#

Mesure des fluides et gaz

Mesure des fluides et gaz dans les ressources documentaires

  • Article de bases documentaires
  • |
  • 10 août 2024
  • |
  • Réf : BN3767

Comportement des tubes des condenseurs des centrales thermiques

Dans les installations de production d’électricité utilisant un cycle eau-vapeur, le condenseur constitue la source froide du cycle thermodynamique. Après avoir travaillé dans la turbine, la vapeur est condensée par échange thermique au contact d’un faisceau de tubes à l’intérieur desquels circule l’eau de refroidissement  [B 1 540]. L’eau de refroidissement est prise en rivière ou en mer (circuit ouvert) ou est elle-même refroidie par l’air atmosphérique dans un aéroréfrigérant avant d’être réutilisée (circuit fermé). La chimie du circuit secondaire contribue à la maîtrise de l’ensemble des phénomènes de corrosion et de leurs conséquences (en particulier leur impact sur la propreté des générateurs de vapeur). Le condenseur doit donc limiter les risques de pollution par l’eau condensée, que ce soit par introduction d’eau du circuit de refroidissement ou par entrée d’air entraînant une dissolution de l’oxygène dans l’eau condensée. Ainsi l’intégrité du faisceau tubulaire du condenseur joue un rôle prépondérant dans le conditionnement chimique du circuit secondaire. En fonctionnement, la surveillance en continu des paramètres chimiques du circuit secondaire permet de détecter l’entrée de polluants et participe à l’identification de leur origine. Cette surveillance a pour objectif de détecter au plus tôt une dérive de ces paramètres pour enclencher une recherche de l’origine de la pollution. Lorsque cette pollution a pour origine une fuite au niveau d’un tube du faisceau, cette recherche nécessite dans un premier temps d’identifier le module du condenseur dans lequel le tube percé est situé. Différentes méthodes peuvent être mises en œuvre : méthode de scrutation par sodium-mètre, méthode de concentration sur résines ou test global d’étanchéité par hélium. Une fois que le module incriminé est identifié, il est isolé, selon la configuration du condenseur, soit par arrêt de la pompe de circulation l’alimentant en eau de refroidissement ou soit par fermeture des vannes d’isolement situées en amont et en aval du module. Dans le premier cas, il est nécessaire de baisser la charge de l’unité entre 50 et 60 % de sa charge nominale afin de limiter le risque de vibration des tubes (sauf si ce risque vibratoire est pris en compte). Dans le second cas, ce mode de fonctionnement (avec un module isolé) provoque une perte de rendement de l’ordre de un pourcent de la puissance produite. Le module ainsi isolé est vidangé et ouvert. Les tubes sont nettoyés et séchés afin de mettre en œuvre une ou plusieurs des méthodes de recherche de fuite. Parmi ces méthodes, celles nécessitant le vide au condenseur (et donc un maintien de la tranche en fonctionnement) sont distinguées de celles mises en œuvre lorsque l’installation est en arrêt pour maintenance : installation en fonctionnement : test d’étanchéité par hélium, test au savon ou à la mousse, test à la bougie ou à la fumée, bouchons déformables ; installation en arrêt pour maintenance : test au poids d’eau, test par mise en pression ou mise sous vide des tubes. Lorsque la fuite a été identifiée au moyen de l’une de ces méthodes, le tube percé est bouché. Le tube doit avoir été au préalable nettoyé et séché. Les dégradations des tubes peuvent avoir différentes origines. Sont distinguées celles liées à la nuance du tube et à son environnement de celles provoquées par une intervention de maintenance à l’intérieur de la boite à eau ou du corps du condenseur : perte d’épaisseur de la paroi interne du tube en laiton par abrasion régulière provoquée par le passage de l’eau de refroidissement, fissuration du tube par hydruration du titane causée par un mauvais réglage de la protection cathodique de la plaque tubulaire en alliage cupro-aluminium, perte d’épaisseur de la paroi externe par érosion causée par la vapeur issue des corps basse pression de la turbine, fissuration par fatigue vibratoire, etc. ; endommagement des tubes lors des interventions de nettoyage par jet d’eau à haute pression, erreur de bouchage, mauvaise tenue du bouchon, etc. ; chute d’objet sur les tubes du faisceau lors des interventions de maintenance sur la turbine.

