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1 - ÉVOLUTIONS TECHNIQUES :

2 - SERVICES DE COMMUNICATION ET DE TRANSPORT

  • 2.1 - Communication entre applications et services Web : SOAP et ses déclinaisons
  • 2.2 - Description des services Web : WSDL

3 - SERVICES TECHNIQUES

  • 3.1 - Classer et chercher : UDDI
  • 3.2 - Ranger et sauvegarder : DSML
  • 3.3 - Utiliser et interagir : WSIA
  • 3.4 - Orchestrer le workflow : WSCL, WSFL, XLANG, WSC, BPEL4WS
  • 3.5 - Gérer les processus métier : BPML

4 - SERVICES MÉTIER

  • 4.1 - Piloter les échanges B2B : ebXML, RosettaNet, BTP, BizTalk
  • 4.2 - Documents métier : OAGIS, xCBL et UBL

5 - OUTILS ET PLATES-FORMES DE DÉVELOPPEMENT ET DÉPLOIEMENT DE SERVICES WEB

  • 5.1 - Polarisation J2EE versus .NET
  • 5.2 - Option « architecture légère » pour les services Web

Article de référence | Réf : H2910 v2

Évolutions techniques :
De XML aux services Web pour les entreprises

Auteur(s) : Jean-Marie CHAUVET

Date de publication : 10 févr. 2003

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INTRODUCTION

Avec l’épanouissement de la technologie client-serveur puis du Web, les consommateurs ont un accès pratiquement direct aux informations détenues par les producteurs. De nouveaux canaux de distribution peuvent alors se substituer aux intermédiaires traditionnels. Le flot d’information croissant, orienté vers les clients et les consommateurs, change progressivement la nature des relations entre acheteurs, fournisseurs, distributeurs, partenaires, sous-traitants, etc. Les entreprises qui mettent à profit les nouvelles technologies, en particulier celles, naissantes, des services Web, pour fournir, traiter, qualifier et publier cette information, seront celles qui bénéficieront au final de ce nouvel équilibre de la chaîne de valeur ajoutée. L’exemple de la banque de dépôt illustre cette mutation. Après avoir longuement mûri leurs stratégies de présence en ligne – parfois initialement perçues comme incompatibles avec le maintien d’un réseau d’agences –, presque toutes les banques de dépôt offrent aujourd’hui à leurs clients l’accès à la consultation de leurs comptes par une variété de moyens directs : téléphone, portable WAP, site Web, Minitel. Plutôt que de créer de nouvelles applications pour chacun de ces canaux de diffusion, le département informatique avisé aura mis en œuvre la même application – une application Web – au travers d’un ou de plusieurs services Web chargés d’adapter la présentation de l’information au canal de distribution et au profil de l’utilisateur (personnalisation). Ainsi, l’utilisateur final dispose au moment voulu de l’information dont il a besoin, quel que soit son mode d’accès. De plus, cette même application peut également se décliner suivant d’autres services Web destinés cette fois à être intégrés dans des applications tierces externes (agrégation) comme, par exemple, celle de compagnies d’assurances partenaires de la banque de dépôt dans la commercialisation de certains produits financiers auprès des particuliers. Les technologies des services Web permettent d’automatiser ces adaptations, réduisant d’autant le coût de l’automatisation des transactions interentreprises et de la diffusion de l’information exigée par le consommateur.

Agrégation et transformation de l’information sont les tâches que les services Web automatisent complètement, aussi bien dans des scénarios d’intégration d’applications (EAI : Enterprise Application Integration) que dans des scénarios de commerce électronique « business-to-consumer » (B2C) ou « business-to-business » (B2B). Pour ce faire, l’architecture des services Web repose sur deux socles : les protocoles du Web (HTTP et, dans une moindre mesure, SMTP, MIME, TCP/IP) d’une part, XML, standardisé par le W3C en février 2002 d’autre part, qui constitue la base sur laquelle sont édifiés les différents standards et propositions de standards collectivement appelés technologies des services Web. Une application Web résulte alors de l’assemblage de services Web, certains développés en interne, d’autres fournis par des partenaires externes. Dans l’architecture des services Web : développer, c’est assembler, déployer, c’est publier.

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VERSIONS

Il existe d'autres versions de cet article :

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v2-h2910


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1. Évolutions techniques :

1.1 De XML aux services Web

Un tableau définissant les sigles et le vocabulaire courant dans le domaine des services Web peut être consulté dans la fiche « Pour en savoir plus » .

Les caractères révolutionnaires (universalité et ubiquité) d’Internet et du Web constituent une étape supplémentaire dans l’évolution qui a déjà mené, en quelques décennies, l’application monolithique du mainframe, en passant par le client-serveur et l’architecture à trois niveaux, aux assemblages d’objets répartis (Corba, DCOM et EJB) et leurs serveurs d’application. Mais alors que les maillons de cette chaîne se sont successivement construits sur des protocoles, des langages et des interfaces progressivement plus riches et plus raffinés, ouverts ou jalousement propriétaires, le Web n’offre soudainement que des moyens autrement plus rustiques : débit comparativement moins haut, temps de latence, défaillances, protocole HTTP d’une sobriété dégrisante après certains « excès » de complexité des protocoles RMI, DCOM ou IIOP. À la fin des années 1990, l’industrie du logiciel était agitée par le débat comparatif entre les interfaces graphiques riches mais consommatrices de ressources, comme dans Windows, et les pages HTML, peut-être simplistes, mais accessibles à partir d’un navigateur Web léger et universel. De même, l’heure est aujourd’hui à la recherche d’un compromis satisfaisant entre les besoins complexes des applications d’entreprise et les contraintes de simplicité du Web, garantes de son universalité et de son bénéfice économique pour les entreprises. Est-il finalement possible de conserver le meilleur des évolutions précédentes et de le mettre en œuvre dans le nouvel environnement ? Les premiers déploiements réussis d’applications fondées sur les services Web permettent de répondre par l’affirmative.

Avec l'adoption en février 1998 de la recommandation XML, le World Wide Web Consortium (W3C) marquait à la fois l'aboutissement des premières tentatives de formalisation du Web et le départ de nombreux nouveaux efforts d'automatisation des échanges sur la Toile. L'eXtensible Markup Language se rapproche, en effet, de la première recommandation du W3C : HTML (HyperText Markup Language), le format de présentation des pages Web – tous deux sont d'ailleurs issus de travaux antérieurs sur SGML, Standard...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - VOGEL (A.), DUDDY (K.), OMG  -   Java Programming with Corba  -  . John Wiley & Sons (1998).

  • (2) - PINNOCK (J.) -   Professional DCOM Application Development  -  . Wrox Press (1998).

  • (3) - HOMER (A.), SUSSMAN (D.) -   Professional MTS & MSMQ Programming with VB and ASP  -  . Wrox Press (1998).

  • (4) - SIEGEL (J.) -   Corba Fundamentals and Programming  -  . John Wiley & Sons (1996).

  • (5) - CHUNG (D.) -   Component Java: Developing Java Components with Java Beans and ActiveX  -  . (Java Masters Series) Computing McGraw & Hill (1998).

  • (6) - ENGLANDER (R) -   Developing Java Beans  -  . O’Reilly and Associates (1997).

  • (7)...

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