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RÉSUMÉ
La détection et la localisation des discontinuités de surface constituent une exigence majeure pour la fiabilité et la sécurité de fonctionnement d'un équipement, sachant que plus de la moitié des défaillances en service proviennent de l'évolution progressive des défauts débouchant à la surface. Cet article traite des aspects théoriques, des techniques opératoires, des produits et des équipements de mise en oeuvre du ressuage. Ce n'est pas sa simplicité apparente qui fait le succès de cette méthode d'examen, mais ses performances et l'étendue de ses applications.
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Lire l’articleAuteur(s)
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Pierre CHEMIN : Ingénieur européen diplômé de l’École nationale supérieure de Chimie, de Biologie et de Physique de Bordeaux - Ancien chef produit « ressuage – magnétoscopie » de la Société Française d’Électrophysique (Sofranel), Sartrouville, France
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Patrick DUBOSC : Chimiste - Ancien directeur technique de la Société BabbCo, Plaisir, France
INTRODUCTION
Apparu à la fin du XIXe siècle, le ressuage fait constamment l’objet de nouveaux développements portant sur l’accroissement de la probabilité de détection des discontinuités et l’amélioration des conditions d’hygiène, de sécurité et de protection de l’environnement. Les produits, accessoires et équipements de ressuage sont en permanence perfectionnés pour atteindre un haut niveau de performance, tout en tenant compte des préoccupations des opérateurs en termes d’ergonomie.
Le ressuage est la méthode d’essai non destructif (END) la plus largement utilisée sur les alliages métalliques et un certain nombre de matériaux non métalliques pour la détection et la localisation des discontinuités ouvertes et débouchant à la surface de la pièce à examiner.
Employé dans tous les secteurs industriels quasiment n’importe où, sauf sous l’eau, sur site comme en atelier, en fabrication comme en maintenance, dans des environnements à − 25 °C ou à + 50 °C, sur des pièces jusqu'à 200 °C, le ressuage offre une flexibilité et une versatilité que peu d'autres méthodes d’END peuvent revendiquer. Comme toutes les autres méthodes d’END, le ressuage a ses propres limites d’utilisation.
Le ressuage, dont certains avaient pu annoncer la disparition avant l’horizon 2000, reste la première méthode (après le contrôle visuel, cependant) la plus utilisée par rapport à toutes les autres méthodes d’END.
L'essor des diodes électroluminescentes (DEL) ouvre de nouvelles perspectives dans le domaine des conditions d’observation.
Une des critiques souvent émises envers le ressuage est l'emploi de produits chimiques. Si les réglementations sur les conditions d'utilisation et les rejets (gazeux ou liquides) sont suivies, la santé des opérateurs et l'environnement sont respectés.
MOTS-CLÉS
matériaux état de l'art Discontinuités débouchantes conditions d'observation fabrication Maintenance
VERSIONS
- Version archivée 2 de déc. 2018 par Pierre CHEMIN, Patrick DUBOSC
- Version courante de mars 2022 par Pierre CHEMIN, Patrick DUBOSC
DOI (Digital Object Identifier)
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8. Limites d’utilisation du ressuage
Comme toute méthode d’END, le ressuage a ses propres limites d’utilisation.
8.1 Aux discontinuités ouvertes et débouchant à la surface
Pour rendre possible leur détection, encore faut-il que les discontinuités ne soient pas colmatées.
En conséquence, la préparation de surface et son nettoyage avant ressuage sont critiques, car les contaminants peuvent masquer des défauts.
Ce sujet a été traité au paragraphe 3.1 « Nettoyage préliminaire ».
HAUT DE PAGE8.2 Aux matériaux non poreux
Bien qu’utilisé pour la détection de porosités, le ressuage ne peut pas être pratiqué avec les produits de ressuage « standard » sur matériaux structurellement poreux. C’est le cas des métaux frittés, des pièces moulées en bronze (alliage-cuivre-étain) ou en alliage cuivre-étain-plomb. Sur ces matériaux, après élimination de l’excès de pénétrant en surface, il subsiste un bruit de fond important qui est susceptible de masquer les indications de discontinuités.
Cependant, sur de nombreuses céramiques peu poreuses, on peut utiliser le ressuage, avec, souvent, une durée de pénétration de deux à trois minutes, sans révélateur, qui permettra la détection de fissures, voire même de zones de porosités plus nombreuses que sur la moyenne de la surface.
HAUT DE PAGE8.3 Incompatibilité vis-à-vis de certains matériaux
Le pénétrant peut ramollir certains élastomères et matières plastiques ou peut fendiller ou craqueler des matériaux tels que : verres organiques, polysulfones,...
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BIBLIOGRAPHIE
-
(1) - VALEUR (B.), BERBERAN-SANTOS (M.N.) - Molecular fluorescence, Principles and Applications - 2nd Edition, ISBN-10 : 3-527-32837-8, ISBN-13 : 978-3-527-32837-6, Wiley-VCH Verlag GmbH & Co. KGaA, Boschstraße 12, D-69469 Weinheim (Allemagne) 569 pages (April 2012).
-
(2) - BIRKS (J.B.) - Photophysics of Aromatic Molecules - Wiley-Interscience, Londres. 704 pages http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/bbpc.19700741223. Article d’abord publié en ligne : le 4 mai 2010 : DOI (Identificateur d’Objets Numériques) : 10.1002/bbpc.19700741223 (1970).
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(3) - * - CNDinfos N° 5, lettre d’information de la COFREND pour les professionnels des CND. Dépôt légal à parution ISSN : 2112-3268 http://www.cofrend.com/fileadmin/user_upload/Documents/Infos_CND/NL%20Cofrend%20N5%20BILINGUE%20WEB.pdf (juin 2013).
DANS NOS BASES DOCUMENTAIRES
ANNEXES
DUBOSC Patrick et CHEMIN Pierre. Site bilingue :
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Ressuage – Magnétoscopie
http://www.ressuage-magnetoscopie-penetranttesting-magnetictesting-dpc.info/site/fr
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Penetrant Testing – Magnetic Particle Testing
http://www.ressuage-magnetoscopie-penetranttesting-magnetictesting-dpc.info/site/en
The...
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