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EnglishRÉSUMÉ
Le charbon a été le fer de lance de la révolution industrielle dans les pays occidentaux. Il est désormais adopté par nombre de pays émergents qui trouvent là une énergie abondante et peu onéreuse pour assouvir leurs nouveaux besoins d’électrification. Parallèlement, l’industrie sidérurgique et métallurgique, soutient la consommation de charbons à coke et d’injection pour produire de la fonte et des aciers. L’impact environnemental d’une consommation en hausse constante depuis les années cinquante et parfois débridée fait néanmoins peser aujourd’hui un fort sentiment de culpabilité de la part du secteur charbonnier eu égard aux dommages potentiels sur le climat. Cet article traite de quelques fondamentaux liés à la préparation, à la manipulation et à l’utilisation du charbon.
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Alain DELOYE : Directeur Technique - Bulk Testing International – Rouen
INTRODUCTION
Le charbon demeure le combustible fossile le plus utilisé dans le monde en 2017. Il connaît néanmoins une évolution fortement contrastée selon les zones géographiques ainsi que les contextes sociaux et économiques des pays de la planète.
Son extraction facile et la large disponibilité des technologies d’utilisation du combustible ont dopé son implantation sur les continents asiatique, sud-américain et africain, alors que son utilisation tend à diminuer progressivement en Europe et à stagner sur le continent nord-américain.
Pour des raisons diverses (écologique, environnementale, géographique, politique), son utilisation restera donc plus ou moins acceptée dans les pays consommateurs en fonction des besoins locaux en termes économiques, de besoin énergétique, et d’accès aux technologies nouvelles.
Au cours des prochaines années, les aspects pratiques et les impacts environnementaux évolueront considérablement autour de la notion de charbon propre. La recherche et le développement de nouvelles techniques d’utilisation du charbon, de nouvelles techniques de combustion (boucle chimique, gazéification), ainsi que la mise au point de procédés de captage, transport et stockage du CO2 devraient contribuer au maintien du charbon à un niveau important dans la production énergétique mondiale. Au plan de la production d’aciers et dérivés, il semble que peu d’alternatives soient envisageables en substitut des combustibles solides d’origine fossiles et donc le recours au charbon persistera tant que de nouveaux matériaux non carbonés ne seront pas disponibles.
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VERSIONS
- Version archivée 1 de oct. 2007 par Joseph CORNILLOT
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4. Manutention, stockage et reprise sur les ports
4.1 Déchargement maritime
En France, l’approvisionnement en charbon se fait par des navires charbonniers en provenance de différents pays producteurs. La provenance des charbons « vapeur » paraît aujourd’hui géographiquement assez stable et concerne principalement la Russie, les États-Unis, la Colombie, le Vénezuela, l’Afrique du Sud, et s’agissant de charbons à cokes, les États-Unis, l’Australie, le Canada.
Le port en lourd des navires pour le transport du charbon fait intervenir des gabarits de taille croissante :
-
caboteurs fluvio- maritimes de 3 à 15 000 t ;
-
navires Handysize de 20 à 45 000 t ;
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navires de type Panamax de 60 à 90 000 t ;
-
navires de type Cape Size de 90 à 150 000 t.
Il est donc nécessaire de disposer d’installations de déchargement et de manutention portuaires versatiles, flexibles et équipées de manière adéquate par rapport à la taille (longueur / largeur / tirants d’eau et tirants d’air) pour limiter la durée d’immobilisation des navires.
Le déchargement des navires est assuré par :
-
des grues mobiles sur pneus ou des portiques montés sur rail (figure 5) dont le débit de déchargement peut atteindre 2 000 t/h pour les navires de grande capacité ;
-
des grues montées sur rail (figure 6) ou chenilles se déplaçant le long du quai dont les débits de déchargement sont de l’ordre de 600 à 1 000 t/h pour les navires de plus petit tonnage.
Le déplacement du charbon vers le lieu de stockage est assuré en totalité ou partiellement par des systèmes de manutention avec convoyeurs à bandes, des engins de manutention mobiles de type chouleur et des camions.
HAUT DE PAGE4.2 Stockage
La constitution des stocks peut s’effectuer directement, en prolongation des convoyeurs, par :
-
des jeteurs (figure 7) équipés d’une flèche réglable en longueur et hauteur qui porte une bande transporteuse ;
-
des...
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BIBLIOGRAPHIE
-
(1) - * - - Les cahiers de l’utilisation du charbon (CODETEC CERCHAR)
-
(2) - * - - Archives techniques de CDFE (SAT)
-
(3) - * - - Revue Énergie Plus
-
(4) - * - - Document ATIC
-
(5) - GUSTIN (J.L.) - Management des risques chimiques - Explosion de gaz – [J3894] (2002).
-
(6) - JACUBOWIEZ (I.) - Dénitrification des gaz de combustion - [J3922] (1998).
-
(7) - TUA (L.) - Centrales à lit fluidisé sous pression - [B8925]...
DANS NOS BASES DOCUMENTAIRES
ANNEXES
EURACOAL
Guide de bonne pratique à caractère non contraignant en vue de la mise en œuvre de la directive 1999/92/CE du Parlement européen et du Conseil concernant les prescriptions minimales visant à améliorer la protection en matière de sécurité et de santé des travailleurs susceptibles d’être exposés au risque d’atmosphères explosives.
Carbon Capture & Storage – IEA
Règles maritimes internationales – IMO
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