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1 - GÉNÉRALITÉS

2 - CLASSIFICATION DES INDUSTRIES DE FORMULATION

3 - SPÉCIFICITÉS DE LA FORMULATION

4 - STRATÉGIES DE FORMULATION

5 - CONCLUSION

Article de référence | Réf : J2110 v1

Conclusion
Formulation - Présentation générale

Auteur(s) : Jean-Marie AUBRY, Gilbert SCHORSCH

Date de publication : 10 déc. 1999

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Auteur(s)

  • Jean-Marie AUBRY : Ingénieur de l’École supérieure de physique et de chimie industrielles de Paris (ESPCI) - Professeur à l’École nationale supérieure de chimie de Lille

  • Gilbert SCHORSCH : Ingénieur de l’École nationale supérieure de chimie de Strasbourg (ENSCS) - Conseiller scientifique auprès de la chambre syndicale d’Île-de-France de l’UIC (Union des industries chimiques)

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INTRODUCTION

La formulation recouvre l’ensemble des savoir-faire nécessaires au développement et à la fabrication d’un produit commercial caractérisé par sa valeur d’usage et répondant à un cahier des charges préétabli.

Un produit formulé est obtenu par association et mélange de diverses matières premières d’origine synthétique ou naturelle parmi lesquelles on distingue généralement les matières actives qui remplissent la fonction principale recherchée et les auxiliaires de formulation qui assurent les fonctions secondaires, facilitent la préparation ou la mise en œuvre du produit commercial, ou prolongent sa durée de vie.

La formulation touche, par conséquent, toutes les industries de transformation de la matière depuis les industries amont produisant les matières premières jusqu’aux industries aval, directement en contact avec l’utilisateur final (industriel ou grand public), qui fabriquent des formulations prêtes à l’emploi.

Les industries chimiques sont concernées par la formulation car elles fabriquent les matières actives de synthèse et les auxiliaires de formulation. Ces composés, communément appelés spécialités chimiques, sont commercialisés davantage sur la base des propriétés fonctionnelles qu’ils confèrent au mélange final (colorer, épaissir, filmifier, filtrer les UV, hydrater la peau, etc.) que sur des critères chimiques (structure moléculaire, pureté, etc.).

Les industries aval fabriquent, pour le consommateur final, des formulations dont le degré de complexité s’élève encore d’un cran. Elles associent diverses matières premières de façon à aboutir à des spécialités prêtes à l’emploi possédant les propriétés d’usage (soigner un malade, laver les cheveux, protéger et décorer une surface, etc.) qui intègrent simultanément la facilité de mise en œuvre et les performances recherchées par l’utilisateur final. La Nomenclature d’Activité Française (NAF) classe les industries de formulation les plus typiques dans les secteurs de la pharmacie (médicaments) et de la parachimie (phytosanitaires, cosmétiques, parfums, produits d’hygiène, savons et détergents, produits d’entretien, produits pour la photographie, supports de données, peintures et vernis, encres, colles et adhésifs, lubrifiants, explosifs). Mais les autres industries de transformation de la matière n’appartenant pas à ces secteurs d’activité (produits agroalimentaires, carburants, papiers, textiles, plastiques, caoutchoucs, ciments, bétons, verres, céramiques) sont également amenées à formuler les produits qu’elles vendent à leurs clients.

En définitive, la formulation concerne toutes les applications des produits chimiques, naturels ou synthétiques. Elle vise le meilleur compromis possible entre performances, facilité d’utilisation et sécurité pour un coût minimal. Ce compromis évolue constamment avec les modes et le niveau de vie de la population et constitue le champ de compétition des entreprises.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-j2110


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5. Conclusion

Entre la compétition internationale, qui pousse inlassablement au lancement de « nouveautés » et le besoin de sécurité, qui freine au contraire le développement de produits nouveaux, la formulation constitue certainement une des voies privilégiées pour concilier les exigences des industriels avec les aspirations des consommateurs.

Mais la piste de la formulation n’est pas encore parfaitement dégagée. Sa pratique demande encore concertation et effort. Cette présentation générale illustre la diversité et la complexité des critères techniques à prendre en compte pour aboutir à la commercialisation d’une composition qui réponde à une attente durable du marché.

