Conclusion
Bonbons et confiseries

Les confiseries si douces à notre palais, et dont une majorité d’enfants se délectent, sont autant de tentations souvent dues à l’absence d’une régulation de la consommation, et qui vont participer à une consommation excessive de sucres cachés comme les bonbons, les confiseries, les sodas, etc. Tout est fait, en termes de praticité, de plaisir et de prix, pour inciter le jeune public à se laisser tenter par ces produits sucrés invisibles et outrepasser ainsi une consommation modérée.

Les cas de caries chez les jeunes enfants progressent, avec souvent aussi des tableaux cliniques catastrophiques, des troubles de l’attention, de la mémoire et de l’hypertension. Plusieurs études ont démontré les liens existant chez les enfants avec des pathologies telles que les caries dentaires, le surpoids, l’obésité, les maladies hépatiques, sans compter les diabètes de type II… Le responsable avéré est la consommation excessive de sucre, cet ennemi dévastateur qui vous veut du bien !

En France, trois enfants en bas âge sur quatre consomment trop de sucre ; ce n’est pas surprenant car on sait depuis longtemps que l’appétence biologique pour le sucre est innée. Pour un enfant de 4 à 7 ans, l’ANSES (Agence de sécurité sanitaire des aliments) préconise un maximum de 60 g de sucre/jour, ce qui équivaut à la teneur en sucre d’une canette de soda. Toutes les surexpositions des enfants tant dans les magasins que sur les tablettes ou les téléphones doivent être bannies et il est de la responsabilité des parents de faire de la pédagogie lorsqu’ils amènent leurs enfants dans les grandes surfaces, en leur fixant des limites. Certes, c’est un combat permanent, mais il ne faut jamais baisser la garde, sauf peut-être pour les anniversaires…

Outre la consommation excessive de sucres, il est urgent de s’intéresser également aux risques causés par la consommation de chewing-gums qui, chez les enfants de moins de 3 ans, peut être mortelle par obstruction de la trachée. De plus la mastication entraîne des ballonnements, et la consommation excessive de polyols dans certaines confiseries, notamment le sorbitol, est de nature à favoriser des effets laxatifs. Néanmoins, ces produits préservent des risques de caries. On l’aura compris, il est grand temps de raison retrouver, de façon à endiguer un véritable fléau sucré, avec tous les risques encourus et les dommages collatéraux que l’on connaît.