Présentation
Auteur(s)
-
Roger GOJON : Ingénieur de l’École nationale d’électricité et de mécanique de Nancy - Ancien directeur technique de la Société industrielle des coussinets
Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.
Lire l’articleINTRODUCTION
Larticle « Critères de choix d’un palier. Présélection » a permis la définition d’un type de palier qui a priori s’accommode des conditions ambiantes imposées et pour lequel :
-
le coefficients de frottement statique et dynamique ;
-
les capacités de charge et vitesse ;
-
les aptitudes annexes, telles que précision de guidage, capacité à accepter les défauts d’alignement, encombrement, silence,
-
semblent acceptables.
Il y a lieu maintenant de valider cette solution, en principe la plus avantageuse financièrement. Il pourra néanmoins se faire que des solutions voisines soient finalement plus attractives et il sera toujours préférable d’essayer de confirmer son choix par référence à des mécanismes semblables existants ou par une analyse de la valeur portant sur les quelques solutions en balance.
Ainsi que le lecteur s’en rendra compte, cet article constitue un complément indispensable à l’article pour affiner rapidement la validité des choix initiaux. Se voulant d’usage aisé, il s’en tient largement aux principes et à des formules de calcul simplifiées. Les renvois aux articles de la collection traitant du même sujet permettront des calculs de validation encore plus exacts. Comme cela sera dit maintes fois, ces calculs devront finalement être confirmés par le fournisseur de paliers qui est le seul à connaître certaines caractéristiques indispensables à une bonne approche du problème (coefficient de frottement, conductivité thermique, etc.).
VERSIONS
- Version archivée 1 de févr. 1984 par René BOUDET
DOI (Digital Object Identifier)
CET ARTICLE SE TROUVE ÉGALEMENT DANS :
Accueil > Ressources documentaires > Mécanique > Fonctions et composants mécaniques > Guidage mécanique > Critères de choix d’un palier. Validation > Conditions particulières d’emploi
Accueil > Ressources documentaires > Génie industriel > Conception et Production > Matériaux et technologies en conception > Critères de choix d’un palier. Validation > Conditions particulières d’emploi
Cet article fait partie de l’offre
Frottement, usure et lubrification
(92 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Un Parcours Pratique
Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses
Doc & Quiz
Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive
Présentation
9. Conditions particulières d’emploi
9.1 Gaz autres que l’air. Vide
-
Gaz ambiants autres que l’air : le problème est si vaste qu’il ne peut être traité qu’en recommandant de :
-
s’adresser à des spécialistes pour les aspects corrosion ;
-
considérer les risques de condensation et de revaporisation, les effets de la viscosité sur la portance, les risques d’inflammation du gaz au contact du palier éventuellement échauffé par grippage et, avec des gaz chargés en poussières abrasives, protéger par les paliers par des joints.
-
-
Vide (, § 6.1) : le vide prohibe l’emploi de graisses ou d’huiles qui se vaporiseraient. Il faut donc utiliser des matériaux à base de lubrifiant solide. Pour les roulements, il faut prévoir des cages et/ou traitements spéciaux. Par ailleurs, l’évacuation de chaleur par convection ne se fait plus. Il faut l’effectuer par des circulations de fluide dans les arbres et/ou logements.
9.2 Liquides autres que l’huile
-
Eau (, § 6.4) : les cas de paliers immergés sont nombreux. Ils peuvent fonctionner :
-
en contact direct, il faut des matériaux type M1. L’évacuation thermique est favorisée et on peut accepter des pv majorés par rapport au fonctionnement dans une ambiance gazeuse mais le taux d’usure est modifié ;
-
en régime fluide, il faut bien prendre en compte la viscosité plus faible que celle de l’huile, les matériaux seront du type M1 pour arrêts et départs. Toutes les pièces doivent être prévues en version antirouille pour éviter la formation d’abrasifs et la dégradation des états de surface.
-
-
Solvants : ils évacuent le lubrifiant d’où, à nouveau, l’utilisation de matériaux type M1. Comme pour l’eau, ils peuvent fonctionner en régimes contact direct ou fluide.
Voir risques de corrosion et d’inflammation.
-
Liquides autres : consulter les spécialistes sur les aspects de viscosité, des risques de corrosion ou d’explosion, des abrasifs véhiculés.
Cet article fait partie de l’offre
Frottement, usure et lubrification
(92 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Un Parcours Pratique
Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses
Doc & Quiz
Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive
Conditions particulières d’emploi
Cet article fait partie de l’offre
Frottement, usure et lubrification
(92 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Un Parcours Pratique
Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses
Doc & Quiz
Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive