Contexte
Tests de détection biologique très sensibles à base de nouveaux traceurs fluorescents

À l'heure actuelle, certains agents biologiques constituent une menace très sérieuse pour la santé publique tant du fait d'événements non intentionnels (pollutions, contamination...) que d'utilisations malveillantes potentielles. Ces agents peuvent être des virus, des bactéries, des champignons, des parasites ou des toxines.

Parmi l'ensemble des agents biologiques pathogènes ou toxiques, seul un très petit nombre est susceptible d'être utilisé comme arme biologique (guerre biologique ou bioterrorisme). En effet, le potentiel d'un agent à devenir une arme dépend de sa toxicité ou de son pouvoir infectieux, de la quantité nécessaire pour produire un effet et de sa capacité à être disséminé sous forme d'aérosols (particules de 1 à 10 μm de diamètre engendrant l'exposition par inhalation [1]). En outre, des critères comme la stabilité dans l'environnement, la facilité et le faible coût de production peuvent aussi entrer en jeu [2].

En fonction de la nature de l'agent, les mesures d'alertes et de prévention varient. En effet, les virus et les micro-organismes ont souvent besoin d'un temps d'incubation avant l'expression des symptômes, ce qui peut rendre difficile la distinction entre une attaque bioterroriste et une épidémie naturelle. Au contraire, les toxines agissent rapidement sans temps d'incubation, ce qui les classe en armes biologiques de choix.

À cause du danger résultant de ces agents biologiques pour la santé publique qu'ils soient utilisés intentionnellement ou non, le développement de méthodes de détection sensibles et rapides pour détecter...