Présentation
En anglaisRÉSUMÉ
Dans le cadre des nouvelles réglementations européennes, chaque industriel devient responsable des produits qu'il fabrique tout au long de leur vie, jusqu'à leur destruction. Il devient donc impératif pour les industriels de mettre en place une gestion des retours. La chaîne logistique correspondante intègre des acteurs divers, notamment en logistique. Cet article, à travers un cas d'application concret, présente les difficultés, mais également les avantages financiers et concurrentiels, apportés par la mise en place d'une démarche de reverse logistics.
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Ruddy SOCHAY : Responsable Logistique (entreprise COMOTEC, unité SIPAL)
INTRODUCTION
La gestion des retours est devenue depuis peu de temps une forte préoccupation des industriels.
Les nouvelles directives européennes en sont la principale cause. Tout industriel sera très prochainement responsable des produits qu’il fabrique jusqu’à leur recyclage et/ou destruction. Ce constat implique que les produits doivent pouvoir être récupérés pour intégrer un canal retour qui les emmènera dans une ou plusieurs filières de retraitement. Cette opération de récupération implique que les différents prestataires logistiques soient eux aussi très fortement impliqués dans ce nouveau processus et que, par ailleurs, ils participent activement au développement du réseau logistique nécessaire au fonctionnement d’une reverse logistics.
Tous les processus de démantèlement du produit en vue de sa réutilisation impliquent qu’il doit être étudié pour pouvoir être facilement démonté. La reverse logistics commence donc dès la conception du produit et se termine lorsqu’il a été entièrement revalorisé ou détruit.
Dans une première partie [AG 5 250], nous allons voir jusqu’où sont allées certaines entreprises dans leur reverse logistics et comment elles ont abordé le sujet. Cet article mettra en évidence les difficultés qu’une entreprise peut rencontrer, mais aussi les avantages financiers et concurrentiels que peut apporter une telle démarche logistique.
Dans une deuxième partie , nous nous mettrons à la place d’un fabricant de matériel informatique souhaitant implanter une rétrologistique afin de mieux gérer ses retours. Nous verrons que ce souhait est né d’une demande des clients ainsi que d’une pression concurrentielle et environnementale.
Cette étude tend à montrer comment une entreprise industrielle, d’envergure internationale, peut créer un réseau de reverse logistics afin d’apporter un service supplémentaire aux clients finaux tout en respectant les nouvelles directives européennes.
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7. Barrières possibles à l’évolution de la reverse logistics
L’une des plus grandes difficultés que rencontre la reverse logistics est la distance séparant le revendeur du fabricant [1]. Cette distance peut paraître pour l’un comme pour l’autre démesurée et insurmontable pour mettre en place une reverse logistics.
Le revendeur peut aussi profiter du concept des retours produits pour liquider son stock d’invendus, juste avant l’inventaire de fin d’année par exemple.
Cela crée des tensions entre les deux parties. C’est alors que le fabricant se rend compte que ses ventes ne sont pas à la hauteur de ce qu’il espérait, et souvent, dans ce cas précis, rembourse le revendeur avec du retard. De plus, nous verrons plus loin qu’une fois le produit rentré dans le processus de retour, il faut l’accélérer au maximum afin de limiter les coûts liés à la reverse logistics.
D’autres causes peuvent générer des problèmes :
-
produits inconnus ;
-
coûts liés au processus de retours inconnus ;
-
SAV médiocre, les clients préfèrent rendre le produit ;
-
retours trop importants (problème de qualité du produit) ;
-
structure non adaptée à la reverse logistics ;
-
pauvreté de la base de données (problème de traçabilité).
C’est pour toutes ces raisons qu’un accord win/win (gagnant/gagnant) doit être mis en place entre les deux parties afin de réduire le nombre de retours et accélérer ceux qui sont déjà dans le processus retour.
En résumé, les barrières à la reverse logistics sont diverses. Généralement, elles proviennent d’un manque de moyens mis à disposition pour le projet, d’une politique de l’entreprise non adaptée et/ou non basée sur la reverse logistics, d’un manque de connaissances et d’expérience quant à l’implantation d’une rétrologistique, etc. Ces causes sont classées par ordre d’importance dans le tableau 3.
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