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1 - DE L’INTERNATIONAL À LA MONDIALISATION

2 - CONFIGURATION INTER-NATIONALE : LIBRE-ÉCHANGE, OMC ET ACR

3 - EUROPE ÉLARGIE

4 - ÉCONOMIE BASÉE SUR LA CONNAISSANCE ET SUR LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE

  • 4.1 - Rôle de la connaissance
  • 4.2 - Participation à l’économie globale
  • 4.3 - Veille économique et concurrentielle, intelligence économique : la place de la France et les outils disponibles

5 - INVESTISSEMENTS DIRECTS ÉTRANGERS (IDE)

Article de référence | Réf : AG1320 v1

Économie basée sur la connaissance et sur la propriété intellectuelle
Activités internationales de l’entreprise : la nouvelle donne

Auteur(s) : Anne DEYSINE

Date de publication : 10 janv. 2007

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RÉSUMÉ

Le contexte international actuel doit énormément à la mondialisation qui permet un libre-échange et une libération des restrictions sur des mouvements à échelle globale. Mais de nouveaux risques et enjeux font par la même occasion leur apparition. Cet article propose un récapitulatif des activités internationales de l’entreprise et de leurs nouvelles opportunités. Ainsi, les configurations internationales sont tout d’abord abordées, notamment la participation à l’économie globale. Une vision de l’Europe élargie est ensuite proposée : grandes dates, institutions, droit communautaire, etc. Puis, l’article se termine sur une analyse de l’économie basée sur la connaissance et sur la propriété intellectuelle, ainsi que sur les investissements directs étrangers.

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ABSTRACT

The current international environment is deeply indebted to globalization that has permitted free trade and the relaxation of restrictions of movement on a global scale. However, at the same time, new risks and issues have come into existence. This article provides an overview of the international activities of a company and their new opportunities. Thus, international configurations are initially discussed, particularly focusing on the global economy. A vision of an enlarged Europe is then proposed: key dates, institutions, community law, etc. The article concludes with an analysis of the economy based on knowledge and intellectual property, as well as foreign direct investment.

Auteur(s)

  • Anne DEYSINE : Juriste et diplômée de l’institut d’études politiques de Paris - Professeur à l’Université Paris X – Nanterre - Responsable du Master 2 Affaires internationales et négociation interculturelle

INTRODUCTION

Aborder aujourd’hui le nouveau contexte international, revient inévitablement à évoquer les thèmes de la mondialisation et de la globalisation, notions génériques qui se sont affirmées ces dernières années pour rendre compte de l’évolution du système international. Il s’agit de termes de plus en plus employés et sujets à de nombreuses polémiques. La globalisation a souvent une image soit très polémique et négative, soit réductrice et limitée à la simple expansion du « commerce ». Pourtant, le processus de globalisation ne saurait se réduire au libre-échange et englobe une libération des restrictions sur les mouvements des capitaux à une échelle globale. Il s’agit en effet de faciliter la circulation des hommes, des marchandises, des idées, et de prolonger l’accès aux investissements, aux ressources naturelles autrefois domaine exclusif des États. C’est pourquoi la vision globale de ce nouveau contexte donne naissance à de nouveaux risques, à de nouvelles opportunités et à de nouveaux enjeux aussi bien au niveau micro et macro-économique que politique ou social. Les inégalités par exemple sont, aussi bien à l’échelle du globe qu’au niveau individuel et des États, au centre des préoccupations. L’évolution du contexte global les augmente-t-elle ? Faut-il continuer à développer les échanges pour les réduire ? Ou au contraire s’enfoncer dans le repli, le protectionnisme et le « patriotisme économique » ?

Tout comme l’ont été le capital, le travail et les ressources naturelles, les progrès technologiques des télécommunications, des transports sont indiscutablement les moteurs de ce nouveau contexte international en perpétuelle et rapide mutation. Ils sont les moteurs d’une économie fondée sur le savoir. Si l’on souhaite aujourd’hui être un acteur de l’économie globale, il est indispensable de maîtriser tous les aspects liés à la connaissance. Il s’agit en partie de savoir la gérer, la produire, l’acquérir ; et ce, aussi bien pour la petite PME exportatrice, que pour l’État français par exemple qui, par son action ou inaction, influe sur la compétitivité des entreprises françaises et sur la place de la France au plan mondial.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-ag1320


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4. Économie basée sur la connaissance et sur la propriété intellectuelle

4.1 Rôle de la connaissance

Le troisième millénaire est marqué par la mondialisation et un nouveau système économique mondial représentant pratiquement une « troisième révolution industrielle ». C’est un système dans lequel l’économie ne se base plus principalement sur les ressources naturelles, le travail et le capital (ressources par essence rares et finies), mais sur la connaissance, l’information, l’innovation et la créativité (qui sont en théorie non limitées). Ainsi, dans ce nouveau système mondial, la croissance économique, la richesse et le pouvoir d’un pays ou d’une entreprise dépendent de sa performance intellectuelle et technologique ou plus largement de la connaissance (knowledge ), que l’on peut définir comme la recherche de meilleures façons de faire quelque chose. Selon les statistiques de l’OCDE, la moitié du PIB des pays riches est liée à l’économie de la connaissance : éducation, télécommunications, informatique. De même, alors que l’on a beaucoup insisté sur la montée des services, la distinction entre secteur manufacturier et services a perdu de sa pertinence. En effet, si l’on considère le coût d’une voiture, produit manufacturé par excellence, les trois quarts du coût relèvent des services : conception, marketing, commercialisation. Soulignons que l’économie de la connaissance est caractérisée à la fois par la montée des incorporels et par le fait qu’il n’y a pas rareté ; au contraire, l’information est abondante, surabondante et aisée à trouver grâce aux technologies de l’information et de la communication (TIC) et à Internet en particulier. La difficulté consiste plutôt à identifier l’information pertinente et à utiliser au mieux les connaissances, en les envoyant à ceux qui en ont besoin. Cette démarche est valable depuis la simple recherche d’informations qui implique la validation de la source et sa vérification jusqu’aux prises de décision qui requièrent de plus en plus des formations poussées et des diplômes de haut niveau.

C’est ainsi que l’économie de la connaissance accroît les inégalités, à la fois au sein d’un pays donné entre ceux qui ont accès à la connaissance (car ils ont pu bénéficier d’une formation poussée) et les autres, et au plan international entre les pays du Nord et du Sud. A. Persaud compare les chiffres...

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1 Données économiques

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1.1 1. Grandes tendances des IDE

L’année 2005 a vu à la fois une reprise des IDE (investissements directs étrangers) qui ont progressé de 29 % pour atteindre 916 milliards de dollars, d’après les dernières estimations de la CNUCED et autre phénomène intéressant, ce sont les pays en voie de développement (PED) qui soutiennent la tendance, comme en 2003, témoignant ainsi d’une nette reprise de confiance. De fait, alors que les IDE en direction des pays industrialisés avaient chuté de 16 % en 2004, ils ont augmenté de 37 % en 2005 pour atteindre 542 milliards de dollars (tableau ). Les IDE en direction des PED ont continué de progresser pour atteindre 334,3 milliards d’euros. Les pays en voie de développement accueillent actuellement 36,5 % des flux entrants d’IDE à comparer avec 27 % durant les...

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