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RÉSUMÉ
Les compteurs de volume de gaz n’ont cessé d’évoluer depuis leur apparition, et leur large diversité de moyens permet désormais l’utilisation d’un compteur parfaitement adapté aux besoins et aux conditions d’usage. Cet article recense les différentes familles de compteurs et propose dans un premier temps un récapitulatif de la réglementation en vigueur à ce sujet. Les compteurs à volant, nés avec le développement de l’industrie gazière, sont ainsi largement détaillés. Puis, quelques généralités sont données sur les compteurs industriels, et enfin les compteurs volumétriques et de vitesse sont également abordés.
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Claude DELLA BELLA : Ingénieur à la Direction de la Recherche de Gaz de France
INTRODUCTION
Depuis l’apparition des premiers compteurs et, avec le développement de l’industrie gazière (vers 1815 : compteurs à volant nivelés à l’eau), ceux-ci n’ont cessé d’évoluer. Les volumes échangés sont en constante augmentation et la qualité du comptage prend de plus en plus d’importance.
Une grande diversité de moyens de comptage existe. En électronique, les progrès réalisés et la miniaturisation ont permis le développement de nouveaux moyens de comptage ou l’évolution des moyens existants.
Cette diversité doit permettre l’utilisation d’un compteur bien adapté aux besoins et aux conditions d’utilisation.
Les principales « familles » de compteurs sont :
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les compteurs volumétriques auxquels on peut ajouter les compteurs fluidiques : le volume de gaz qui les traverse est mesuré par remplissage cyclique de capacités de contenance déterminée ;
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les compteurs de vitesse : le volume de gaz dépend directement de la vitesse d’écoulement mesurée ;
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les compteurs massiques.
Les compteurs de volume de gaz font l’objet de deux dossiers [R 1 990] et Compteurs de volume de gaz- Partie 2.
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Compteur à volant1. Réglementation
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Approbation d’un nouveau modèle : les appareils devant être utilisés à des fins de facturation doivent subir des essais « d’examen de type » consistant à vérifier que l’appareil conserve ses caractéristiques métrologiques dans certaines conditions. Les essais d’examen de type, ainsi que l’étalonnage primaire en sortie de fabrication, sont le plus souvent effectués à basse pression pour des raisons de coût et de moyens d’essais. Il faut noter que pour les compteurs sensibles à la pression, un étalonnage à la pression de service est recommandé.
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Essais d’autorisation d’emploi : en plus des essais d’examen de type, Gaz de France demande des essais complémentaires appelés « essais d’autorisation d’emploi ». Ces essais sont effectués en faisant varier un certain nombre de paramètres connus pour leur possible influence sur le comptage : pression, température, conditions d’écoulement amont et aval compteur, etc. Les réglementations françaises et européennes évoluent vers le niveau d’exigence de ces essais complémentaires.
Aujourd’hui des normes européennes sont apparues et définissent pour les compteurs utilisés pour des transactions commerciales, les principaux paramètres, les performances métrologiques et les modalités d’étalonnage.
Il est à noter que le comptage de gaz utilisé en procédé industriel relève du contrat commercial de droit privé et ne fait donc pas l’objet d’obligations vis-à-vis des autorités légales.
Depuis 2001, les essais auxquels doivent être soumis les appareils testés sont définis par le Laboratoire National de Métrologie et d’Essais (LNE). Avant cette date, les essais étaient définis par la Direction de l’Action Régionale et de la Petite et Moyenne Industrie, Sous Direction de la Métrologie (DARPMI-SDM). Les essais définis par le LNE intègrent la directive européenne PED (Pressure Equipment Directive : 97/23/EC) définissant la qualification en pression des compteurs à partir de 0,5 bar. Ils s’appuient quand elle existe sur la norme européenne correspondant à l’appareil.
Les compteurs utilisés en comptage transactionnel doivent être vérifiés périodiquement : Vpe vérification périodique d’étalonnage. En France, cette...
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