Article de référence | Réf : BE8573 v1

Digues
Usines marémotrices pour le XXIe siècle

Auteur(s) : François LEMPÉRIÈRE

Date de publication : 10 juil. 2013

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RÉSUMÉ

Le potentiel mondial d'énergie marémotrice économiquement utilisable est de l'ordre de 1000 TWh/an dont 100 TWh/an en France, soit 20% de ses besoins. Ce potentiel serait obtenu pour l'essentiel par trois grands sites fermés par des digues à 15 ou 20 km de la côte : ces digues en protégeant le littoral des fortes tempêtes arrêteront le recul des falaises de Haute Normandie et le comblement des baies de Somme et du Mont Saint-Michel. Les lacs ainsi créés conserveront les marées naturelles, décalées de deux heures et d'amplitude un peu réduite. Le coût serait inférieur à 100 €/MWh.

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Auteur(s)

INTRODUCTION

L'énergie marémotrice peut être une des meilleures énergies renouvelables grâce à son coût et à son impact favorable sur le réseau électrique et sur l'économie locale. Le choix des solutions peut conduire à un impact très favorable sur l'environnement.

Le potentiel mondial global est probablement proche de 1 000 TWh/an. Ce potentiel est concentré sur une dizaine de pays où la part marémotrice de l'électricité peut être importante. C'est le cas de la France, pays le mieux placé par son potentiel de fortes marées et la proximité des utilisateurs. Trois grands sites, réalisés entre 2030 et 2050, pourraient produire près de 100 TWh/an à moins de 100 e/MWh. Deux ou trois sites préliminaires totalisant 5 à 10 TWh à un coût inférieur à celui des éoliennes offshore pourraient être développés avant 2030 pour préciser les impacts et les coûts afin d'optimiser les ouvrages principaux et pour exporter la technique.

Il est surprenant que la France, leader autrefois avec la Rance, ait négligé ensuite totalement cette option et se trouve maintenant dépassée en études et recherches par la Russie et en réalisations par la Corée.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-be8573


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5. Digues

L'essentiel de l'énergie marémotrice proviendra probablement de grands bassins de plusieurs centaines à plusieurs milliers de km2. La longueur des digues (hors usines) peut être pour un site de 10 à 100 km et dans la plupart des cas ces digues seront exposées à de fortes houles sur une grande partie de leur longueur. Ces digues doivent aussi résister à des variations de charge rapides mais une étanchéité parfaite n'est pas nécessaire, une fuite de l'ordre de 10 m3/s par km ayant peu d'impact économique. La construction elle-même peut être difficile compte tenu des tempêtes ou de houles moyennes fréquentes.

Sur quelques kilomètres à partir du rivage, des solutions en remblais proches des brises lames traditionnels (cf. Le Havre Antifer) sont envisageables avec étanchement par parois moulées. Mais cette solution nécessite un délai excessif pour la totalité de bassins importants, les solutions en caissons de béton armé paraissant plus adaptées pour des raisons de coût, de délai et d'environnement. Le modèle utilisé récemment à Tanger peut être une référence intéressante en le complétant par un remblai intérieur et une étanchéité en palplanches (figure 6).

On peut aussi séparer les fonctions et associer un brise-lames classique en caissons et une digue située 100 m à l'intérieur supportant la dénivelée et construite en eau calme à l'abri du brise-lames par des matériaux dragués à faible coût unitaire ; cette solution facilite également la réalisation de ports de pêche ou de plaisance.

De toute façon le coût de ces digues est élevé, de l'ordre de 50 à 100 millions d'euros par km ; ce qui favorise les grands aménagements dans des golfes relativement étroits (Mezen en Russie, Chausey en France…) ou des sites exceptionnels (Estuaire de la Severn, Baie de Fundy). Le coût de projets totalement insulaires est généralement trop élevé.

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - COTILLON (J.) -   7 ans d'exploitation de l'usine de la Rance  -  (1974).

  • (2) - LEMPÉRIÈRE (F.) -   An overview of tidal power potential and prospects.  -  Hydropower & Dams (2009).

  • (3) -   *  -  Études GEDEM pour EDF (1976-1982).

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