Problématique de la consommation des confiseries
Bonbons et confiseries

Le marché des confiseries est pléthorique, en particulier dans les pays industrialisés pour lesquels les fabricants sont en permanence en recherche d’innovation. Il faut soutenir un marché extrêmement dynamique, et surprendre à chaque fois les consommateurs et plus particulièrement les enfants et les adolescents.

77 % des aliments même salés intègrent dans leur formulation du sucre (ex. : cornichons au vinaigre, plats préparés, sauces, pain de mie, etc.). Tous les moyens sont bons pour le marketing alimentaire, en terme de sollicitation, qui atteint son paroxysme en plaçant régulièrement une palette au milieu des allées, des têtes de gondoles et l’apogée avec des présentoirs pour la période d’Halloween, juste à l’entrée du magasin afin d’améliorer les marges. Ainsi, les gommes à la gélatine sont vendues avec un prix au kilogramme de 5,33 €, alors que la version Halloween (avec des couleurs orange et noir) est vendue à 7,69 € par kilogramme, soit une augmentation de 49 %. Une enquête révèle que dans plus d’un magasin sur deux, les présentoirs aux sorties de caisses proposent des confiseries spécifiquement destinées aux enfants, au premier rang desquelles figurent différents produits fabriqués par les leaders du secteur.

Alors que l’Agence nationale de sécurité des aliments demande depuis 2004 la suppression des confiseries aux caisses, force est de constater plus de 20 ans plus tard l’incapacité totale des professionnels à s’autoréguler et à limiter la surexposition des enfants au marketing de l’alimentation trop sucrée. Alors qu’à partir de 2008 les confiseries avaient progressivement disparu des caisses, elles sont à nouveau massivement présentes dans 86 % des magasins enquêtés, sans différences significatives entre enseignes .