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Auteur(s)
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Claude BELLAIS : Ancien chef de section Méthodes de Renault SA
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Lire l’articleINTRODUCTION
Si à l’origine le brochage n’était qu’une extension d’une opération de mortaisage concernant uniquement la simple réalisation de rainures de clavetage intérieur, le procédé va ensuite connaître améliorations et développements permettant d’obtenir toutes formes intérieures puis extérieures, parfois irréalisables par d’autres procédés.
Le brochage présente toujours une productivité et par suite un bilan économique le plaçant en tête par rapport aux autres procédés, cela dès que l’on aborde les moyennes et grandes séries. C’est ainsi que, dans beaucoup d’unités de production, il a pris le relais dans de nombreuses opérations réalisées auparavant par fraisage. C’est un procédé qui permet d’effectuer l’ébauche et la finition en une seule opération, d’obtenir formes et dimensions précises avec de très bons états de surface, enfin il assure une parfaite reproductibilité même après un nombre considérable de pièces brochées.
Pour fixer un ordre de grandeur, la part prise par les broches dans la totalité des dépenses en outils coupants affectés à l’usinage d’un groupe moteur‐boîte de vitesses automobile représente environ 15 % du total. Dans ce chiffre la part prise par les broches extérieures est » 55 %, celle prise par les broches intérieures » 35 % ; le reste, » 10 %, concerne les plaquettes et anneaux (ce dernier pourcentage est en augmentation suite à l’extension des nouveaux procédés de brochage au carbure, donc avec des plaquettes).
Nous tenons à remercier les sociétés Safety et Varinelli (représentée en France par Dismo) pour leur contribution et la documentation fournie.
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Détermination d’une broche
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3. Broches pour extérieur
3.1 Domaine d’emploi
D’abord utilisées pour de simples opérations de dressage et de réalisation d’encoches, les broches pour extérieur sont désormais conçues pour exécuter toutes formes variées pouvant, dans un même passage, faire intervenir un nombre important d’éléments regroupés sur un même train. La figure 12 non exhaustive, montre quelques‐unes des formes pouvant être brochées soit unitairement, soit regroupées sur une même pièce quand on aborde des organes plus complexes tels que des bielles (corps et chapeaux), des grappes de chapeaux de palier, des crémaillères de direction, pour ne citer que quelques exemples pris dans l’automobile. À partir des années 70 un nouveau principe de brochage extérieur est venu compléter ces techniques : le brochage en pot de pièces cylindriques comme, par exemple, la réalisation de cannelures extérieures et même de dentures d’engrenage pour des productions de grandes séries.
HAUT DE PAGE3.2 Description générale
Les broches pour extérieur sont très souvent de section parallélépipédique, dont une des faces reçoit la partie active. Elles peuvent avoir aussi des sections différentes comme des sections cylindriques pour brocher des empreintes circulaires. Les broches sont fixées sur un support qui, lui‐même, est rapporté sur le coulisseau de la machine. Contrairement au brochage intérieur, ici la pièce est solidement fixée sur un montage. C’est très souvent le coulisseau porte‐broches qui se déplace, mais il arrive que ce soit l’inverse (pièce mobile) sur certaines grosses unités horizontales. La broche peut être conçue comme une broche d’intérieur avec une partie pour l’ébauche et l’autre pour la finition (en extérieur, il n’y a pas de zone de calibrage), mais, quand le train de broches devient important, on dispose alors de broches consacrées uniquement à l’ébauche puis d’autres affectées exclusivement à la finition.
HAUT DE PAGE3.3 Cycle opératoire
Le cycle se rapproche de celui du brochage intérieur, mais,...
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