Jean-Claude ANDRÉ
DR CNRS - LRGP – UMR7274 CNRS-UL, 1, rue Grandville, 54000 Nancy – France
Le concept d’impression 4D désigne la création d’identités complexes aux dimensions temporelles et spatiales vastes. Ces objets présentent la spécificité d’évoluer en forme ou en fonctionnalité lorsqu’elles sont soumises à certaines stimulations. Découvrez les éléments actifs utilisés pour leur fabrication.
Les technologies de fabrication additive se sont développées très rapidement ces dernières années. Une grande diversité de matériaux, métalliques, polymères, céramiques et naturels permettent d’obtenir notamment des propriétés adaptées et augmentées. Le choix de ce matériau reste cependant un compromis complexe entre procédé et matière/matériau.
La fabrication additive offre de nouvelles possibilités de fabrication et de conception pour les objets du quotidien. Quels sont les apports de cette technologie à l'industrie mais également aux amateurs éclairés, les "makers", par le biais des Fab-Labs ?
L’impression 3D volumique permet de réaliser des objets 3D sans passer par l’étape de couches superposées en exploitant des procédés optiques non linéaires ou chimiques à seuils. Son principe est de localiser de l’énergie dans un volume et non sur une surface.
Et si la réalisation de tissus biologiques par fabrication additive introduisait une nouvelle conception de la santé ? Des procédés permettraient de déposer des suspensions cellulaires vivantes, dans l’objectif d’atteindre une forme et une fonctionnalité biologiques souhaitées.
Découvrez les principes, les différents procédés et les limitations de la première technologie additive. L’objet est fabriqué par photo-polymérisation résolue dans l’espace et induite par de la lumière, les couches successives de monomère liquide étant déposées selon un tracé informatisé.
Et s’il était possible de faire converger le domaine des technologies d’impression 3D et celui des matériaux adaptatifs ? Sans intervention humaine, ou sans l’intermédiaire d’un quelconque actionneur, un objet pourrait, en réponse à une stimulation énergétique, biochimique ou électromagnétique, modifier sa forme et/ou sa fonctionnalité.
Et si la fabrication additive était un candidat sérieux pour aider à la production future d’une nourriture saine et gastronomique ? Par l’ajout d’éléments, cette cuisine numérique apporte des originalités en termes de saveurs, de textures, de goûts et de performances.
Découvrez les nouvelles applications se développant autour de la fabrication additive, notamment le bio-printing, l’électronique 3D et le 4D printing, qui introduit une dimension temporelle. Une adéquation matériaux-procédé s’avère indispensable pour la réalisation de machines dédiées.
Les techniques de fabrication additive permettent d’éviter les pertes de matière. Cependant, l’offre de matériaux imprimables en 3D ne cessant de croître, le risque existe de générer au final un volume considérable de plastique non recyclé et gaspillé.
Découvrez les nouvelles applications se développant autour de la fabrication additive, notamment le bio-printing, l’électronique 3D et le 4D printing, qui introduit une dimension temporelle. Une adéquation matériaux-procédé s’avère indispensable pour la réalisation de machines dédiées.
Savez-vous qu’il est possible d’atteindre une fonctionnalité biologique précise au sein d’un tissu ou d’un organe par des procédés de dépôt de suspensions cellulaires ? Cette fabrication de tissus vivants résiste à certains verrous scientifiques et techniques.
L’industrie 4.0 vise la numérisation de l’usine. Mais aussi les nouvelles pratiques des « makers » s’inventent avec des formes de « débrouille » économique. Ils agissent avec des machines 3D de faible coût et exploitent les logiciels libres : alors, chacun avec un bon design peut utiliser des données numériques pour réaliser un objet. Ils s’appuient sur des principes d’économie ouverte qui reposent sur des contributeurs ne cherchant pas en premier lieu un profit immédiat et participent, souvent via des Fab-Labs, à l’attractivité des technologies 3D. On montre pourquoi et comment l’impression 3D favorise ce mouvement de cyberculture, avec des liens scientifiques, technologiques et commerciaux, possiblement conflictuels, avec les milieux plus traditionnels de la fabrication additive.