Article de référence | Réf : C3343 v1

Luminances relatives, références, notion de blanc
L’espace visuel et son contrôle - L’environnement visuel

Auteur(s) : Jean-Jacques DAMELINCOURT, Sabrina SOOBHANY

Date de publication : 10 août 2007

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

Version en anglais En anglais

RÉSUMÉ

C'est le système visuel, oeil et cerveau, impressionné et informé par la lumière qui permet la perception de l'espace. Cet article édicte les performances visuelles et des recommandations liées à l’hygiène visuelle. Les luminances relatives, références et notion de blanc puis les lumières sont d'abord introduites. Les considérations générales sur le choix des couleurs et les ombres et lumières sont également proposées. L’équilibre entre la performance, l’hygiène et l’agrément est difficile à appréhender, tant il diffère suivant les individus concernés. Des exemples d’influences indirectes sur le vécu de l’ambiance visuelle sont ainsi proposés en fin d'article.

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

ABSTRACT

It is the visual system, the eye and the brain, impressed and informed by light, which allows for the perception of space. This article deals with visual performances and provides recommendations linked to visual hygiene. Relative luminances, references and notion of white and lights are introduced. General considerations on the choice of colors as well as on lights and shadows are also provided. The equilibrium between performance, hygiene and comfort is difficult to assess as it greatly differs according to individuals. Examples of indirect influences on the experience of visual ambience conclude this article.

Auteur(s)

  • Jean-Jacques DAMELINCOURT : Ingénieur ENSEEIHT - Professeur émérite à l’université Paul-Sabatier (Toulouse)

  • Sabrina SOOBHANY : Ingénieur en physique de l’habitat - Chargée d’affaires au bureau d’études BEHI (Toulouse) - Doctorante, université Paul-Sabatier (Toulouse)

INTRODUCTION

Il est nécessaire de limiter la portée des notions que nous allons présenter même si, pour l’essentiel, elles restent valables dans la majorité des cas et, de toute façon, peuvent toujours servir de base à une réflexion.

En effet, si les études et résultats d’expériences, si la pratique, ont conduit à édicter des règles, celles-ci ne sont valables que lorsque l’on veut protéger et/ou satisfaire la majorité des individus d’un groupe. Elles sont donc particulièrement adaptées aux cas des locaux industriels, commerciaux et, plus généralement, des locaux destinés à des groupes plus ou moins nombreux d’individus.

Dans le cas de l’habitat individuel, si les conditions de la performance visuelle et les recommandations liées à l’hygiène visuelle restent en moyenne valables, la sensation d’agrément ou de situation optimale peut complètement différer d’un individu à l’autre. Ainsi, un individu particulier peut définir une stratégie visuelle qui serait considérée comme inacceptable pour un groupe parce que contradictoire, par exemple, avec les règles de l’hygiène visuelle.

Ce premier dossier [C 3 343] concernant l’espace visuel intérieur et son contrôle sera suivi de :

[C 3 344] L’espace visuel et son contrôleLa tâche visuelle

[C 3 345] L’espace visuel et son contrôlePanorama, liaisons

[Doc. C 3 346] L’espace visuel et son contrôlePour en savoir plus (bibliographie générale sur le sujet et réglementation)

Le lecteur s’y reportera pour de plus amples renseignements.

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 93% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-c3343


Cet article fait partie de l’offre

Le second oeuvre et l'équipement du bâtiment

(92 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Présentation
Version en anglais En anglais

2. Luminances relatives, références, notion de blanc

Dans un local, par définition constitué de parois et d’objets, le schéma des luminances est perçu comme un schéma de contrastes ou de rapports de clartés. Or, dans notre expérience visuelle ordinaire, ces rapports de clartés sont interprétés comme des rapports de facteurs de réflexion, de façon largement indépendante du niveau moyen de luminosité. Les rapports de luminances de surfaces pouvant conduire à une telle interprétation sont donc forcément limités.

Lors de l’entrée dans un local, le système visuel choisit une référence de luminance par rapport à laquelle va se construire l’espace visuel. Ce peut être une source si elle n’est pas éblouissante et si elle occupe une étendue angulaire suffisante dans le champ visuel ; un semis de source ne pourra pas être pris comme référence. La voûte céleste, un plafond lumineux peuvent constituer cette référence. Dans le cas où une source peut être considérée comme référence, c’est que le système visuel a pu lui attribuer une clarté et donc, inconsciemment, un facteur de réflexion équivalent.

Dans un espace où l’indice de vitrage (rapport surface vitrée/surface au sol) est faible et bien sûr de nuit, une référence extérieure n’est plus possible, une référence intérieure est nécessaire. La luminance prise comme référence correspondra généralement à la luminance la plus élevée, le plus souvent blanche ou considérée comme telle, acceptée comme paroi matérielle. Dans ce cas, le mur du fond ou, plus exactement, sa partie haute ou le plafond peuvent jouer ce rôle.

Par rapport à la luminance de la surface de référence, à laquelle le système visuel affecte un facteur de réflexion apparent, les autres surfaces matérielles seront jugées plus ou moins lumineuses. Cependant, cela ne sera possible que dans une gamme de luminances sensiblement comprises entre des valeurs dix fois plus fortes et des valeurs dix fois plus faibles que la luminance inconsciemment choisie comme référence. Les surfaces plus lumineuses ou plus sombres seront considérées comme des « lumières » et dématérialisées. Le seuil de ce passage en lumière peut cependant varier selon les conditions d’observation. Les surfaces qui ne seront plus perçues comme des surfaces matérielles ne pourront plus être situées dans l’espace. Cette dématérialisation...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 94% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Le second oeuvre et l'équipement du bâtiment

(92 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Luminances relatives, références, notion de blanc
Sommaire
Sommaire

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 94% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Le second oeuvre et l'équipement du bâtiment

(92 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS