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1 - PROGRAMMES C++

2 - MACROEXPANSEUR CPP

  • 2.1 - Inclusion de fichiers sources
  • 2.2 - Macros et macrofonctions
  • 2.3 - Compilation conditionnelle
  • 2.4 - Identificateurs, chaînes de caractères et macros prédéfinies

3 - TYPES ET TYPAGE

  • 3.1 - Types de base
  • 3.2 - Constructeurs de types
  • 3.3 - Conversions de types

4 - EXPRESSIONS ET INSTRUCTIONS

5 - FONCTIONS

  • 5.1 - Déclarations et prototypes
  • 5.2 - Blocs d’activation et récursion
  • 5.3 - Fonctions inline
  • 5.4 - Passage des arguments
  • 5.5 - Surcharge
  • 5.6 - Fonction templates

6 - OBJETS

7 - EXCEPTIONS

  • 7.1 - Lever des exceptions
  • 7.2 - Intercepter les exceptions

8 - INTEROPÉRABILITÉ AVEC C ET LES BIBLIOTHÈQUES

9 - CONCLUSION

Article de référence | Réf : H3078 v1

Interopérabilité avec C et les bibliothèques
Langage C++

Auteur(s) : Manuel SERRANO

Date de publication : 10 août 2003

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RÉSUMÉ

Le langage C++ a été développé à partir de C en rajoutant une couche objet. Par rapport à C, assembleur portable qui couvre un très vaste champ d’applications, C++ est emprunt de méthodologies et de techniques issues du génie logiciel.  C++ reste difficile à maîtriser, mais un programmeur avec une bonne connaissance de ce langage a la possibilité d'écrire des programmes très efficaces.

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Auteur(s)

  • Manuel SERRANO : Chargé de recherche à l’Institut national de recherche en informatique et en automatique - (INRIA)

INTRODUCTION

Le langage C++ est apparu au début des années 1980. Il a été conçu et développé par Bjarne Stroustrup dans les laboratoires d’AT&T. C++ est bâti au-dessus du langage C dont il présente un certain nombre d’extensions. La plus spectaculaire est probablement sa couche objet dont la conception a été fortement influencée par le langage Simula 67. Plus que les variations techniques, c’est surtout l’« esprit » des deux langages qui sépare C et C++. C est un assembleur portable qui couvre un très vaste champ d’applications. On peut écrire en C des programmes de très bas niveau, comme des contrôleurs de composants matériels spécialisés, mais aussi des programmes plus généralistes tels que des interfaces graphiques utilisateurs. C permet un contrôle très fin de la mémoire, ce qui constitue un atout fort du langage. Cela impose aussi discernement et compétence de la part des programmeurs car avec une telle capacité, tous les coups sont permis ! En revanche, C++ est emprunt de méthodologies et de techniques issues du génie logiciel. C++ a été voulu, et donc conçu, comme une alliance entre l’efficacité de C et la robustesse de langages de plus haut niveau tels que Ada ou Eiffel. Là où C prône la débrouillardise et un pragmatisme forcené, C++ met l’accent sur la pérennité et la fiabilité du logiciel. Cela se ressent, par exemple, dans l’incitation faite aux programmeurs d’utiliser des types abstraits de données (les classes) mais aussi dans un système de types plus strict que celui de C. La possibilité, pour un compilateur C++, d’engendrer du code presque aussi efficace que C a fortement influencé la conception du langage. Il en résulte que C++ est assez difficile à maîtriser, mais, en contrepartie, une bonne connaissance de ce langage permet d’écrire des programmes très efficaces. Cette caractéristique le distingue de bien d’autres langages de programmation évolués.

C++ a probablement bâti son succès sur C. Au moment où C++ est apparu, C était déjà bien implanté et l’engouement pour la programmation par objets émergeait. En se présentant comme une extension du langage C permettant la programmation par objets, il a attiré de nombreux programmeurs. Malgré l’apparition, depuis quelques années, de langages de plus haut niveau qui lui disputent sa popularité, C++ est encore, en ce début de siècle, un des langages généralistes les plus utilisés.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-h3078


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8. Interopérabilité avec C et les bibliothèques

C et C++ partagent le même modèle mémoire (gestion mémoire explicite à base de pointeurs) et le même modèle fonctionnel (blocs d’activation, § 5.2). Ainsi, C et C++ sont totalement compatibles et les deux langages peuvent échanger des structures de données et appeler mutuellement leurs fonctions sans aucun ralentissement. Cette interopérabilité est un atout fort de C++ car les nombreux bibliothèques et développements faits autour de C peuvent être utilisés presque directement en C++. La seule précaution à prendre vient du codage des noms réalisé par les compilateurs C++. En effet, à cause de la surcharge statique, les compilateurs C++ encodent généralement le nom des fonctions en utilisant les identificateurs donnés par les utilisateurs et le type des arguments. Cette opération est nommée en anglais name mangling. Les compilateurs C n’ont pas recours à cette technique. Ainsi, lorsque l’on souhaite utiliser une fonction ou une variable C depuis un programme C++, il faut indiquer au compilateur de ne pas appliquer le name mangling sur les identificateurs C. Cela se fait au moyen d’une déclaration particulière dont la syntaxe est :

extern "C" {

...

}

Pour l’exemple, imaginons que l’on souhaite utiliser une fonction C nommée getenv prenant en paramètre une chaîne de caractères et retournant une valeur du même type. Alors il faudra écrire un programme ressemblant au suivant :

#include <iostream>

extern "C" {

char *getenv(char *);

}

int main(int argc, char *argv[]) {

cout << getenv(argv[1]) << "\n";

}

On peut constater que la fonction C getenv est, une fois déclarée dans la clause extern "C", utilisée comme n’importe quelle fonction C++ et il n’y a aucune précaution à prendre pour l’appeler.

En plus de pouvoir utiliser, quasiment sans effort, toutes les bibliothèques conçues pour C, C++ dispose de bibliothèques particulières. La plus fréquemment utilisée est iostream qui contient la définition des opérateurs <<...

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