  • Article de bases documentaires
  • |
  • 10 janv. 2024
  • |
  • Réf : R2164

Techniques d’imagerie pour la mesure en mécanique des fluides

L'imagerie est une technique utilisée dans de nombreux domaines liés à la mécanique des fluides. Elle permet de mesurer des paramètres géométriques (taille, forme…), ainsi que des champs de grandeurs scalaires (température, pH, mélange…). Cet article propose une vue d’ensemble de l’imagerie et de son application en mécanique des fluides. Il présente les principaux montages expérimentaux utilisés, ainsi que leur mise en œuvre. Les aspects traitement du signal et gestion de l'information, essentiels dans ce cas, sont également abordés. Enfin, l'article illustre le potentiel de la technique via plusieurs exemples d'applications mettant l'accent sur le couplage et l'imagerie ultrarapide.

  • Article de bases documentaires
  • |
  • 10 oct. 2024
  • |
  • Réf : R2220

Débitmètres à pression différentielle

Cet article traite des mesures de débit par pression différentielle (ou organes déprimogènes) pour les écoulements en conduites cylindriques fermées en charge. Le principe de mesure consiste à créer localement une restriction de la veine fluide, ce qui crée une différence de pression locale dont la valeur dépend du débit massique. Il existe autant de débitmètres basés sur ce principe que de réalisations géométriquement possibles de cette restriction locale. Les organes déprimogènes les plus utilisés dans l’industrie sont les diaphragmes ou plaques à orifice, les venturis et les tuyères. Les points forts de cette technologie de mesure résident dans le fait qu’elle bénéficie d’une documentation normative importante et d’un retour d’expérience exhaustif.

  • Article de bases documentaires : FICHE PRATIQUE
  • |
  • 06 sept. 2012
  • |
  • Réf : 0543

Études des dangers : mesures de maîtrise des risques (barrières)

Un des objectifs de la directive Seveso II (directive n° 96/82 du 9 décembre 1996 concernant la maîtrise des dangers liés aux accidents majeurs impliquant des substances dangereuses) concerne la maîtrise des risques à la source. Pour atteindre cet objectif, les industriels doivent définir et mettre en place des barrières de sécurité aussi appelées mesures de maîtrise des risques (MMR) dont le but est de réduire autant que possible les risques en réduisant la probabilité des accidents (prévention) mais aussi en limiter leurs effets à l’extérieur de l’établissement (mitigation). En pratique, c’est lors de l’analyse de risques réalisée dans le cadre de l’étude de dangers que les MMR vont être valorisées vis-à-vis des scénarios d’accidents identifiés. Le choix et la performance des MMR retenues pour garantir d’une bonne maîtrise des risques doivent être justifiés afin de garantir de leur efficience.

Les fiches pratiques répondent à des besoins opérationnels et accompagnent le professionnel en le guidant étape par étape dans la réalisation d'une action concrète.

  • Article de bases documentaires : FICHE PRATIQUE
  • |
  • 06 sept. 2012
  • |
  • Réf : 0544

Les mesures de maîtrise des risques (MMR) – Critères de performances

Dans le cadre des études de dangers (EDD), les industriels valorisent des mesures de maîtrise de risques (MMR). Pouvoir justifier de l’efficience des MMR retenues est une des exigences de l’arrêté PCIG du 29 septembre 2005 qui indique : « Pour être prises en compte dans l’évaluation de la probabilité, les mesures de maîtrise des risques doivent être efficaces, avoir une cinétique de mise en œuvre en adéquation avec celle des événements à maîtriser, être testées et maintenues de façon à garantir la pérennité du positionnement précité. » Dès lors, il est demandé aux industriels, dans l’EDD, de caractériser les MMR valorisées en justifiant des critères de performances suivants :

  • efficacité ;
  • temps de réponse ;
  • probabilité de défaillance ;
  • testabilité ;
  • maintenabilité.

Les fiches pratiques répondent à des besoins opérationnels et accompagnent le professionnel en le guidant étape par étape dans la réalisation d'une action concrète.

  • Article de bases documentaires : FICHE PRATIQUE
  • |
  • 25 mars 2014
  • |
  • Réf : 1331

Maîtriser le soudage à gaz chaud (azote) des thermoplastiques

  • Vous avez des difficultés de soudage avec des thermoplastiques ?
  • La géométrie du plan de joint est complexe et les matériaux sont fragiles ?

Cette fiche vous permettra de découvrir et maîtriser les spécificités du soudage à gaz chaud (azote) des thermoplastiques.

Un outil incontournable pour comprendre, agir et choisir- Nouveauté !


INSCRIVEZ-VOUS AUX NEWSLETTERS GRATUITES !