Présentation
EnglishRÉSUMÉ
Cet article s'intéresse à la finalité médicale de l'imagerie par rayons X. Après un chapitre introductif, il décrit à grands traits l'intérêt des modalités d'imagerie par rayons X et les différents équipements disponibles: les tables de radiographie, les tables RF, la mammographie, la radiologie dentaire, les mobiles chirurgicaux, les systèmes interventionnels en chirurgie cardiaque, les «cathlabs» dédiés à la radiologie interventionnelle, et les machines de radiothérapie.
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Thierry LEMOINE : Directeur technique Thales microwave & Imaging subsystems, France
INTRODUCTION
Cet article s'intéresse aux finalités médicales de l'imagerie par rayons X. Sont décrits les principales modalités (radiographie, mammographie, angiographie...) et les équipements de radiologie proposés par les industriels de l'imagerie médicale. Le propos n'est pas d'entrer dans le détail des protocoles médicaux, l'auteur n'étant ni radiologue, ni chirurgien, ni médecin, mais d'en fournir des descriptions simples pour susciter la curiosité des ingénieurs et techniciens pratiquant l'imagerie par rayons X et s'interrogeant sur les finalités de leur activité. Par ailleurs, il est prévu dans cette même collection des Techniques de l'Ingénieur des articles dédiés aux principales modalités, qui dresseront un bilan complet des techniques d'imagerie utilisées, par rayons X ou autres (échographie, IRM, PET, etc.).
Après une introduction sur les finalités médicales de l'imagerie médicale par rayons X, complétée d'un aperçu des systèmes et réseaux dans lesquels les équipements s'inscrivent (PACS...), les différentes familles de modalités sont décrites une à une, en commençant par celles orientées dépistage et diagnostic (radiographie, gastro-intestinal, mammographie, urologie et dentaire), pour finir par l'utilisation de l'imagerie dans les modalités chirurgicales et interventionnelles (orthopédie, cholangiographie, vasculaire, cardiaque et radiothérapie). S'adressant en priorité à des ingénieurs et des techniciens, cet article présente les grandes familles d'équipements et, pour chacune, les modalités d'imagerie qui leur sont principalement rattachées.
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9. Radiologie interventionnelle (CATHLAB)
L'angiographie regroupe les techniques d'imagerie des vaisseaux sanguins utilisant un agent de contraste, de l'iode pour le cas qui nous intéresse : il s'agit de chercher des pathologies dans le réseau vasculaire ou parenchymal (en l'absence de plaques calcifiées d'artériosclérose, seules quelques sections de l'artère aorte et de la veine cave sont légèrement visibles sans agent de contraste – ce qui permet l'introduction de cathéters dans ces vaisseaux de façon relativement aisée). Elle est née en 1953 avec les premiers essais d'injection d'iode en intraveineuse avec un cathéter par le Pr. Seldinger, suivis en 1958 des premières images des artères coronaires par le Pr. Jones à Cleveland, utilisant l'artère fémorale comme abord pour introduire le cathéter. Sauf à traverser le cœur, l'iode se dilue peu et se déplace dans le réseau veineux ou artériel sous la forme d'un bolus radio-opaque. Son injection dure deux secondes (sauf en CBCT où on injecte durant sept secondes environ), il parcourt dans les gros vaisseaux (aorte, etc.) une distance de 10 à 15 cm en quelques secondes, pour être filtré lors de son passage par les reins. L'angiographie n'est pas sans risque, à cause de possibles réactions allergiques à l'iode en cas d'insuffisance rénale. L'introduction du cathéter n'est pas non plus une opération bénigne (risque de perforation ou d'accident thromboembolique).
