Présentation

Article

1 - POINT SUR LA RÈGLEMENTATION DU BOIS AU CONTACT DES ALIMENTS

2 - LES EMBALLAGES EN BOIS POUR LE CONTACT ALIMENTAIRE : ÉLÉMENTS DÉTERMINANTS

  • 2.1 - Le matériau
  • 2.2 - Les composés du matériau bois
  • 2.3 - L’aliment en contact
  • 2.4 - La température et l’humidité relative
  • 2.5 - Corrélation entre les conditions réelles et de tests

3 - EXEMPLES D’ÉTUDES – ENJEUX INDUSTRIELS

4 - CONCLUSION

5 - GLOSSAIRE

Article de référence | Réf : AG6529 v1

Exemples d’études – Enjeux industriels
Alimentarité des emballages en bois

Auteur(s) : Florence FRICOTEAUX, Florence AVIAT, Nadia OULAHAL

Date de publication : 10 sept. 2018

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

Version en anglais English

RÉSUMÉ

Excepté pour les applications traditionnelles où le bois est utilisé comme matériau de bonification, les caractéristiques organoleptiques ou microbiologiques du produit final résultant d’échanges recherchés entre le bois et l’aliment en contact, le bois comme tout autre matériau au contact des aliments doit répondre au principe d’inertie. Le bois ne doit donc, ni modifier les propriétés organoleptiques de l’aliment, ni céder de constituants susceptibles de présenter un danger pour la santé humaine. Après une présentation des principes de la réglementation, les possibilités et les limites de leur application aux emballages en bois destinés au contact alimentaire sont présentés et discutés en considérant l’évaluation de leur inertie chimique et microbiologique.

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

Auteur(s)

  • Florence FRICOTEAUX : Maître de Conférences, ESIReims (École Nationale Supérieure d’Ingénieurs de Reims) – URCA (Université de Reims Champagne Ardennes) (Reims, France)

  • Florence AVIAT : Docteur en Sciences, fondatrice et Présidente YouR ResearcH – Bio-Scientific (Nantes, France)

  • Nadia OULAHAL : Maître de Conférences (HDR), IUTLyon1, BioDyMIA (Bioingénierie et Dynamique Microbienne aux Interfaces Alimentaires), Université Lyon 1 (Bourg en Bresse, France) - Membre du RMT Chlean Pass.

INTRODUCTION

Le bois, matériau ancien, est toujours utilisé de nos jours en tant que matériau d’emballage et matériau entrant dans la fabrication d’objets destinés à être au contact de produits alimentaires.

Dans le domaine de l’agro-alimentaire, le bois se retrouve dans la composition d’objets destinés à la manipulation de produits alimentaires, tels que les planches à découper, les ustensiles de cuisines (couverts, plats,…).

Il entre dans la fabrication d’emballages dits « légers », mais également plus rarement d’emballages dits « lourds ».

Les emballages légers sont :

  • les cagettes utilisées pour les fruits et légumes ;

  • les bourriches utilisées pour les produits de la mer (poisson et fruits de mer) ;

  • ou les boîtes à fromage.

Les emballages lourds sont :

  • les caisses ;

  • les pallox ;

  • les palettes utilisées pour le stockage et le transport de certains fruits en vrac.

Dans ces trois cas, le bois est utilisé pour présenter, manipuler, stocker ou transporter, et ne doit pas libérer de substances susceptibles de modifier le contenu (garantir une inertie organoleptique et chimique, et ne pas être vecteur de micro-organismes indésirables).

Lorsqu’il est utilisé en tant que matériau de bonification pour la fabrication de fûts destinés à la maturation du vin, de gerles pour ensemencer le lait avant la fabrication de fromages, de planches d’affinage pour certains fromages, le bois influe sur les caractéristiques organoleptiques ou microbiologiques du produit final résultant d’échanges entre le bois et le produit alimentaire en contact.

Excepté pour la filière viticole, le bois fait l’objet d’une concurrence par les emballages plastique et carton, notamment due à la réglementation très détaillée et actualisée de ces deux matériaux depuis une bonne trentaine d’années. En effet, la règlementation du bois au contact alimentaire, et donc son aptitude au contact alimentaire, est mal identifiée, d’où l’importance de faire un point sur l’alimentarité du bois.

