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1 - COMPOSANTES DU SYSTÈME

  • 1.1 - Opérateur
  • 1.2 - Machine, interface homme-machine
  • 1.3 - Guidage de l’interaction : procédures
  • 1.4 - Logistique opérationnelle : moyens de communication
  • 1.5 - Aides intelligentes, sécurités et alarmes
  • 1.6 - Formation

2 - DYSFONCTIONNEMENTS : INCIDENTS ET ACCIDENTS

3 - INTERVENTION ERGONOMIQUE. ANALYSE DU TRAVAIL

  • 3.1 - Analyse de la tâche
  • 3.2 - Analyse de l’activité
  • 3.3 - Mesure de l’écart
  • 3.4 - Phases de l’analyse ergonomique partant d’une demande

4 - SPÉCIFICATIONS GÉNÉRIQUES : PRÉSENTATION DE L’INFORMATION ET COMMANDES

5 - SPÉCIFICATIONS GÉNÉRIQUES DU POSTE PHYSIQUE

6 - CONCLUSION

Article de référence | Réf : S7610 v1

Spécifications génériques du poste physique
Ergonomie Système homme-machine

Auteur(s) : Arona AW, Jean-Claude ROUHET

Date de publication : 10 mars 2004

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RÉSUMÉ

L’ergonomie étudie les interactions entre les deux composantes d'un système homme-machine. Etudier l'ergonomie des postes de travail permet d’améliorer notre connaissance des processus d’incident et d’accident, et de proposer des recommandations  et des améliorations. Cet article décompose les différentes composantes du système homme-machine : opérateur, machine, interface, interactions, etc.  Puis il décrit comment analyser le travail et établir les spécifications génériques en termes d'information, de commande et de description du poste de travail. 

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Auteur(s)

  • Arona AW : Docteur en ergonomie - Consultant en maîtrise des risques

  • Jean-Claude ROUHET : Ancien élève de l’École normale supérieure de l’enseignement technique - Directeur général adjoint, Aérospatiale Protection Systèmes

INTRODUCTION

Le système homme-machine constitue le concept de base de la théorie ergonomique (figure 1), il circonscrit l’objet de l’analyse ergonomique. La définition des caractéristiques du système homme-machine est essentielle dans l’analyse du travail :

  • l’homme et ses caractéristiques physiques, psychologiques, cognitives, socioprofessionnelles (niveau de qualification), etc. ;

  • la machine (matérielle ou immatérielle) et ses caractéristiques en termes d’interface, de modes de fonctionnement, de niveau d’automatisation, de fiabilité, etc.

D’autres éléments essentiels et/ou contextuels sont pris en compte : l’organisation du travail, les différents supports d’interaction homme-machine (procédures, interfaces, etc.), les moyens de communication, etc.

L’ergonomie, et plus précisément l’analyse du travail, a pour objet d’étude les interrelations et les interactions contextuées entre les deux composantes du système homme-machine. La documentation opérationnelle et les procédures définissent les règles et les modalités d’interaction, et donc le cadre de ces interactions, et en délimite le champ. Pour l’ergonome, il s’agit de prescriptions souvent élaborées par le service des méthodes à partir de la documentation technique du constructeur, il a donc pour objectif d’identifier les résultats de l’application de ces prescriptions dans un contexte opérationnel fluctuant (aléas, incidents, pannes, etc.), d’identifier les tactiques et les stratégies de l’opérateur pour arriver à produire en gérant l’ensemble des aléas. L’analyse vise donc à mettre en évidence ce travail dit réel, que l’ergonome confronte aux prescriptions : on parle alors de la mesure de l’écart.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-s7610


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5. Spécifications génériques du poste physique

5.1 Aspects anthropométriques. Posture et zone d’atteinte

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5.1.1 Choix de la posture de base

Le choix de la posture pour un opérateur doit tenir compte des exigences réelles du travail. Si la posture assise est en effet le bon choix dans la plupart des cas, il peut exister des situations de travail pour lesquelles il y a inadéquation entre ce type de posture et les contraintes.

Exemple

Senach a montré dans l’étude d’un poste de commande du RER qu’un régulateur pouvait alterner très fréquemment la position assis/debout (de l’ordre de 14 fois par heure). Pour l’opérateur, l’utilisation de sièges conventionnels devient alors très coûteuse sur le plan énergétique. De plus, en situation dégradée, les régulateurs travaillent debout, si bien que les commandes diverses et la table de travail sont hors d’atteinte ; il peut donc être préférable parfois de concevoir un poste assis-debout, c’est-à-dire un poste dont le siège est à une hauteur telle que le tronc soit au même niveau, que l’opérateur soit assis ou debout.

Pour la posture assise classique adoptée dans la majorité des postes (qui comportent tous des écrans), l’attention se portera spécialement sur les parties du corps impliquées : bras, colonne vertébrale, bassin, jambes, etc., et sur la musculature du dos, du cou. Il faut essayer de minimiser les contraintes à ces niveaux, mais il doit être clair que même la position la plus favorable devient pénible à la longue. L’aménagement ergonomique du poste ne cherchera pas, comme on le croit souvent, à multiplier à tout prix les systèmes de réglage pour figer l’opérateur dans une posture dite optimale. La liberté et la faculté de changer de position doivent être préservées.

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5.1.2 Zones d’atteintes et données dimensionnelles

Pour une bonne conception des emplacements des commandes, des outils ou de divers accessoires, il est important de déterminer l’espace nécessaire aux bras et...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - AGHABACHIAN (S.), RABARDEL (P.), CHESNAIS (M.), LANG (N.), LE JOLIFF (G.), PASCAL (M.) -   Ergonomie : concepts et méthodes  -  . Octares Éditions (2000).

  • (2) - MONTMOLLIN (M. de) -   Vocabulaire de l’ergonomie  -  . Octares Éditions (1995).

  • (3) - CAZAMIAN (P.), HUBAULT (F.), NOULIN (M.) -   Traité d’ergonomie  -  . Octares Éditions (1995).

  • (4) - AW (A.) -   Rapport sur la sécurité des aéronefs dits glass-cockpit  -  . DGAC (1999).

  • (5) - DANIELLOU (F.) -   L’opérateur, la vanne, l’écran  -  . Éditions de l’ANACT (1986).

  • (6) - AW (A.) -   Étude de survivabilité. Les moyens de communication dans les situations d’urgence des accidents de l’aviation civile  -  . DGAC (2001).

  • ...

1 Site Internet

Banque de données Ergodata, laboratoire d’anthropologie appliquée http://www.ergodata-laa.com

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2 Normes

Le catalogue de l’Afnor peut être consulté en ligne à l’adresse : http://www.afnor.fr

NF EN ISO 14738 (5-2003), Sécurité des machines – Prescriptions anthropométriques relatives à la conception des postes de travail sur les machines. Indice de classement : X35-104.

NF EN 27243 (2-1994), Ambiances chaudes – Estimation de la contrainte thermique de l’homme au travail, basée sur l’indice WBGT (température humide et de globe noir). Indice de classement : X35-201.

NF EN 894-1 (4-1997), Sécurité des machines – Spécifications ergonomiques pour la conception des dispositifs de signalisation et des organes de service – Partie 1 : principes généraux des interactions entre l’homme et les dispositifs de signalisation et organes de service. Indice de classement : X35-101-1.

NF EN 894-2 (4-1997), Sécurité des machines – Spécifications ergonomiques pour la conception des dispositifs de signalisation et des organes de service – Partie 2 : dispositifs de signalisation....

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