Les écueils actuels d’une approche raisonnée de la formulation restent nombreux. Mais ils sont parfaitement identifiés :

  • Exigences des consommateurs parfois difficiles à cerner

    Le client, qu’il soit industriel ou particulier, n’achète plus simplement des produits. Il exige de son fournisseur une offre de service individualisée, c’est-à-dire du « sur mesure », mais au prix du « prêt-à porter », et avec des garanties croissantes de sécurité et du durabilité difficiles à concilier. L’analyse de cette demande suppose par conséquent un savoir-faire de marketing et des compétences techniques pour traduire ces exigences en spécialités commerciales.

  • Bases scientifiques et technologiques encore trop empiriques

    Pour répondre à cette attente, le formulateur doit simultanément :

    • choisir les matières actives et les auxiliaires, alors que les relations structure/fonction, c’est-à-dire le mode d’action des produits utilisés, ainsi que les interactions entre les produits ne sont pas toujours clairement établies ;

    • faire appel à des concepts physico-chimiques et à des technologies qui ne sont pas toujours parfaitement maîtrisés et qui se sont développés de manière trop indépendante ;

    • utiliser des méthodes d’évaluation pour anticiper les propriétés d’usage selon des tests de métier reproductibles qui s’avèrent davantage descriptifs qu’explicatifs de la propriété recherchée.

  • Dialogue entre partenaires concernés encore insuffisant

    L’insuffisance...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - DE GENNES (P.G.), BADOZ (J.) -   Les objets fragiles.  -  Plon, Paris (1994).

  • (2) -   Kirk-Othmer encyclopedia of chemical technology  -  . Wiley, New York, 4e éd. (1991-1998).

  • (3) - PERRIN (R.), SCHARFF (J.P.) -   Chimie industrielle 1 et 2.  -  Masson, Paris (1993).

  • (4) -   Ullmann’s encyclopedia of industrial chemistry.  -  VCH, Weinheim, 5e éd. (à partir de 1985).

  • (5) - ASH (H.), ASH (I.) -   Concise encyclopedia of industrial chemical additives.  -  E. Arnold, Hodder & Stoughton Publishers, Sevenoaks (1991).

  • (6) - KARLESKIND (A.) -   Manuel des corps gras.  -  Lavoisier, Paris (1992).

  • (7)...

DANS NOS BASES DOCUMENTAIRES

    Ouvrages généraux

    DI MEGIO (J.M.) - La matière molle. - Traité Sciences fondamentales A 1195, vol AF4 (1994).

    Industries de formulation

    ADAM (M.) - BENSIMHON (J.) - COQUILLAT (G.) - DARDARE (J.) - DREUX (G.) - FERRIOT (J.F.) - GORISSE (F.) - LESAGE (R.) - PAILLÈRE (A.M.) - TERRIER (P.) - VÉNUAT (M.) - Variétés de béton et constituants. - Traité Construction C 2210, vol C 2II (1984).

    AYEL (J.) - Lubrifiants : Généralités. - Traité Génie mécanique B 5340a, vol B5II (1996).

    AYEL (J.) - Lubrifiants : Propriétés et caractéristiques. - Traité Génie mécanique B 5340, vol B5II (1996).

    AYEL (J.) - Lubrifiants : Constitution. - Traité Génie mécanique BM 5341, vol B5II (1997).

    BERTHIER (J.) - Granulats et liants routiers. - Traité Construction C 903, vol C1 (1992).

    CARETTE (L.) - POUCHOL (J.M.) - Silicones SI. - Traité Plastiques et Composites A 3475, vol AM3 (1995).

    CARETTE (L.) - Stabilisants. - Traité Plastiques et Composites A 3232, vol AM1 (1992).

    CARETTE (L.) - Généralités sur les adjuvants. - Traité Plastiques et Composites A 3230, vol AM1 (1993).

    COGNARD (P.) - Colles et adhésifs pour emballages. - Traité de l’Entreprise industrielle A 9825, vol AG3 (1994).

    COGNARD (P.) - Colles et adhésifs pour le bâtiment. - Traité Construction C 960, vol C1 (1990).

    DEFOSSE (R.) - Colorants et pigments. - Traité Plastiques et composites A 3233, vol AM1 (1991).

    DENAPE (J.) - Céramiques à usages mécaniques et thermomécaniques. - Traité Plastiques et Composites AM 2010, vol AM5 (1996).

    DONZÉ (J.J.) - Colorants textiles. - Traité Constantes physico-chimiques K 350, vol K3...

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