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Article

1 - RESSUAGE : DÉFINITION ET PRINCIPE

2 - FACTEURS PHYSICO-CHIMIQUES ESSENTIELS MIS EN JEU

  • 2.1 - Pénétrant
  • 2.2 - Émulsifiants
  • 2.3 - Solvants
  • 2.4 - Révélateurs

3 - TECHNIQUES OPÉRATOIRES, SÉQUENCES DES OPÉRATIONS

  • 3.1 - Nettoyage préliminaire
  • 3.2 - Application du pénétrant
  • 3.3 - Élimination de l’excès de pénétrant en surface
  • 3.4 - Vérification de l’élimination de l’excès de pénétrant
  • 3.5 - Séchage des pièces
  • 3.6 - Application du révélateur
  • 3.7 - Examen
  • 3.8 - Levée de doute
  • 3.9 - Ressuages successifs sur une même surface
  • 3.10 - Remise en état initial de propreté des pièces
  • 3.11 - Protection anticorrosion
  • 3.12 - Conditions particulières
  • 3.13 - Surveillance des paramètres de traitement

4 - ÉQUIPEMENTS DE MISE EN ŒUVRE

5 - VÉRIFICATIONS : PERFORMANCES, PRODUITS, ÉCLAIRAGE

6 - PRODUITS SPÉCIAUX DE RESSUAGE

  • 6.1 - Produits thixotropes
  • 6.2 - Produits de ressuage inverse
  • 6.3 - Pénétrant à support pétrolier volatil inflammable
  • 6.4 - Pénétrant composé de particules fluorescentes en suspension
  • 6.5 - Crayons feutres

7 - PRINCIPALES UTILISATIONS INDUSTRIELLES

  • 7.1 - Stades auxquels s’effectue le contrôle par ressuage
  • 7.2 - Utilisation générale du ressuage
  • 7.3 - Niveaux de sensibilité
  • 7.4 - Exemples d’utilisation

8 - LIMITES D’UTILISATION DU RESSUAGE

  • 8.1 - Aux discontinuités ouvertes et débouchant à la surface
  • 8.2 - Aux matériaux non poreux
  • 8.3 - Incompatibilité vis-à-vis de certains matériaux
  • 8.4 - Influence de la rugosité de surface
  • 8.5 - Limitation due à la température
  • 8.6 - Impossibilité du ressuage en milieu aquatique

9 - HYGIÈNE, SÉCURITÉ, ENVIRONNEMENT (HSE)

  • 9.1 - Hygiène et sécurité
  • 9.2 - Traitement des effluents

10 - FORMATION, QUALIFICATION ET CERTIFICATION DU PERSONNEL

11 - AVENIR ET ÉVOLUTIONS TECHNOLOGIQUES POSSIBLES

| Réf : R6201 v1

Vérifications : performances, produits, éclairage
Ressuage

Auteur(s) : Pierre CHEMIN, Patrick DUBOSC

Date de publication : 10 juin 2014

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RÉSUMÉ

La détection et la localisation des discontinuités de surface constituent une exigence majeure pour la fiabilité et la sécurité de fonctionnement d'un équipement, sachant que plus de la moitié des défaillances en service proviennent de l'évolution progressive des défauts débouchant à la surface. Cet article traite des aspects théoriques, des techniques opératoires, des produits et des équipements de mise en oeuvre du ressuage. Ce n'est pas sa simplicité apparente qui fait le succès de cette méthode d'examen, mais ses performances et l'étendue de ses applications.

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Auteur(s)

  • Pierre CHEMIN : Ingénieur européen diplômé de l’École nationale supérieure de Chimie, de Biologie et de Physique de Bordeaux - Ancien chef produit « ressuage – magnétoscopie » de la Société Française d’Électrophysique (Sofranel), Sartrouville, France

  • Patrick DUBOSC : Chimiste - Ancien directeur technique de la Société BabbCo, Plaisir, France

INTRODUCTION

Apparu à la fin du XIXe siècle, le ressuage fait constamment l’objet de nouveaux développements portant sur l’accroissement de la probabilité de détection des discontinuités et l’amélioration des conditions d’hygiène, de sécurité et de protection de l’environnement. Les produits, accessoires et équipements de ressuage sont en permanence perfectionnés pour atteindre un haut niveau de performance, tout en tenant compte des préoccupations des opérateurs en termes d’ergonomie.

Le ressuage est la méthode d’essai non destructif (END) la plus largement utilisée sur les alliages métalliques et un certain nombre de matériaux non métalliques pour la détection et la localisation des discontinuités ouvertes et débouchant à la surface de la pièce à examiner.

