Présentation
En anglaisAuteur(s)
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Philippe LAFON : Président-directeur général de France Ponte SA
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François LAFON : Docteur vétérinaire - Administrateur de France Ponte SA et du Centre avicole de l’Île-de-France
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Lire l’articleINTRODUCTION
L’aviculture n’est plus le métier d’aventurier du début du XXe siècle et la production de l’œuf, qui demande des investissements considérables, tant intellectuels que financiers, est devenue une industrie très importante. C’est sur cette industrie moderne que la production des ovoproduits a pu se développer, souvent initiée par des aviculteurs soucieux de rechercher des produits à valeur ajoutée plus forte que celle du banal œuf en coquille.
À l’industrie déjà ancienne de la casserie d’œufs succède aujourd’hui une activité industrielle qui emploie les technologies les plus évoluées du domaine de la biochimie, du froid, de la physique et de la mécanique pour inventer, mettre au point, fabriquer, conserver et distribuer de nouvelles présentations de l’œuf et de nouveaux produits dérivés d’une innovation fertile et prometteuse.
Dans le monde entier, une industrie puissante produit des œufs et transforme une part croissante de ces œufs en ovoproduits.
La France, leader européen dans le domaine de la sélection avicole, utilise les techniques et les matériels les plus évolués et a mis au point les machines et les procédés les plus performants du monde pour augmenter la productivité, abaisser les prix de revient et améliorer la qualité des ovoproduits.
Or cette tendance au développement de l’aviculture et de l’utilisation des ovoproduits va s’accélérer en Europe de l’Est, sur tout le continent asiatique, en Amérique du Sud et en Afrique, car il faut mieux nourrir les peuples, et l’œuf présente d’indéniables avantages tant sur le plan nutritionnel qu’économique.
Ces pays peuvent avoir intérêt à s’inspirer des réalisations décrites dans cet article et de l’expérience acquise pour éviter les échecs et aussi ne pas tout réinventer.
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7. L’avenir
Comme le lait, l’œuf sera l’objet d’une accélération des recherches sur le cracking, l’extraction de matières premières intéressantes et la recomposition de nouveaux produits alimentaires ou pharmaceutiques à partir d’elles.
Concentré de toutes les matières premières nécessaires à la vie, il offre un vaste domaine à la curiosité des chimistes, biochimistes et ingénieurs de l’agroalimentaire (figures 3, 4, 5).
On peut penser que les généticiens ont, avec la poule, un matériel de choix et que de nombreux travaux vont porter sur la modification du génome de la poule, changeant radicalement avec les méthodes de sélection plus traditionnelles utilisées jusqu’alors. On peut imaginer que, en matière d’œufs, on verra non seulement évoluer fortement les performances de la production, mais encore que l’œuf lui-même subira des modifications dans sa composition même pour répondre aux besoins supposés du marché. La poule est un matériel génétique de choix car on dispose d’effectifs homogènes en nombre très important et d’une vitesse de reproduction assez grande. Ces travaux supposent des moyens intellectuels et financiers, des frais de recherche considérables qu’il faut pouvoir amortir sur une clientèle mondiale. Il est assez significatif de voir que la sélection avicole est actuellement déjà entre les mains de grands groupes souvent pharmaceutiques qui disposent des moyens nécessaires et pressentent les besoins alimentaires du futur.
Sur le plan alimentaire, l’œuf est le produit qui a le meilleur rapport qualité/prix. Un produit alimentaire équilibré, sans déchets, produit à 6 ou 8 F le kilogramme grâce à un excellent indice de transformation de l’aliment par la poule. Deux kilogrammes d’aliment équilibré suffisent pour produire un kilogramme d’œufs, ce qui mérite qu’on se penche sur sa valorisation.
La naissance de nouvelles techniques qui permettront de modifier la texture, l’odeur, la saveur, la couleur et plus généralement les propriétés physiques et organoleptiques du produit nous autorisent à rêver.
Il n’y a pas d’interdit religieux et l’œuf jouit d’une bonne image auprès du consommateur : c’est un des rares produits dont la qualité est meilleure aujourd’hui qu’autrefois grâce aux progrès de l’hygiène,...
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L’avenir
ANNEXES
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Les chiffres de la production
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Production française
La France est le premier producteur d’œufs de l’Union européenne avec une production actuelle de plus de 15 milliards d’œufs, soit près de 20 % de la production communautaire. En 40 ans, l’aviculture française est devenue l’une des plus modernes et dynamiques du monde (tableau ).
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Production européenne
La production européenne en 1996 (en milliers de tonnes) et hors œufs à couver est donnée dans le tableau .
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Perspectives de la production des œufs dans la CEE
La réalisation de l’Union européenne et la poursuite du marché commun agricole s’est accompagné de l’arrivée de nouveaux producteurs importants comme l’Espagne qui dispose souvent de fortes structures capitalistiques. Demain si l’élargissement de la CEE s’étend à des pays agricoles importants comme la Pologne ou la Hongrie et si l’augmentation de production concomitante n’est pas utilisée pour l’élévation du niveau de vie des pays d’Europe centrale, on risque de se trouver confronté, en France, à des problèmes importants de surproduction. Dès maintenant d’ailleurs, des groupes européens développent des productions...
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