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RÉSUMÉ
Développer des suremballages prêt-à-vendre rentables et efficaces pour répondre aux nouvelles attentes de la grande distribution est une problématique récurrente chez un grand nombre d'industriels conditionneurs de produits de grande consommation. Après avoir rappelé les grandes fonctions attendues d'un emballage prêt-à-vendre, cet article propose une approche pragmatique de développement en huit étapes basée principalement sur le principe d'analyse de la valeur tout au long du circuit logistique. De plus, parce que les emballages prêt-à-vendre doivent être avant tout fabricables par les industriels concernés, un passage en revue exhaustif des solutions mécaniques de leur mise en volume est proposé et ceci tant pour les machines dites modulaires que combinées. Développé de la sorte, il est légitime de penser que l'emballage prêt-à-vendre est appelé à perdurer sur les rayons de la grande distribution.
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Pierre CHEVALIER : Fondateur société Clareo - Président du Centre d'expertises et de promotion des industries de l'emballage et du conditionnement (CEPIEC) - Expert OSEO - Maître de conférences associé à l'ESIEC (École supérieure d'ingénieurs en emballage et conditionnement
INTRODUCTION
Bien que les fonctions marketing des suremballages aient été, depuis plusieurs années, fortement développées, un phénomène nouveau vient repositionner l'emballage secondaire au cœur des échanges logistiques entre distributeurs et industriels conditionneurs : le prêt-à-vendre (PAV).
Parti d'un constat que des gains substantiels devaient pouvoir se réaliser en terme de temps de préparation de mise en rayon des produits et de valorisation de ceux-ci pour le consommateur final, les distributeurs anglais, dans un premier temps, puis français, ont apporté de nouvelles exigences au cahier des charges du suremballage.
Dorénavant, un suremballage dit « PAV », carton dans la plupart des cas, doit être « facile » :
-
à être identifié en entrepôt de stockage ;
-
à manutentionner et réapprovisionner ;
-
à ouvrir ;
-
à être repéré en linéaire ;
-
à remettre à plat et à éliminer...
Ceci tout en conservant ses fonctions mécaniques de protection et de support logistique.
Pour réussir à répondre à ces attentes, nous verrons dans cet article comment analyser au mieux la valeur que doivent apporter de tels emballages et leurs conséquences sur les lignes de production. En effet, dans la filière de l'emballage secondaire, la clef du succès réside dans l'association des compétences de chaque intervenant : conditionneurs, cartonniers et fabricants de machines d'emballages.
En ce sens, le PAV impose, plus que tout autre thème, le partenariat technique entre chacun...
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2. Motivations du choix des PAV
2.1 Contexte d'apparition
Dans un contexte d'optimisation permanente des modèles économiques de la grande distribution, de nouveaux besoins de suremballages sont apparus ces dernières années, en Europe, par le biais d'acteurs tels que Tesco ou Carrefour.
Appelés emballages « prêts-à-vendre » ou PAV (Shelf Ready Packaging – SRP en anglais), ces suremballages reprennent, ce que l'on appelait jusqu'alors, les fonctions de présentation sur le lieu de vente, tout en y ajoutant des impératifs d'ergonomie logistique plus aboutis.
Le suremballage, souvent peu travaillé de façon collaborative entre distributeurs, industriels, producteurs fournisseurs d'emballages et mécaniseur, se retouve ainsi, grâce aux prêts-à-vendre au centre de nouveaux enjeux : aider à l'augmentation des ventes en linéaires et à l'accroissement de la productivité de toute la supply chain amont.
Aussi, et afin de maîtriser au mieux les tenants et aboutissants de ces nouveaux concepts de suremballages, l'association ECR (Efficient Consumer Response), qui réunit en son sein distributeurs et industriels fournisseurs de la grande distribution, a constitué un groupe de travail qui a mené pendant plusieurs mois une analyse dont sont issus, ci-après, certains enseignements.
HAUT DE PAGE2.2 Contraintes de la grande distribution
Un hypermarché français regroupe, en moyenne :
-
15 000 à 20 000 références PGC (produits grande consommation);
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600 à 800 employés dont 20 à 25 % sont affectés à la mise en rayon et à la maintenance des linéaires.
Un employé LS (libre service) gère par jour 700 références, et la mise en rayon s'effectue en 4 heures, avant l'ouverture du magasin.
Le repérage des produits dans les réserves n'est pas toujours simple, leur repérage sur les palettes avant la mise en rayon est aussi difficile.
La mise en rayon des produits UVC par UVC est consommatrice de temps : de 15 minutes à 2 heures, selon les catégories de produit.
Au cours des 20 dernières années, la surface moyenne en mètre carré des points de vente français a augmenté de 10 %, tandis que le nombre de références a été multiplié par...
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Motivations du choix des PAV
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
http://www.emballagesmagazine.com
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Journées de l'emballage à REIMS (biennale en septembre)
Salon de l'Emballage à PARIS VILLEPINTE (biennal en novembre)
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3086031 - 12-04 - Emballages et déchets d'emballages – Mise en œuvre des Directives 94/62/CE et 2004/12/CE – contient l'ensemble des normes suivantes : - -
NF EN 13193 - 08-00 - Emballage et environnement – Terminologie - -
NF EN 13427 - 10-04 - Emballage – Exigences relatives à l'utilisation des normes européennes dans le domaine de l'emballage et des déchets d'emballages - -
NF EN 13428 - 10-04 - Emballage – Exigences spécifiques à la fabrication et la composition – Prévention...
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