Présentation

Article

1 - SUIVI DES POPULATIONS IRRADIÉES DE HIROSHIMA ET DE NAGASAKI

2 - ACCIDENTS AIGUS D'IRRADIATION

3 - EXPOSITIONS PROFESSIONNELLES

  • 3.1 - Mineurs d'uranium
  • 3.2 - Travailleurs du nucléaire
  • 3.3 - Enseignements tirés des études de travailleurs exposés

4 - EXPOSITIONS D'ORIGINE ENVIRONNEMENTALE

5 - CAS PARTICULIER DES CONTAMINATIONS INTERNES

6 - DÉBAT LIÉ AUX EXPOSITIONS AUX FAIBLES DOSES

  • 6.1 - Hypothèse de la linéarité : la relation linéaire sans seuil (RLSS)
  • 6.2 - Hypothèse de la relation linéaire à seuil
  • 6.3 - Hypothèse de l'hormesis
  • 6.4 - Hypothèse de la relation supralinéaire
  • 6.5 - Bilan du débat sur les faibles doses

7 - CONCLUSION

Article de référence | Réf : BN3904 v1

Cas particulier des contaminations internes
Effets biologiques et sanitaires des rayonnements ionisants - Enseignements tirés des expositions humaines aux rayonnements ionisants

Auteur(s) : François PAQUET, Dominique THIERRY

Date de publication : 10 juil. 2011

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

Version en anglais En anglais

Auteur(s)

  • François PAQUET : Expert sénior à l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) - Coordonnateur de programmes - Professeur à l'Institut National des Sciences et Techniques Nucléaires (INSTN) - Membre de la Commission Internationale de Protection Radiologique (CIPR)

  • Dominique THIERRY : HDR, Chef de la division d'ingénierie de la connaissance scientifique et technique au sein de la direction scientifique de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN)

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

INTRODUCTION

Les organismes humains sont soumis en permanence aux rayonnements ionisants. Ces expositions peuvent être d'origine naturelle, par inhalation de radon par exemple, médicales à des fins de diagnostic ou à visée thérapeutique, ou encore industrielles lors de rejets contrôlés de radionucléides dans l'environnement. Ces situations conduisent en général à des expositions à des doses faibles de rayonnement, décrites par l'UNSCEAR comme étant peu nocives pour la santé humaine . Par opposition à ces situations, des évènements accidentels peuvent conduire à une surexposition d'un nombre variable de personnes. Le suivi des personnes exposées est très informatif et a permis d'accroître les connaissances dans le domaine des effets sanitaires des rayonnements ionisants. Le texte présenté ci-après décrit quelques cas d'irradiations et de contaminations accidentelles et tente de mettre en lumière les enseignements tirés de ces expositions. L'objet de cet article n'est pas de traiter des dysfonctionnements humains ou techniques ayant conduit à de tels évènements, mais de s'arrêter sur l'apport de ces accidents à la connaissance générale des effets sanitaires des rayonnements ionisants et au développement de nouvelles thérapeutiques. Quelques exemples significatifs ont été sélectionnés, représentatifs de situations d'exposition accidentelle, professionnelle ou d'origine environnementale. À la fin de ce document, une attention particulière est portée au débat relatif aux effets des expositions à des faibles doses de rayonnements ionisants, dont l'issue pourrait éventuellement conduire à s'interroger sur la validité de certains concepts du système de radioprotection.

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 93% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-bn3904


Cet article fait partie de l’offre

Génie nucléaire

(170 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Version en anglais En anglais

5. Cas particulier des contaminations internes

Les effets sanitaires consécutifs à une contamination interne ne devraient pas, a priori, différer de ceux observés après une irradiation externe. Cette assertion est appuyée par le fait que les conséquences physiques et biochimiques élémentaires d'une irradiation sont semblables, quelle que soit la position de la source de rayonnement. De fait, la Commission Internationale de Protection Radiologique (CIPR) considère que les effets sanitaires résultant d'une exposition radiologique sont indépendants de la position de la source de rayonnement et englobe donc les situations de contamination interne dans le système général de radioprotection .

Pour autant, de nombreuses voies s'élèvent pour affirmer que, à doses égales, les contaminations internes sont plus nocives que les irradiations externes. Les arguments avancés s'appuient sur l'incorporation souvent hétérogène des radionucléides dans les tissus et sur le caractère chronique des expositions. Ces deux éléments devraient, selon certains auteurs, augmenter les doses délivrées localement à certains tissus et donc conduire à un accroissement du nombre et de la gravité des effets observés. Ce point a été illustré ces dernières années par les débats suscités autour des effets du césium 137 dans les zones touchées par les retombées de l'accident de Tchernobyl, ou de ceux du tritium, présent dans les rejets des installations nucléaires en général et de Sellafield en particulier.

Ces questions relatives aux effets des contaminations internes concernent de façon plus générale la validité du système de radioprotection, fondé sur les connaissances acquises à la suite des explosions de Hiroshima et de Nagasaki. La question de fond est de savoir si les effets sanitaires attendus après une contamination interne, donc a priori dans des situations d'exposition chronique à faibles doses et faibles débits de doses, peuvent être estimés à partir de ceux observés à Hiroshima et Nagasaki, donc dans des situations d'exposition aiguë à fortes doses et forts débits de doses.

...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 93% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Génie nucléaire

(170 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Cas particulier des contaminations internes
Sommaire
Sommaire

BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - UNSCEAR -   Effects of ionizing radiation.  -  United Nations Scientific Committee of the Effects of Atomic Radiation. UNSCEAR 2006 report to the General Assembly, vol. 1 et annexes, United Nations, New York (2008).

  • (2) - PRESTON (D.L.), RON (E.), TOKUOKA (S.), FUNAMOTO (S.), NISHI (N.), SODA (M.) et al -   Solid cancer incidence in atomic bomb survivors : 1958-1998.  -  Radiat. Res., 168(1), p. 1-64 (2007).

  • (3) - NEEL (J.V.), SCHULL (W.J.), AWA (A.A.), SATOH (C.), KATO (H.), OTAKE (M.) et al -   The children of parents exposed to atomic bombs : estimates of the genetic doubling dose of radiation for humans.  -  Am. J. Hum. Genet., 46(6), p. 1053-1072 (1990).

  • (4) - LITTLE (M.P.) -   Risks associated with ionizing radiation.  -  Br. Med. Bull., 68, p. 259-275 (2003).

  • (5) - YOUNG (R.), BENNETT (B.) -   DS02 : a revised system for atomic bomb survivors dose estimation.  -  Hiroshima (2006).

  • (6)...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 95% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Génie nucléaire

(170 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS