux). Si différents que puissent être ces appareils, ces instruments ou ces méthodes,...
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Échantillonnage des lots manipulables par partage
BIBLIOGRAPHIE
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(1) - GY (P.) - Sampling of particulate materials. Theory and practice - . ELSEVIER, Amsterdam (1re éd. 1979, 2e éd. révisée 1982), 432 p.
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(2) - GY (P.) - Hétérogénéité, Échantillonnage. Homogénéisation - . Masson, Paris 1988, 607 p.
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(3) - GY (P.) - The analytical and economic importance of correctness in sampling - . Analytica Chimica Acta, 190 1986, p. 13-23.
-
(4) - MATHERON (G.) - Les variables régionalisées et leur estimation - . Thèse de Doctorat d’État. Masson, Paris 1965, 305 p.
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(5) - GY (P.) - * - L'échantillonnage des minerais en vrac. Tome 1 : Théorie générale, Numéro spécial, Revue de l’Industrie Minérale, 15 janvier 1967), 188 p. Tome 2 : Théorie générale (fin) et Erreurs opératoires, Numéro spécial, Revue de l’Industrie Minérale, 15 septembre 1971, 280 p.
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ANNEXES
ECHANT 2 (français), se reporter à la référence , brgm.
SAMP (anglais), se reporter à la référence .
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