Pour injecter à l'aide d'un cathéter, il est nécessaire de disposer d'un environnement stérile, raison pour laquelle sur un CT-scanner, l'injection se fait en intraveineuse. Le choix veine ou artère dépend des vaisseaux à opacifier. Par rapport à l'imagerie gastro-intestinale ou cardiaque, l'angiographie nécessite des champs plus grands (plutôt 12′′ que 9′′). Les cathéters utilisés pour injecter l'iode ont un diamètre compris entre 0,5 mm (1,5 FR) et 2,5 mm (7 FR) (1 FR (pour French Gauge ) = 0,33 mm), 5 FR étant une taille assez commune. La vitesse des modes de fluoroscopie est souvent de 12 à 15 fps et parfois 6 à 7,5 fps suffisent lorsqu'il s'agit de suivre le déplacement d'un cathéter (cela permet, en mode pulsé, de réduire la dose). Les modes ciné sont plus rapides (12 à 30 fps).
De nos jours, l'angiographie n'est plus guère utilisée en phase diagnostic, les médecins préférant se fier au résultat d'une échographie-Doppler, d'un CT-scanner, voire d'un IRM. Ajoutons qu'un scanner est moins douloureux et...
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Radiologie interventionnelle (CATHLAB)
BIBLIOGRAPHIE
-
(1) - FRUSH (D.P.), HUDA (W.H.) - From invisible to visible : the science and practice of X-ray imaging and radiation dose optimization. - RSNA Syllabus (2006).
-
(2) - SAMEI (E.H.) et FLYNN (M.J.) - Advances in digital radiography. - RSNA Syllabus (2003).
-
(3) - Advances in breast imaging : physics, technology and clinical applications. - RSNA Syllabus (2004).
-
(4) - BRATEMAN (L.), KARELLAS (A.) - Mammography and other breast imaging techniques. - Advances in medical physics, Medical Physics Publishing, vol. 1 (2006).
-
(5) - GIGSON (R.N.) - Essential medical imaging. - Cambridge University (2009).
-
(6) - GUNDERMAN (R.B.) - Essential radiology : clinical presentation pathophysiology imaging. - Thieme (2006).
-
...
DANS NOS BASES DOCUMENTAIRES
ANNEXES
De nombreux sites internet fourmillent de descriptions de procédures d'imagerie sous rayons X (wikipedia.org, doctissimo.fr, sante-medecine.commentcamarche.net, info-radiologie.ch, radiologyinfo.org, radiographyonline.org, learningradiology.org, radiologyinfo.org, etc.)
Équipementiers en imagerie médicale (cf. par exemple : THE RAD BOOK, The Radiology Guide to Technology and Informatics in Europe)
Les quatre principaux équipementiers sont, par ordre alphabétique :
GE Healthcare http://www.gehealthcare.com
PHILIPS Healthcare http://www.healthcare.philips.com
SIEMENS Healthcare http://www.healthcare.siemens.com
TOSHIBA Medical Systems Company http://www.toshibamedicalsystems.com
Ces sociétés proposent une gamme complète d'équipements (rayons X, CT, IRM, PET, SPECT, échographie) à l'exception des systèmes dentaires. Ils ne sont pas (ou plus) présents en radiothérapie (VARIAN, ELLETRA...) ni en proton-thérapie (VARIAN, IBA...).
Parmi les autres grands acteurs de l'imagerie médicale par rayons X (il en existe plus d'une centaine, distributeurs et « retrofitters » compris, dont beaucoup ne proposent que certaines modalités sous rayons X, et tous ne sont pas représentés en Europe) :
ALLENGERS, ATS, CARESTREAM (ex KODAK), COVIDIEN, DEL, DINGLI, DONGKANG, DORNIER, EUROCOLOMBUS, GEMSS (ex COMED), GENORAY, GMM, HITACHI, HOLOGIC, IMAGING SCIENCE, IMS GIOTTO, ITALRAY, KANGDA, LANDWING, LISTEM, MEDTRONICS, MINDAY, MORITA, NEUSOFT, ORTHOSCAN, OWANDY, PALODEX, PAUSCH, PERLONG, PLANMECA, QR (ex CEFLA), SAMSUNG, SHIMADZU, SIRONA, SWISSRAY, TECHNIX, VATECH, VILLA, WDW (“WANDONG”), YUYUE, ZIEHM, etc.
En France : APELEM/DMS, STEPHANIX, PRIMAX (distributeur). GE possède un site à Buc (78), hérité de THOMSON CGR
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