Employé dans tous les secteurs industriels quasiment n’importe où, sauf sous l’eau, sur site comme en atelier, en fabrication comme en maintenance, dans des environnements à − 25 °C ou à + 50 °C, sur des pièces jusqu'à 200 °C, le ressuage offre une flexibilité et une versatilité que peu d'autres méthodes d’END peuvent revendiquer. Comme toutes les autres méthodes d’END, le ressuage a ses propres limites d’utilisation.

Le ressuage, dont certains avaient pu annoncer la disparition avant l’horizon 2000, reste la première méthode (après le contrôle visuel, cependant) la plus utilisée par rapport à toutes les autres méthodes d’END.

L'essor des diodes électroluminescentes (DEL) ouvre de nouvelles perspectives dans le domaine des conditions d’observation.

Une des critiques souvent émises envers le ressuage est l'emploi de produits chimiques. Si les réglementations sur les conditions d'utilisation et les rejets (gazeux ou liquides) sont suivies, la santé des opérateurs et l'environnement sont respectés.

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VERSIONS

Il existe d'autres versions de cet article :

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-r6201


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5. Vérifications : performances, produits, éclairage

5.1 Performance globale du système

La vérification de la performance globale du système est effectuée à l'aide de pièces de référence telles que :

  • type 2 de la norme AFNOR NF EN ISO 3452-3 ;

  • pièces de référence avec défauts connus, telles que l'éprouvette PSM-5® (figure 6) ;

  • toute autre pièce comportant des discontinuités connues.

La performance globale du système est contrôlée en effectuant des essais comparatifs, entre les produits en cours d'utilisation et les mêmes produits neufs et non utilisés, en observant exactement les mêmes paramètres de la gamme de ressuage, quotidiennement, avec les premières pièces ou le premier panier de pièces, et en fin de poste ou de journée, pour que les opérateurs soient certains que toutes les pièces ont été traitées conformément aux critères spécifiés.

Les éprouvettes (telles que : celle du type 2 de la norme AFNOR NF EN ISO 3452-3, l'éprouvette PSM-5®, etc.) ne sont pas rigoureusement identiques, même si elles proviennent d'un même lot de fabrication. De ce fait, ces pièces de référence sont traitées avec les produits neufs, non utilisés, et photographiées. Ces photographies de référence sont utilisées pour contrôler les résultats obtenus avec les produits en service.

Ces photos de référence, à l'échelle 1, visibles sous rayonnement UV-A dans le cas d'utilisation d'un pénétrant fluorescent, doivent être réalisées par certains fournisseurs compétents de produits de ressuage qui ont du matériel/des éclairages/des procédures spécialisés pour la prise de photos, plutôt que de demander à des photographes professionnels de faire ce travail. Beaucoup de photographes professionnels ne connaissent rien, ni au ressuage, ni aux conditions de prise de vue exactes requises pour cette application.

Les conditions en laboratoire permettent d'obtenir constamment de meilleurs résultats que sur le terrain. C'est pourquoi il est préférable de réaliser ces photos dans des conditions réelles de travail : comparer des photos journalières à celles de référence est alors plus significatif.

Dans tous les cas, l’aspect du réseau des indications de fissures, leur couleur ainsi...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - VALEUR (B.), BERBERAN-SANTOS (M.N.) -   Molecular fluorescence, Principles and Applications  -  2nd Edition, ISBN-10 : 3-527-32837-8, ISBN-13 : 978-3-527-32837-6, Wiley-VCH Verlag GmbH & Co. KGaA, Boschstraße 12, D-69469 Weinheim (Allemagne) 569 pages (April 2012).

  • (2) - BIRKS (J.B.) -   Photophysics of Aromatic Molecules  -  Wiley-Interscience, Londres. 704 pages http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/bbpc.19700741223. Article d’abord publié en ligne : le 4 mai 2010 : DOI (Identificateur d’Objets Numériques) : 10.1002/bbpc.19700741223 (1970).

  • (3) -   *  -  CNDinfos N° 5, lettre d’information de la COFREND pour les professionnels des CND. Dépôt légal à parution ISSN : 2112-3268 http://www.cofrend.com/fileadmin/user_upload/Documents/Infos_CND/NL%20Cofrend%20N5%20BILINGUE%20WEB.pdf (juin 2013).

1 Sites Internet

DUBOSC Patrick et CHEMIN Pierre. Site bilingue :

The...

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