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Pierre LECLERC : Service technique des bases aériennes (STBA) - Direction générale de l’aviation civile (DGAC)
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Lire l’articleINTRODUCTION
Les données qui servent de base à l’élaboration d’un projet de construction ou d’agrandissement d’aérodrome sont :
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les prévisions de trafic ;
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les caractéristiques physiques du site choisi ou imposé par les conditions locales ;
-
les caractéristiques humaines de ce site.
Le concepteur devra établir son projet en faisant, pour chaque élément de l’infrastructure, des compromis entre les besoins dus au trafic prévisible, les conditions physiques du site, les problèmes d’insertion dans l’environnement et le coût financier des ouvrages projetés et de leur exploitation.
Cet article constitue le troisième volet d’une série de documents consacrés aux aérodromes et auxquels le lecteur devra se reporter :
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2. Choix d’un site d’aéroport
De nombreux facteurs interviennent dans le choix d’un nouveau site ou dans le développement d’un site existant : l’orientation de la piste, sa longueur, les dégagements proches et lointains, l’insertion dans la circulation aérienne, la capacité maximale de la plate-forme aéroportuaire,...
2.1 Orientation de la piste et régularité
Le décollage et surtout l’atterrissage des aéronefs deviennent difficiles, voire dangereux, lorsque la composante du vent au sol suivant une perpendiculaire à l’axe de piste (vent traversier) devient supérieure à une valeur critique qui est caractéristique de l’aéronef et qui dépend principalement de sa vitesse d’approche.
Selon le code de l’aérodrome (cf. § 3.3 article ), la limite admissible du vent traversier est de :
-
code 1 : 5 m/s (10 nœuds) ;
-
code 2 : 7 m/s (14 nœuds) ;
-
code 3 : 10 m/s (20 nœuds) ;
-
code 4 : 13 m/s (26 nœuds).
On s’attachera à avoir, pour tout projet d’aérodrome, des relevés météorologiques précis, portant sur cinq années au moins, donnant la force (exprimée en m/s ou en nœuds) et l’orientation des vents, mesurés selon au moins dix-huit directions. Ces données permettent de déterminer le coefficient théorique d’utilisation de la piste (C ) qui est la valeur, exprimée en pour-cent, du rapport du nombre d’observations favorables, Nf , pour lesquelles la vitesse du vent traversier reste inférieure à la vitesse limite sur le nombre total d’observations N, soit :
Il est recommandé (pour des raisons techniques et de sécurité) de maintenir le coefficient théorique d’utilisation au regard du vent traversier au-dessus des pourcentages suivants, selon le chiffre de code de l’aérodrome :
-
code 1 : 70 % ;
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code 2 : 80 % ;
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code 3 : 95 % ;
-
code 4 : 95 %.
Par ailleurs, les conditions de visibilités horizontale et verticale peuvent rendre l’atterrissage impossible. À...
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