Présentation
En anglaisAuteur(s)
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Safiétou MBAYE : Chercheure en facteurs organisationnels et humains - EDF Recherche et développement, Clamart, France
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Stéphanie TILLEMENT : Maître-assistante en sociologie des organisations - École des mines de Nantes, France
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Geneviève SALIOU : Chercheure en facteurs organisationnels et humains - EDF Recherche et développement, Clamart, France
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Violaine BRINGAUD : Chercheure en facteurs organisationnels et humains - EDF Recherche et développement, Clamart, France
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Benoît JOURNE : Professeur des universités en sciences de gestion - Université de Nantes, IEMN-IAE, France
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Lire l’articleINTRODUCTION
Domaine : Facteurs organisationnels et humains pour la sécurité industrielle
Degré de diffusion de la technologie : Émergence | Croissance | Maturité
Technologies impliquées : Psychologie du travail, sociologie, gestion, ergonomie, science de l'ingénieur
Domaines d'application : Industries à risques (transport, énergie)
Principaux acteurs français : Chaire Recherche en sûreté organisation hommes (RESOH) de l'École des mines de Nantes ; Fondation et institut pour une culture de sécurité industrielle (FonCSI/ICSI) ; groupe Facteurs organisationnels et humains pour les systèmes socio-techniques (FOHST) d'EDF Recherche et développement ; Institut de maîtrise des risques (IMdR) ; pôle sûreté nucléaire de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN)
Pôles de compétitivité : –
Centres de compétence : –
Industriels : –
Autres acteurs dans le monde : –
Contact : [email protected], [email protected], geneviè[email protected], [email protected], [email protected]
DOI (Digital Object Identifier)
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Accueil > Ressources documentaires > Génie industriel > Métier : responsable qualité > Management de la sécurité > Pratiques de retour d'expérience (REX) pour un apprentissage organisationnel > Contexte
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Présentation
1. Contexte
Le retour d'expérience (REX) constitue une obligation réglementaire pour les industries à risques, mais concerne potentiellement toutes les organisations soucieuses d'améliorer leurs performances. Son principe et sa finalité sont simples en apparence : il s'agit d'apprendre de ses expériences pour améliorer le niveau de sécurité. Toutefois, les entreprises qui se sont engagées dans cette démarche ont pu éprouver de grandes difficultés dans sa mise en œuvre concrète et être relativement déçues des résultats tangibles, parfois difficiles à évaluer, au regard des efforts consentis. Le risque serait que le REX ne soit plus perçu que comme une lourdeur bureaucratique imposée de l'extérieur, alors qu'il demeure un processus clé d'amélioration de la sécurité. Cet article propose d'aller au-delà de l'apparente simplicité du REX. Il attire l'attention du lecteur sur le fait que le REX ne se réduit pas à une technique de collecte et de traitement de données, mais qu'il possède de nombreuses facettes et des finalités multiples. Il montre que le succès de la démarche dépend pour une large part du projet managérial dans lequel il s'insère et de la clarification des objectifs qui lui sont assignés.
Dans les organisations à hauts risques, sur lesquelles nous nous centrons ici, le REX constitue une importante source d'investissement pour améliorer la fiabilité des outils de production, renforcer la sécurité des installations et des personnes et préserver l'environnement. Il peut ainsi se définir par sa finalité, mais cette dimension ne permet pas de rendre compte de sa structuration ou des dynamiques organisationnelles sous-jacentes à sa mise en œuvre. Le domaine d'application, l'objet, le niveau d'analyse ou encore la méthodologie sont autant de facteurs structurants du REX. En effet, le REX est souvent défini comme une démarche d'apprentissage organisationnel devant nourrir une boucle d'amélioration continue des performances de l'entreprise. Pourtant, dans la pratique, il peut servir différents besoins, clairement explicités dans des notes d'organisation ou générés par une situation imprévue. Un même dispositif de recueil et d'analyse de données techniques issues de la surveillance d'un matériel peut alors être utilisé pour déclarer des incidents à un organisme externe de contrôle, comme il peut servir à établir des bilans internes sur le comportement des matériels du même type. Il est également possible que ce dispositif soit...
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BIBLIOGRAPHIE
-
(1) - KERVERN (G.Y.) - Pilotage des systèmes à risque : les applications pratiques des recherches en épistémologie cindynique. - Contrôle : La revue de l'Autorité de Sûreté Nucléaire (2005).
-
(2) - IAEA - Safety culture. - International Atomic Energy Agency (1991).
-
(3) - LAGADEC (P.), GUILHOU (X.) - Les conditions de survenue des crises graves. - CNRS/MSH-Alpes (2002).
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(4) - LANNOY (A.) - Retour d'expérience technique. - [SE 1 041] (2011).
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(5) - LE COZE (J.-C.) - Disasters and organisations : from lessons learnt to theorising. - Safety Science (2008).
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(6) - PIDGEON (N.), O'LEARY (M.) - Man-made disasters : why technology and organizations (sometimes) fail. - Safety Science (2000).
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DANS NOS BASES DOCUMENTAIRES
ANNEXES
Arrêté du 10 août 1984 relatif à la qualité de la conception, de la construction et de l'exploitation des installations nucléaires de base (version abrogée par arrêté du 7 février 2012 – art. 9.6).
Arrêté du 12 décembre 1985 précisant les informations devant figurer au rapport prévu à l'article L. 236-4 du code du travail (version en vigueur au 16 janvier 1986).
Arrêté du 10 mai 2000 relatif à la prévention des accidents majeurs impliquant des substances ou des préparations dangereuses présentes dans certaines catégories d'installations classées pour la protection de l'environnement soumises à autorisation (version en vigueur au 23 mai 2014) JORF no 141 du 20 juin 2000 p. 9246 NOR : ATEP0090167A.
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