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 95% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-ag6529


Cet article fait partie de l’offre

Bois et papiers

(58 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Présentation
Version en anglais English

3. Exemples d’études – Enjeux industriels

Ces dernières années, des travaux scientifiques et techniques sur le bois ont confirmé le principe d’inertie microbiologique, chimique et organoleptique vis-à-vis de l’aliment qu’il contient, ce qui permet de répondre aux attentes des consommateurs, aux attentes de l’industrie agro-alimentaire et de la distribution par rapport à la maîtrise de la sécurité alimentaire des emballages en bois.

Les tests d’inertie sont réalisés dans les conditions simulant celles pour lesquelles le matériau bois doit être utilisé.

3.1 Inertie microbiologique

HAUT DE PAGE

3.1.1 Méthodes d’analyses microbiologiques du bois – MCDA

Ce paragraphe permet d’informer toutes les personnes effectuant des analyses des MCDA sur les outils méthodologiques disponibles afin d’évaluer le statut microbiologique du matériau bois destiné au contact alimentaire direct.

Il existe :

  • des méthodes dites « non-destructives » ne nuisant pas aux surfaces avant l’analyse microbiologique (§ 3.1.1.1) ;

  • des méthodes « destructives » qui pourraient endommager les surfaces cibles, mais cependant nécessaires lors de certains contrôles (§ 3.1.1.2).

HAUT DE PAGE

3.1.1.1 Les méthodes « non-destructives » adaptées au bois :

  • Méthode par empreinte

    Le but est de réaliser une empreinte de micro-organismes présents sur la surface solide d’intérêt.

    L’avantage de cette méthode est d’être utilisée sans préparation d’échantillon. Cependant, la surface testée doit être...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 95% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Bois et papiers

(58 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Exemples d’études – Enjeux industriels
Sommaire
Sommaire

BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - STEVANOVIC (T.), PERRIN (D.) -   Chimie du bois.  -  Presses Polytechniques et Universitaire Romandes (2009).

  • (2) - SJOSTROM (E.) -   Wood Chemistry : Fundamentals and Applications.  -  Second Edition, San Diego, Academic Press Inc (1993).

  • (3) - MONTIBUS (M.), ISMAÏL (R.), MICHEL (V.), FEDERIGHI (M.), AVIAT (F.), LE BAYON (I.) -   Assessment of Penicillium expansum and Escherichia coli transfer from poplar crates to apples,  -  Food Control, 60, 95-102 (2016).

  • (4) - ISMAIL (R.) -   Bois et contact alimentaire : de la méthodologie d’extraction des micro-organismes à partir du bois à l’évaluation du transfert microbiologique aux aliments cibles.  -  Thèse de l’École nationale vétérinaire, agroalimentaire et de l’alimentation de Nantes-Atlantique (Oniris) (2015).

  • (5) - NERIN (C.), ALFARO (P.), AZNAR (M.), DOMENO (C.) -   The challenge of identifying non-intentionally added substances from food packaging materials : A review.  -  Analytica Chimica Acta 775 14-24...

1 Outils logiciels

HAUT DE PAGE

2 Normes et standards

NIMP 15 (2003), Norme Internationale pour les Mesures Phytosanitaires N° 15

Norme ISO 20752 (2007), Bouchon en liège – Dosage du 2,4,6-trichloroanisole (TCA) relargable.

ISO/FDIS 18593 (2018), Microbiology of food and animal feeding stuffs – Horizontal methods for sampling techniques from surfaces using contact plates and swabs. Genève, Switzerland.

HAUT DE PAGE

3 Réglementations

RÈGLEMENT (CE) No 1935/2004 du 27 octobre 2004, concernant les matériaux et objets destinés à entrer en contact avec des denrées alimentaires et abrogeant les directives 80/590/CEE et 89/109/CEE

RÈGLEMENT (CE) No 2023/2006 du 22 décembre 2006, relatif aux bonnes pratiques de fabrication...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 93% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Bois et papiers

(58 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS