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1 - TEXTES RÉGLEMENTAIRES

2 - ORGANISATION GÉNÉRALE

3 - RÉSEAUX DE SURVEILLANCE

4 - FONCTIONNEMENT TECHNIQUE

5 - INFORMATION DU PUBLIC

6 - AUTRES ACTIVITÉS

  • 6.1 - Échantillonnage des retombées
  • 6.2 - Mesure des polluants organiques persistants (POP)

7 - ASPECTS PROSPECTIFS

8 - CONCLUSION

Article de référence | Réf : G1632 v1

Autres activités
Surveillance de la qualité de l'air : le dispositif français

Auteur(s) : François MATHÉ, Jean-Luc HOUDRET

Date de publication : 10 avr. 2009

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NOTE DE L'ÉDITEUR

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16/10/2019

RÉSUMÉ

Depuis plusieurs décennies, de nombreuses études épidémiologiques réalisées dans différentes parties fortement urbanisées du monde ont montré l'existence de liens entre les niveaux usuels de composés indésirables dans l'air urbain et la santé des populations. La lutte contre la pollution atmosphérique est plus que jamais d’actualité, l’effet de serre venant s’ajouter à cette problématique. Grâce à un important programme de modernisation et d'extension engagé, le dispositif français de surveillance de la qualité de l'air dispose actuellement de moyens conséquents. Le présent article décrit l'ensemble du dispositif national de surveillance de la qualité de l'air mis en œuvre afin de répondre aux exigences réglementaires européennes, tant sur le plan technique qu'organisationnel. Des possibilités d'évolution sont également suggérées.

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Auteur(s)

  • François MATHÉ : Ingénieur-chimiste de l'École nationale supérieure de chimie de Lille, docteur ès sciences - Enseignant-chercheur - École des mines de Douai, département chimie et environnement

  • Jean-Luc HOUDRET : Docteur ès sciences - Enseignant-chercheur - École des mines de Douai, département chimie et environnement

INTRODUCTION

Les épisodes de forte dégradation de la qualité de l'air survenus dans la première moitié du XXe siècle, en particulier, celui de Londres en 1952 à l'origine du décès de plusieurs milliers de personnes, ont amené à une prise de conscience des effets néfastes de la pollution atmosphérique sur la santé [1]. Depuis ces 30 dernières années, de nombreuses études épidémiologiques réalisées dans différentes parties fortement urbanisées du monde ont, en outre, montré l'existence de liens entre les niveaux usuels de composés indésirables dans l'air urbain et la santé des populations en termes de mortalité, d'hospitalisation, de recours aux services d'urgences et de consultations médicales entre autres. Ces études mettent ainsi en évidence des liens entre les teneurs en polluants gazeux et particulaires ambiants et la mortalité, et cela même pour des niveaux inférieurs aux seuils réglementaires en vigueur.

La surveillance de la qualité de l'air ambiant extérieur a débuté au début des années 1960 pour ce qui concerne les dépositions de particules, puis s'est étoffée au début des années 1970 par la surveillance de polluants gazeux et particulaires présents dans l'air ambiant, à l'aide de méthodes manuelles basées essentiellement sur l'analyse chimique différée en laboratoire (surtout l'acidité forte et les fumées noires). Ces prestations ont été développées et mises en place sur le terrain par des laboratoires régionaux existants.

Ce n'est qu'à la fin des années 1970 que des techniques automatiques ont commencé à remplacer les méthodes initiales, au sein de ces mêmes laboratoires, et dans les associations régionales qui ont été créées progressivement dans un cadre national concerté qui s'est affiné par la suite au fil des années et des connaissances nouvelles.

L'influence communautaire s'est exprimée à partir de 1979 par la première directive européenne « SO2 et poussières » (directive 80/779/CE), et ce n'est qu'en 1996, que l'Union européenne définit le cadre de l'évaluation et de la gestion de la qualité de l'air dans l'Europe communautaire au travers de la directive no 96/62/CE du 27 septembre 1996.

Le présent article décrit l'ensemble du dispositif national de surveillance de la qualité de l'air mis en œuvre afin de répondre aux exigences réglementaires européennes, tant sur le plan technique qu'organisationnel. Des possibilités d'évolution sont également suggérées.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-g1632


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6. Autres activités

En fonction des évolutions des textes européens, ainsi que des problématiques non couvertes par ces textes, les AASQA ont été amenées à développer des activités diverses de surveillance, comme les retombées sédimentables et humides ou les polluants organiques persistants (POP).

6.1 Échantillonnage des retombées

Certaines AASQA assurent le fonctionnement de réseaux régionaux de surveillance des dépositions, afin d'en déterminer la masse totale soluble, insoluble, et/ou de mesurer des retombées spécifiques. Trois types d'instruments sont utilisés :

  • La jauge de sédimentation pour les retombées totales (norme NF X 43-014 [35]).

    Il s'agit d'un collecteur de précipitation constitué d'un récipient d'une capacité suffisante (20-25 litres) pour recueillir les précipitations de la période considérée muni d'un entonnoir de diamètre donné. Ce dispositif est placé à une hauteur variant entre 1,5 et 3 mètres.

  • La plaquette de dépôt pour les retombées sèches (norme NF X 43-007 [36]).

    Elles sont constituées de plaques minces en aluminium (ou acier inoxydable) recouvertes d'un fin film de corps gras qui retient les particules sédimentables sèches. Après exposition pendant 1 ou 2 semaines, les plaquettes sont envoyées en laboratoire où les particules sont récupérées après séparation d'avec le corps gras dans un solvant.

  • Le collecteur de précipitations pour les retombées humides.

    Ce dispositif à découvrement automatisé permet de discerner le dépôt humide (précipitations). Son utilisation rentre dans le cadre des engagements pris par la France sur le plan international, notamment avec la convention sur la pollution atmosphérique transfrontière à longue distance (CLRTAP [37]). Des réseaux de surveillance...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - WHO -   Air Quality Guidelines – Global update 2005.  -  World Health Organization, ISBN 92 890 2192, 6 (2006).

  • (2) -   *  -  Directive no 96/62/CE du Conseil concernant l'évaluation et la gestion de l'air ambiant, 27 sept. 1996.

  • (3) -   *  -  Directive no 2008/50/CE du Parlement européen et du Conseil concernant la qualité de l'air ambiant et un air pur pour l'Europe, 21 mai 2008.

  • (4) -   *  -  Directive no 2004/107/CE du Parlement européen et du Conseil concernant l'arsenic, le cadmium, le mercure, le nickel et les hydrocarbures aromatiques polycycliques dans l'air ambiant, 15 déc. 2004.

  • (5) -   *  -  Loi no 96–1236 du 30 décembre 1996 sur l'air et l'utilisation rationnelle de l'énergie (LAURE).

  • (6) -   *  -  Décision no 97/101/CE du Conseil établissant...

1 À lire également dans nos bases

Base Environnement

ELICHEGARAY (C.) - Pollution atmosphérique – Introduction. - [G 1 500] (2006).

PRAT (L.) - Droit de l'air : cadre international et communautaire. - [G 1 510] (2004).

LE CLOIREC (P.) - COV (composés organiques volatils). - [G 1 835] (2004).

HAUT DE PAGE

2 Réglementation

HAUT DE PAGE

2.1 Réglementation européenne

Directive no 80/779/CE du Conseil, du 15 juillet 1980, concernant des valeurs limites et des valeurs guides de qualité atmosphérique pour l'anhydride sulfureux et les particules en suspension (JOCE du 30 août 1980).

Directive no 96/62/CE du Conseil, du 27 septembre 1996, concerant l'évaluation et la...

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