Bibliographie & annexes
Présentation
En anglais
RÉSUMÉ
Avant de pouvoir être utilisé en bouteilles, citernes individuelles ou réseaux collectifs par le client, le gaz de pétrole liquéfié, ou GPL, doit être transporté. Cet article fait un tour d’horizon des caractéristiques des GPL, les moyens de transport et leur réglementation applicable, les incidents pouvant survenir, ainsi que les contraintes existantes, notamment sur l’exploitation, la signalisation des moyens de transport, la formation des intervenants, etc. qui constituent un gage de sécurité.
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Before being used packaged in cylinders, individual tanks or joint tanks and pipes by the client, the liquefied petroleum gas, or LPG, must be transported. This article is an overview of the characteristics of LPG, means of transport and applicable regulations, events that can occur, and existing constraints, including operations, signaling transport, training of staff… which are a guarantee of safety.
Auteur(s)
-
Ted PIERINI : Ingénieur sécurité environnement et transport marchandises dangereuses ANTARGAZ - Ingénieur de l'École des mines d'Alès - Conseiller sécurité transport marchandises dangereuses, France
INTRODUCTION
Les gaz de pétrole liquéfié (GPL) proviennent principalement des champs de gaz et pour moins de 40 % du raffinage du pétrole brut. En effet, en chauffant du pétrole, on obtient différents hydrocarbures, dont environ 2 à 3 % de GPL, qui sont plus légers que les pentanes, hexanes, octanes, mais plus lourds que le méthane et l'éthane. Les GPL sont alors stockés dans des réservoirs aériens, sous talus ou cavernes, puis ils sont acheminés jusqu'au client final.
L'énergie est indispensable à notre mode de vie actuel. Elle est en effet capitale pour se déplacer, faire cuire ses aliments ou se chauffer. Véritable énergie du quotidien, les gaz de pétrole liquéfiés sont présents dans la vie quotidienne de plus de 10 millions de personnes en France depuis plus de 70 ans, mais aussi dans le monde. Leurs multiples usages, leur facilité d'accès et leurs qualités environnementales continuent d'en faire une énergie clé pour aujourd'hui et pour demain.
Disponibles dans plus de 55 000 points de vente en France ou directement livrés à domicile, les GPL sont accessibles même dans les territoires les plus reculés. Les nombreux sites de stockage garantissent des ressources mobilisées en permanence pour un approvisionnement continu quels que soient le lieu et l'importance de la consommation.
Dans les 27 000 communes où le gaz naturel n'est pas présent, à la campagne, à la montagne ou sur une île par exemple, les GPL permettent de répondre aux besoins énergétiques, quels qu'ils soient, grâce à leur disponibilité sous forme de réservoirs aériens ou enterrés dans le jardin, de bouteilles ou de réseaux canalisés. L'implantation de l'installation varie en fonction des matériels et équipements utilisés.
Le GPL consommé en Europe provient principalement du Royaume-Uni, de la Norvège et du pourtour méditerranéen.
De l'extraction au stockage jusqu'à son utilisation, les étapes de transport de GPL sont indispensables. Elles permettent de répondre à une nécessité capitale pour l'ensemble de la filière GPL : garantir un approvisionnement régulier de ses clients, sans rupture et en toute sécurité. Cet article explique ce que sont les GPL, les formes sous lesquelles ils sont conditionnés et par quels moyens ils sont transportés. Sont détaillés ensuite les principaux acteurs de la filière, ainsi que les réglementations applicables et les formations nécessaires afin d'assurer le transport du GPL en toute sécurité.
Malgré tout, des incidents sont toujours possibles et un tour d'horizon des accidents récents sera développé, ainsi que les dispositifs disponibles pour en limiter les conséquences.
Enfin, des actualités récentes, notamment l'autorisation des camions 44 t dans le Code de la route, et des cas concrets de difficultés seront détaillés.
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MOTS-CLÉS
Sécurité Gaz de pétrole liquéfié Propane Butane Logistique Réglementation Accidents Actualités
KEYWORDS
Safety | Liquefied Petroleum Gas | Propane | Butane | Logistics | Regulations | Accidents | News
VERSIONS
- Version courante de nov. 2023 par Ted PIERINI
DOI (Digital Object Identifier)
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Présentation
Conclusion
En anglais
7. Actualités récentes – Cas concrets de difficultés
7.1 Autorisation des camions 44 t (Code de la route)
Le décret no 2012-1359 et l'arrêté du 4 décembre 2012 relatifs au poids total roulant autorisé des véhicules terrestres à moteur ont permis depuis le 1er janvier 2013 le relèvement du poids total autorisé en charge (PTAC) d'un camion de 40 à 44 t. Jusqu'alors, la France était un des derniers pays à avoir une limite à 40 t. On parle de transport de 44 t, mais il est important de préciser que ce type de transport concerne tous les transports de poids total roulant supérieur à 40 t.
Cette autorisation est une évolution importante pour le transport et en particulier celui du GPL. En effet, elle permet de transporter à chaque trajet plus de produit, ce qui génère mécaniquement une baisse du nombre de kilomètres parcourus pour les transports massifs. Elle génère aussi certaines contraintes qui font qu'elle ne permet pas directement d'avoir un gain de charge utile de 4 t sur l'ensemble des transports car l'administration demande en contrepartie une réduction de la pollution et un moindre impact sur les chaussées.
En premier lieu, le tracteur participant au transport 44 t doit avoir un poids total roulant autorisé de 44 t minimum et doit avoir été mis pour la première fois en circulation :
-
après le 1er octobre 2001 pour les transports de plus de 40 t jusqu'au 30 septembre 2015 ;
-
après le 1er octobre 2006 pour les transports de plus de 40 t jusqu'au 30 septembre 2018 ;
-
après le 1er octobre 2009 pour les transports de plus de 40 t à partir du 1er octobre 2018.
De son côté, la semi-remorque doit avoir un PTAC minimal de 37 ou 38 t respectivement selon si elle dispose de deux ou trois essieux.
Cette autorisation est ainsi un moyen pour l'administration d'encourager les transporteurs à renouveler leur flotte par des véhicules moins polluants.
Tout en permettant de transporter jusqu'à 4 t de plus, le Code de la route prévoit également désormais de nouvelles limites de charge à l'essieu :
-
l'essieu moteur doit supporter au maximum 12 t, contre 13 auparavant ;
-
le tridem de la semi-remorque doit supporter au maximum 27 t, au lieu de 31,5 auparavant.
Cette autorisation est alors une façon pour l'administration de revoir les contraintes sur les chaussées afin de réduire l'impact du transport...
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Actualités récentes – Cas concrets de difficultés
BIBLIOGRAPHIE
DANS NOS BASES DOCUMENTAIRES
ANNEXES
AFNOR (normes) http://www.afnor.org/
Bison futé (restrictions de circulation) http://www.bison-fute.gouv.fr/
CFBP http://www.cfbp.fr
Légifrance http://www.legifrance.gouv.fr/
BARPI http://www.aria.developpement-durable.gouv.fr/
Ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie (MEDDE) – Section transports https://www.ecologie.gouv.fr/
UNECE (United Nations Economic Commission for Europe) – Section marchandises dangereuses http://www.unece.org/fr/transport/areas-of-work/dangerous-goods/marchandises-dangereuses-accueil.html
Vue aérienne de l'accident de Viareggio http://www.skynet.be/actu-sports/actu/dossier/898715/viareggio-2009...
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