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Article

1 - PRINCIPE DE COTATION

2 - COTES

3 - ZONES DE TOLÉRANCES

4 - SYSTÈME DE RÉFÉRENCES

5 - ENTITÉS SPÉCIFIÉES COMPOSÉES

6 - SYNTHÈSE

7 - CONCLUSION

8 - ANNEXES

9 - GLOSSAIRE

Article de référence | Réf : AG2464 v1

Principe de cotation
Bases de la cotation ISO avec approche fonctionnelle

Auteur(s) : Bernard ANSELMETTI

Date de publication : 10 déc. 2018

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NOTE DE L'ÉDITEUR

La norme NF ISO 965-1 (E03-051) du 09/11/2013 citée dans cet article a été remplacée par la norme NF ISO 965-1/A1 : Filetages métriques ISO pour usages généraux - Tolérances - Partie 1 : principes et données fondamentales (décembre 2021)
Pour en savoir plus, consultez le bulletin de veille normative VN2112 (Décembre 2021).

27/01/2022

RÉSUMÉ

Le langage de cotation des normes ISO (cotes, éléments tolérancés, zones de tolérances, systèmes de références, groupe, entité combinée et répétition) est décrit en développant la signification physique des nouveaux modificateurs introduits par les dernières normes. L’approche proposée ici respecte les normes mais adopte une présentation originale dans le contexte de la chaîne numérique 3D, en intégrant la problématique de métrologie avec un nombre limité de points mesurés.

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Auteur(s)

  • Bernard ANSELMETTI : Ancien Professeur des universités - Université Paris Saclay (Cachan, France)

INTRODUCTION

Les normes ISO de cotation sont aujourd’hui reconnues et indispensables pour établir les dessins de définition contractuels entre les entreprises, surtout dans le contexte des échanges internationaux. Le format général d’écriture de ces spécifications de cotation à l’aide d’un cadre de tolérance n’a pas changé, mais les nouveaux modificateurs, les nouveaux critères d’association des références et des surfaces spécifiées apportent une véritable révolution dans l’approche de cotation, en permettant maintenant l’expression au juste nécessaire du comportement des assemblages et des exigences fonctionnelles pour maximiser les tolérances et réduire les coûts de contrôle.

Depuis les années 2000, les concepteurs, les fabricants et les métrologues ont appris à manipuler des spécifications avec des symboles définis dans les normes valides à la date de rédaction de cet article, entre autres, NF EN ISO 1101 : 2017, NF EN ISO1660 : 2017, NF EN ISO 2692 : 2015 et NF EN ISO 5459 : 2011 et NF EN ISO 5458 : 1999.

Depuis 2011, les normes ont ajouté un très grand nombre de modificateurs et changé le sens de certaines spécifications pourtant très utilisées. Les projets de normes DIS 5459.2 : 2017, WD 2692 : 2018 et DIS 5458 : 2017 imposent de nouveaux changements. Comme une spécification doit être lue selon les normes en vigueur à la date de création du dessin, il y aura inévitablement des problèmes, surtout durant la phase transitoire d’installation de ces nouvelles normes dans les entreprises.

Ce document de synthèse est très incomplet et ne peut pas remplacer les milliers de pages contenues dans la trentaine de normes dédiées à la cotation. Seuls les documents publiés par l’ISO donnent les définitions officielles pour régler les éventuels litiges.

Les normes sont très compliquées, encore incomplètes, parfois inutilement contraignantes et parsemées d’erreurs ou d’incohérences notamment dûs au décalage des publications. Malgré ces points faibles, le langage de cotation ISO est un outil formidable qui doit être largement utilisé.

Pour expliquer simplement ce langage, cet article présente les principes fondamentaux et les dernières évolutions en privilégiant les écritures les plus utiles et les plus robustes face aux changements de significations récents ou prévisibles.

Les définitions sont données dans le contexte de la chaîne numérique CAO 3D, en s’appuyant sur les besoins fonctionnels, ce qui permet de bien identifier les domaines d’emploi des spécifications et des modificateurs. En particulier, les définitions des normes considèrent un ensemble continu de points sur l’intégralité des surfaces. En pratique, l’indentification se fait par un ensemble limité de points. Il est donc impératif d’aménager les définitions pour en permettre l’exploitation dans la vraie vie.

Cet article respecte rigoureusement la signification normalisée des symboles, même si l’expression est parfois sensiblement différente ou simplifiée dans un but pédagogique. Des extensions et des simplifications hors normes, signalées dans le texte, sont proposées lorsqu’elles sont nécessaires pour répondre à certains besoins des concepteurs non couverts par les normes actuelles. Compréhensibles par un métrologue, ces aménagements sont exploitables avec les logiciels actuels, mais peuvent poser des difficultés aux logiciels de métrologie visant la génération automatique des gammes de mesure, tant que ces nouveautés ne seront pas implémentées.

