Présentation
En anglaisRÉSUMÉ
La culture qui peut être définie comme l'ensemble des valeurs, coutumes et traditions, acquises et non innées, souvent invisibles, façonne et conditionne les comportements, les modes de pensée et les techniques de négociation. C'est ce qui est appelée macro culture (française ou américaine, par exemple) dont les analyses et typologies sont présentées ici. La macro culture se distingue des sous-cultures (par exemple basque ou bretonne en France, hispanique aux États-Unis), dont la culture d'entreprise est un autre exemple. En effet, la culture d'entreprise est l'ensemble des valeurs de l'entreprise qui doit permettre à celle-ci de recruter et motiver les meilleurs salariés et de mener à bien ses stratégies d'innovation, de développement et d'internationalisation, en mettant en place des valeurs et processus favorables.
Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.
Lire l’articleABSTRACT
Culture, which can be defined as encompassing every value, custom and tradition which are often invisible, acquired and not innate, shapes and conditions behaviours, ways of thinking and negotiation techniques. This is called macro-culture (French or American for instance); its tanalysis and typologies are presented in this article. Macro-culture differs from sub-cultures (for instance the Basque or Breton ones in France or the hispanic one in the USA) which are also included in corporate culture. Indeed, corporate culture encompasses all the values of a company which must enable it to recruit and motivate the best employees and carry out its innovation, development and internationalization strategies by implementing favourable values and processes.
Auteur(s)
-
Anne DEYSINE : Professeur des universités - Directeur du Master 2-Affaires internationales et négociation interculturelle, université Paris-ouest, Nanterre la Défense
INTRODUCTION
Depuis une quinzaine d'années, les entreprises ont pris conscience de l'importance qu'ont, à la fois, les hommes (et femmes) et la culture (au sens large) dans la réussite de leurs stratégies d'exportation et d'internationalisation. Elles n'en sont pas toutes à financer une formation linguistique et/ou culturelle à leurs salariés, ni à s'adresser à des cabinets spécialisés dans l'interculturel. Mais, la prise de conscience est bien là et les grandes entreprises connaissent le coût d'un contrat manqué parce qu'il n'y a personne pour répondre au téléphone (à certaines heures qui sont celles de l'Asie ou du continent américain), ou parce que personne ne parle anglais ou d'autres langues étrangères, ou encore parce que la vie s'arrête au mois d'août.
De même, pour une expatriation qui échoue (car mal préparée), ou une opération de joint-venture ou de fusion/acquisition qui doit être abandonnée parce que les données culturelles au sens large et/ou les différences de culture d'entreprise n'ont pas été suffisamment prises en compte.
Nous passerons en revue les principales approches de la culture et donnerons les clefs d'accès (caractéristiques) de quelques grandes cultures : France, États-Unis, Inde et Chine. Puis, nous nous interrogerons sur l'interaction entre culture et culture d'entreprise.
Le dossier suivant, [AG 2 236], traite des stratégies d'influence et des techniques de négociation.
DOI (Digital Object Identifier)
Cet article fait partie de l’offre
Management industriel
(72 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Un Parcours Pratique
Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses
Doc & Quiz
Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive
Présentation
1. Ressources humaines et cultures
Les entreprises se plaignent parfois de l'attitude de leurs salariés, qui, échaudés par les licenciements, n'ont sans doute plus le dévouement et la fidélité de leurs prédécesseurs durant les années fastes de croissance économique forte. Ceci est perçu comme un désengagement des salariés par les entreprises. Pourtant, les entreprises ont compris que le salarié heureux est « bon pour l'entreprise ».
-
Sans entrer dans ce vaste domaine, qui n'est pas notre propos, insistons néanmoins sur quelques données fondamentales que sont l'intérêt du travail, la « reconnaissance » du travail bien fait, et la notion plus floue, mais essentielle, de « justice ». Dans son ouvrage le sociologue François Dubet montre bien que les salariés jugent chaque acte de la vie de l'entreprise, chaque situation, promotion, augmentation de salaire et que, si la conclusion est systématiquement « il y a injustice », le climat social se détériore. Ces jugements accumulés et stratifiés, qu'ils soient rendus publics ou ruminés par chacun, conditionnent la performance des salariés, l'efficacité de l'équipe et l'ambiance de travail, en bref le climat social.
Il est de peu d'utilité pour une entreprise de mettre en place des outils sophistiqués de gestion des carrières ou d'évaluation (à l'américaine) si le sentiment est qu'efforts et bénéfices ne sont pas équitablement partagés. Les salariés sont profondément attachés à un principe de justice qui prône la récompense de l'effort et de la performance, en d'autres termes du mérite. Ils attachent aussi beaucoup d'importance à un travail intéressant. François Dubet le dit clairement : « il faut donc accepter le fait que les inégalités perçues ne sont pas les injustices « réelles », que toutes les inégalités réelles ne sont pas vécues comme injustes et que les seules injustices « vraiment » réelles sont celles qui sont vécues comme des injustices ».
Nous aborderons, dans la section...
Cet article fait partie de l’offre
Management industriel
(72 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Un Parcours Pratique
Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses
Doc & Quiz
Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive
Ressources humaines et cultures
BIBLIOGRAPHIE
-
(1) - TANUGI (L.C.) - Le droit sans l'État. - PUF, 1985.
-
(2) - DAVID (R.) - Les grands systèmes de droit. - Dalloz, 1964.
-
(3) - DEYSINE (A.) - Les États-Unis aujourd'hui : Permanence et changements. - La documentation française (2006).
-
(4) - DUBET (F.) - Injustices, l'expérience des inégalités au travail. - Éditions du Seuil (2006).
-
(5) - DURAFOUR (D.) - Marketing. - Dunod (2005).
-
(6) - LEVASSEUR (A.) - Le droit américain. - Dalloz, coll. Connaissance du droit (2004).
-
(7) - MICHALET (C.A.) - La...
DANS NOS BASES DOCUMENTAIRES
ANNEXES
-
AFNOR http://www.afnor.fr
-
Assemblée nationale http://www.assemblée-nationale.fr
-
Banque de France http://www.banque-france.fr
-
Chambre de commerce et d'industrie de Paris http://www.ccip.fr
-
Dossier culture http://www.futura-sciences.com/comprendre/d/dossier227-4.php-62k
-
ICM : www.icmassociates.com
-
Legifrance http://www.legifrance.gouv.fr/ – L'essentiel du droit français. Le Journal officiel depuis 1990. Texte intégral des codes, des conventions collectives et des lois et décrets depuis 1978.
-
Ministère des Finances https://www.economie.gouv.fr/
-
OCDE http://www.ocde.org
-
TI Transparency International http://www.transparency.org
Loi no 2007-1598 du 13 novembre 2007 relative à la lutte contre la corruption.
HAUT...Cet article fait partie de l’offre
Management industriel
(72 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Un Parcours Pratique
Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses
Doc & Quiz
Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive