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1 - PRINCIPE GÉNÉRAL

2 - BROCHES POUR INTÉRIEUR

3 - BROCHES POUR EXTÉRIEUR

4 - DÉTERMINATION D’UNE BROCHE

5 - CONDITIONS D’UTILISATION

Article de référence | Réf : B7087 v1

Conditions d’utilisation
Outils coupants - Brochage

Auteur(s) : Claude BELLAIS

Date de publication : 10 janv. 1997

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INTRODUCTION

Si à l’origine le brochage n’était qu’une extension d’une opération de mortaisage concernant uniquement la simple réalisation de rainures de clavetage intérieur, le procédé va ensuite connaître améliorations et développements permettant d’obtenir toutes formes intérieures puis extérieures, parfois irréalisables par d’autres procédés.

Le brochage présente toujours une productivité et par suite un bilan économique le plaçant en tête par rapport aux autres procédés, cela dès que l’on aborde les moyennes et grandes séries. C’est ainsi que, dans beaucoup d’unités de production, il a pris le relais dans de nombreuses opérations réalisées auparavant par fraisage. C’est un procédé qui permet d’effectuer l’ébauche et la finition en une seule opération, d’obtenir formes et dimensions précises avec de très bons états de surface, enfin il assure une parfaite reproductibilité même après un nombre considérable de pièces brochées.

Pour fixer un ordre de grandeur, la part prise par les broches dans la totalité des dépenses en outils coupants affectés à l’usinage d’un groupe moteur‐boîte de vitesses automobile représente environ 15 % du total. Dans ce chiffre la part prise par les broches extérieures est » 55 %, celle prise par les broches intérieures » 35 % ; le reste, » 10 %, concerne les plaquettes et anneaux (ce dernier pourcentage est en augmentation suite à l’extension des nouveaux procédés de brochage au carbure, donc avec des plaquettes).

Nota :

Nous tenons à remercier les sociétés Safety et Varinelli (représentée en France par Dismo) pour leur contribution et la documentation fournie.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-b7087


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5. Conditions d’utilisation

5.1 Vitesses de coupe Vc

Compte tenu de la particularité du cycle de brochage : mouvement linéaire entraînant des masses importantes successivement accélérées, freinées, les vitesses sont longtemps restées très faibles. L’arrivée des nouvelles générations de machines hydrauliques et, surtout, à commande électromécanique a permis d’augmenter celles‐ci. Les valeurs suivantes constituent une base moyenne conseillée pour les broches tractées en acier rapide :

  • aciers  m/min » 4 à 8 m/m sur les broches poussées, valeurs en augmentation sur les nouvelles machines ;

  • aciers  ;

  • fontes (» 200 HB) » 8 m/min ;

  • aluminium » 10 à 40 m/min.

Nota :

le chiffre [ ] constitue des cas très particuliers.

Pour l’emploi de broches en carbure, Safety conseille les valeurs suivantes quand la brocheuse le permet :

  • aciers » 12 à 24 m/min ;

  • fontes » 30 à 34 m/min ;

  • aluminium » 25 à 30 m/min.

Si la vitesse a une influence directe sur le développement de l’usure sur la broche, elle agit également sur la formation et l’enroulement du copeau, les vibrations, les états de surface, aussi la valeur retenue ne le sera qu’après mises au point sur le poste.

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5.2 Lubrification

Elle a deux fonctions importantes en brochage : d’abord sur la broche, celle de refroidir l’arête de coupe et faciliter le glissement puis l’enroulement du copeau, ensuite pour tout le poste, celle d’évacuer tous les copeaux et assurer la propreté des appuis de référence. C’est ainsi que, même sur des unités équipées en broches en carbure où la lubrification de la broche n’est pas nécessaire, un arrosage abondant est maintenu....

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