Présentation

Article

1 - CADRE GÉNÉRAL

2 - FONDEMENTS DE LA STÉRÉOLITHOGRAPHIE : ORIGINE DES PROCÉDÉS 2D1/2

3 - PROCÉDÉS DE FABRICATION

4 - AMORÇAGE PHOTOCHIMIQUE

5 - AMPLIFICATION PAR RÉACTION EN CHAÎNES DE POLYMÉRISATION

6 - DÉFORMATIONS LORS DE LA POLYMÉRISATION PHOTOCHIMIQUE

7 - RÉSINES DE STÉRÉOLITHOGRAPHIE

8 - CONTEXTE INDUSTRIEL

9 - CONCLUSION

10 - GLOSSAIRE

11 - SYMBOLES

Article de référence | Réf : BM7910 v1

Déformations lors de la polymérisation photochimique
Stéréolithographie par photopolymérisation

Auteur(s) : Jean-Claude ANDRÉ

Relu et validé le 02 juin 2021

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

Version en anglais English

RÉSUMÉ

La stéréolithographie par photopolymérisation d’une résine liquide est la première technologie de fabrication additive brevetée en 1984. Il s’agit d’une photopolymérisation d’une résine résolue en surface, l’objet souhaité étant fabriqué couche par couche (d’où l’expression de fabrication additive). Cet article présente les principes de cette technologie, les différents procédés et leurs limitations et, quand c’est possible, des moyens de les contourner. Cette technologie optique dispose d’un champ d’applications très important même si les autres méthodes de fabrication additive tentent de supplanter la méthodologie historique, limitée par l’utilisation de matériaux spécifiques.

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

Auteur(s)

  • Jean-Claude ANDRÉ : Directeur de recherche au CNRS LRGP – UMR7274 CNRS-UL, Nancy, France

INTRODUCTION

La fabrication additive, créée dans les années 1980-1990, possède aujourd’hui sept technologies de base. Si toutes reposent sur un principe d’addition de volumes élémentaires appelés voxels, la première (en 1984) est liée à une photopolymérisation résolue dans l’espace, d’une résine induite par de la lumière, provenant de lasers UV ou IR. Elle est appelée stéréophoto lithographie ou plus simplement Stéréo Lithographie (SL).

Le procédé consiste à polymériser une couche de monomère liquide par de la lumière selon un tracé informatisé, puis à déposer une deuxième couche polymérisée selon le même principe, etc. La pièce se construit ainsi de proche en proche. Depuis, le procédé dit « à un photon » s’est amélioré à la fois en termes de procédé et de résines monomériques, le choix des sources lumineuses s’étant diversifié. De plus, ce qui était difficilement envisagé à l’époque, a pu être démontré : une polymérisation dite « à deux photons » induite par des lasers pulsés évite, comme le montre l’article, de passer par une étape complexe de mise en place de couches de résines. Les principes y sont définis avec l’émergence de contraintes optiques, chimiques, physiques, informatiques, et avec des propositions de compromis acceptables qui permettent aujourd’hui de maintenir la stéréolithographie dans le rang de tête des sept technologies de base de la fabrication additive.

L’article se termine par une présentation d’une liste (non exhaustive) des fabricants de machines de stéréolithographie.

Un glossaire et un tableau de symboles sont présentés en fin d’article.

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 92% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-bm7910


Cet article fait partie de l’offre

Travail des matériaux - Assemblage

(175 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Présentation
Version en anglais English

6. Déformations lors de la polymérisation photochimique

Considérons un voxel parapéllipédique placé contre la paroi de la cuve de photopolymérisation, collé à cette paroi, sa déformation se fera au moment où la lumière entraînera la polymérisation sur la partie libre. Comme celle-ci est absorbée selon une loi exponentielle (Beer-Lambert), les éléments supérieurs polymérisent plus vite que ceux qui se trouvent dans les couches profondes et, par suite, se déforment plus rapidement ; c’est ce que montre la figure 27 concernant le principe d’une modélisation de la déformation temporelle d’un voxel, et la figure 28 correspondant aux résultats d’une simulation faisant l’hypothèse d’un retrait de 0,15 en pourcentage illustrant semi-quantitativement le phénomène d’anisotropie du retrait.

Sur cette base, il est possible de faire l’hypothèse que l’on fabrique une poutre horizontale semi-libre à la surface du fluide réactif voxel après voxel (déplacement du faisceau lumineux par pas et non en continu). Comme ces éléments s’attachent les uns aux autres, l’histoire du premier va jouer sur la forme et la position du second, etc. C’est ce que montre la figure 29 illustrant, dans cet exemple caricatural, l’effet du retrait sur la forme d’une poutre (on s’affranchit dans cette simulation des autres aspects physico-chimiques).

Pour pallier cet inconvénient, la première démarche est de rechercher s’il est possible de réduire le retrait volumique lors de la polymérisation induite par de la lumière. On atteint en partie cet objectif en remplaçant les monomères par des oligomères pour lesquels des retraits de quelques pour cent peuvent être obtenus. Toutefois, dans ces conditions, c’est la viscosité qui peut devenir un critère déterminant puisqu’elle joue sur le temps de mise en place des couches. Plusieurs innovations peuvent être engagées avec des résines spéciales (fournies par les fabricants disposant d’un couple retrait-viscosité optimisé) et des méthodes astucieuses de stabilisation des couches de résine ou de réalisation de couches en plusieurs étapes. La première consiste à fabriquer des voxels indépendants (figure 30), d’attendre que chaque voxel « perde sa mémoire », puis de polymériser...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 92% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Travail des matériaux - Assemblage

(175 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Déformations lors de la polymérisation photochimique
Sommaire
Sommaire

BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - ANDRÉ (J.C.), Le MÉHAUTÉ (A.), De WITTE (O.) -   « Dispositif pour réaliser un modèle de pièce industrielle ».  -  Brevet français n° 84 11 241, 16.07.1984 (1984).

  • (2) - VAEZI (M.), SEITZ (H.), YANG (S.) -   « A review on 3D micro-additive manufacturing technologies ».  -  Int. J. Adv. Manuf. Technol., 67, 1721-1754 (2013).

  • (3) - HAGUE (R.), REEVES (P.), JONES (S.) -   « Innovate UK – Mapping UK research and innovation in additive manufacturing »  -  <https://www.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/496991/CO307_Mapping_UK_Capability_AM_WL_Print_.pdf> (2016).

  • (4) - BOUFFARON (P.) -   « Impression 3D : Les prémisses d’une nouvelle (r)évolution industrielle »  -  ambassade de France aux Etats-Unis 48 pp. http://sf.france-science.org/wp-content/uploads/2014/11/SMM14_025.pdf (2014).

  • (5) - OBATON (A.F.), BERNARD (A.), TAILLANDIER (G.), MOSCHETTA (J.M.) -   « Fabrication...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 94% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Travail des matériaux - Assemblage

(175 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS