Bibliographie & annexes
Présentation
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RÉSUMÉ
L’objet de cette méthode est d’analyser l’efficacité des dépenses de personnel. L’analyse de l’efficacité du temps passé en maintenance est facile à mener sur le plan technique, mais elle est très délicate à réaliser sur le plan opérationnel. En effet le personnel de maintenance va facilement la percevoir comme une analyse de productivité. Or, le mot « productivité » est souvent assimilé par les salariés à une augmentation des cadences suivant les préceptes Tayloriens ou à la mise en place d’un système de surveillance. La philosophie de l’analyse de l’efficacité est tout autre. Il s’agit, non pas de voir comment on peut travailler « plus vite », mais comment on peut travailler « mieux », en éliminant toutes les causes de non – valeur ajoutée qui peuvent perturber au quotidien la bonne réalisation des interventions.
Disposer d’une maintenance efficace signifie « réaliser les activités de maintenance avec le moins de perte de temps possible ». Avoir les bons outils et les bonnes pièces au bon moment et au bon endroit, une bonne coordination entre corps de métier pour éviter des attentes inutiles, la correcte planification des travaux à réaliser et une bonne préparation en amont des interventions sont des exemples de leviers qui permettent d’assurer une bonne efficacité du temps passé par chacun.
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Rabah ACHEMAOUI : Directeur du département maintenance - Société Cofely Endel Groupe GDF SUEZ
INTRODUCTION
Beaucoup d'outils et de méthodes existent en maintenance pour optimiser le coût global de cette maintenance, comme par exemple la MBF (maintenance fondée sur la fiabilité) qui permet de construire ou d'optimiser un plan de maintenance en tenant compte des enjeux liés à la sécurité, à la qualité, à la disponibilité et aux coûts. En revanche, peu de choses concernent l'amélioration des organisations et processus maintenance.
La réorganisation des organisations et des processus de l'entreprise a des conséquences sur les clients internes et externes, mais aussi sur les coûts et la productivité de l'entreprise. Améliorer la productivité nécessite d'accélérer l'ensemble des processus inhérente à cette dernière. Réorganiser nécessite d'analyser et de repenser les processus pour accomplir plus rapidement et plus efficacement une meilleure performance.
Cette approche d'optimisation doit s'appliquer à la maintenance industrielle, car cette dernière est un service support de la production. Par contre, il faut l'aborder non pas sur l'aspect vitesse d'exécution qui peut générer des problèmes de qualité et de sécurité très graves, mais plutôt sur l'aspect des temps perdus lors de la réalisation des tâches de maintenance. Pour améliorer son efficacité opérationnelle, il faut d'abord commencer par identifier la part de Valeur ajoutée (VA) et la part de Temps sans valeur ajoutée (TSVA) dans les interventions de maintenance. Cette étape permet de disposer d'une vision très opérationnelle de l'efficience de l'organisation et des processus maintenance de l'entreprise. Ensuite vient l'étape de rechercher des solutions pour comprimer, voire annuler les TSVA. Les solutions couvrent l'ensemble des sujets liés à l'activité maintenance. Cela commence par l'organisation du temps de travail et des équipes, en passant par la redéfinition des différents processus mis en œuvre (préparation, réalisation, réception, mémorisation, fiabilisation, etc.) et aussi sur les moyens matériels mis à la disposition des techniciens de maintenance.
Un autre levier est une utilisation plus importante des nouveaux outils de la communication et de l'information (smartphones, tablettes, puces RFID, etc.) pour gagner en productivité et en efficacité. En effet, le numérique peut nous aider à intégrer dans une même structure toutes les composantes d'une intervention pour rendre la maintenance plus efficace.
L'expertise technique et scientifique de référence
MOTS-CLÉS
service maintenance et efficacité opérationnelle amélioration des organisations et des processus amélioration de la valeur ajoutée nouvelles technologies de l’information et de la communication Lean maintenance
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Analyse de la valeur des interventions de maintenance
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3. Conclusion
L'évolution des technologies numériques a bouleversé l'économie traditionnelle et actuellement, ce phénomène s'étend aussi à l'industrie. L'informatique est présente depuis longtemps dans les industries notamment via l'automatisation des équipements, des interfaces de communication homme/machine, des processus de conception qui alimentent directement la machine à commande numérique pour usiner les pièces. Tout cela a permis d'améliorer les performances des entreprises, mais aujourd'hui, nous sommes dans l'ère du numérique et de l'interconnexion.
Hier, les informations numériques étaient essentiellement exploitées par le marketing, ce qui a permis d'avoir des produits et des consommateurs connectés à l'Internet, mais demain l'usine et les techniciens seront aussi connectés. On parle maintenant de « smart industrie », « cyber-usine » ou « usine digitale ».
Le numérique bouscule tout à travers la mobilité et le temps réel. Cela apporte plus de flexibilité à nos outils de production, mais aussi des capacités nouvelles comme le contrôle à distance, l'autodiagnostic qui facilite la vie des techniciens de maintenance et améliore la productivité. À quand la machine qui informera automatiquement la maintenance qu'elle va avoir besoin d'une intervention, planifiera automatiquement l'intervention car celle-ci disposera d'un accès à la GMAO et aux plannings de charge des techniciens, réalisera sa propre consignation pour garantir la sécurité des techniciens, informera la « supply chain » des modifications de planning à cause d'une panne, enverra un lien Internet au responsable maintenance pour connaître l'état d'avancement des interventions, au directeur de l'usine pour avoir l'état de la production, au service commercial pour les éventuels retards afin d'en informer les clients, etc. ?
Les algorithmes et graphes associés au « big data » qui permettent de mieux connaître le comportement du consommateur vont aussi nous aider à connaître l'évolution de l'état des équipements. Cela va bouleverser nos approches concernant l'amélioration des outils et méthodes destinées à adapter les stratégies de maintenance.
Demain, la stratégie et le plan de maintenance seront revus en continu, en fonction de l'état des composants essentiels des équipements de production. Cette approche sera de type intégré pour non seulement optimiser la maintenance, mais aussi la production et la...
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BIBLIOGRAPHIE
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(1) - LAMOURI (S.), THOMAS (A.) - Juste à temps et qualité totale. - [AG 5 190] (1999).
-
(2) - GATTI (T.) - Total productive management. - [AG 4 840] (2003).
-
(3) - BILLAM (R.), PATHY (F.) - Amélioration continue de l'entreprise. - [AG 4 100] [AG 4 101] (2002).
-
(4) - BARDOU (L.) - Soutien logistique intégré. - [AG 5 380] (2000).
-
(5) - DESPUJOLS (A.) - Optimisation de la maintenance par la fiabilité (OMF). - [MT 9 310].
-
(6) - ARNOUX (H.) - Glossaire de la maintenance. - [MT 9 610] (2004).
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...
ANNEXES
AFIM – Association française des ingénieurs en maintenance http://www.afim.asso.fr/
SUPREME – SUstainable PREdictive Maintenance for Manufacturing Equipment https://www.supreme-fof.eu/cms/easysite/supreme/en/welcome-page
QR Code http://www.qrcode.com/en/history/
Gyropode http://www.segway.fr/p/metiers/ http://www.tout-sur-le-gyropode.com/IMG/pdf/Segway_Keolis.pdf
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