Avec l’approche CAO actuelle, le concepteur a une image numérique idéale de la pièce définie par le modèle nominal. Les assemblages sont également constitués de pièces nominales. La fabrication vise à réaliser cette pièce nominale, mais il y a des dispersions en cours de fabrication. La conformité d’une pièce réelle est validée lorsque chaque surface réelle est comprise dans une zone de tolérance définie par rapport à la surface nominale correspondante.

Ce premier article présente les spécifications classiques les plus courantes.

Un seconde article [AG 2 465] propose des indications complémentaires pour représenter le plus fidèlement possible les conditions de fonctionnement particulières du mécanisme, par exemple pour prendre en compte des déformations ou des mobilités dans le mécanisme.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-ag2464


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1. Principe de cotation

1.1 Terminologie du tolérancement

  • Dessin de définition

    Un dessin de définition décrit complètement, et sans ambiguïté, la pièce. C’est un document contractuel entre le client et le fournisseur.

    Aujourd’hui, avec les logiciels de CAO 3D, le dessin de définition est un modèle numérique qui décrit la forme nominale de la pièce et la cotation 3D établie selon les normes ISO. Certains éléments géométriques complémentaires de cotation, comme les contours des zones partielles, les éléments de situation et les plans d’annotation, sont attachés au modèle nominal.

    La figure 1 a représente un modèle CAO 3D qui décrit la pièce idéale en dimension moyenne utilisée, par exemple, pour le calcul de structure ou pour faire l’assemblage du produit en CAO.

    Les dimensions, les distances, les angles de la pièce peuvent être mesurés sur le modèle nominal. Il n’est donc pas nécessaire d’afficher toutes les dimensions théoriquement exactes (cotes encadrées). Ce modèle peut être présenté dans différentes vues pouvant être imprimées (figure 1 b ). Ces vues comportent de préférence les dimensions et les angles théoriquement exacts pour que les spécifications puissent facilement être lues, à l’atelier par exemple. Les surfaces désignées par des noms sur le modèle nominal sont facilement identifiables sur la pièce réelle.

    En métrologie, la pièce réelle peut être mesurée par exemple avec un marbre et des comparateurs. Sur une machine à mesurer tridimensionnelle, les coordonnées des points Mi de chaque surface sont obtenues dans le repère mesure de la machine à mesurer (figure 1 c ).

    La signification des spécifications est indépendante des cotes et des contraintes choisies pour construire le modèle nominal en CAO. Chaque face de la pièce est identifiée indépendamment des autres par rapport à un unique repère CAO.

    Par exemple, un plan est défini par un point et un vecteur normal à la surface, orienté hors matière. Un cylindre est défini par un point de l’axe et un vecteur porté...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - ANSELMETTI (B.) -   Tolérancement.  -  Éditions Hermes Sciences, Lavoisier, Vol. 1 : Langage des normes ISO de cotation, 252 p. (2007).

  • (2) - ANSELMETTI (B.) -   Tolérancement.  -  Éditions Hermes Sciences, Lavoisier, Vol 5 : Métrologie avec les normes ISO, 399p (2011).

  • (3) - RADOUANI (M.), ANSELMETTI (B.) -   Application d’un solveur à l’identification de surfaces réelles et au contrôle des spécifications ISO.  -  Revue Mécanique et Industrie, vol 4/3 p 249-258, juin 2003.

  • (4) - ANSELMETTI (B.), PIERRE (L.) -   Complementary writing of maximum and least material requirement with an extension to complex surfaces,  -  Procedia, CIRP 43 220 – 225 ELSEVIER (CIRP CAT 2016 Suède) (2016), https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01335595, doi : 10.1016/j.procir.2016.02.153

  • (5) - PIERRE (L.), ANSELMETTI (B.), ANWER (N.) -   On the usage of Least Material Requirement for Functional Tolerancing,  -  Procedia CIRP 44 (CIRP CAT 2018 Milan...

NORMES

  • Spécification géométrique des produits (GPS) – Système de codification ISO pour les tolérances sur les tailles linéaires – Partie 1 : bases des tolérances, écarts et ajustements - NF EN ISO 286-1 - 2010

  • Filetages métriques ISO pour usages généraux – Tolérances – Partie 1 : principes et données fondamentales - NF ISO 965-1 - 2013

  • Spécification géométrique des produits (GPS) – Tolérancement géométrique – Tolérancement de forme, orientation, position et battement - NF EN ISO 1101 - 2017

  • Spécification géométrique des produits (GPS) – Tolérancement géométrique – Tolérancement des profils - NF EN ISO 1660 - 2017

  • Spécification géométrique des produits (GPS) – Tolérancement géométrique – Exigence du maximum de matière (MMR), exigence du minimum de matière (LMR) et exigence de réciprocité (RPR) - NF EN ISO 2692 - 2015

  • Tolérances des éléments de fixation – Partie 1 : Vis,...

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