Présentation
EnglishRÉSUMÉ
Les documents graphiques sont des substrats idéaux pour les moisissures. Leur détection et leur identification sont réalisées par des méthodes culturales qui tendent à être remplacées par des techniques culture-indépendantes (ATPmétrie, analyse de l'ADN). Lors d'une contamination, l'atmosphère et les surfaces sont désinfectées par des biocides, les documents sont traités à l'oxyde d'éthylène, puis dépoussiérés. Mais la conservation préventive reste la meilleure arme contre la contamination fongique. Après présentation des moisissures, cet article passe en revue lers différentes méthodes de détection, les traitements ainsi que les moyens de prévention associés.
Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.
Lire l’articleAuteur(s)
-
Malalanirina Sylvia RAKOTONIRAINY : Docteur en sciences biologiques - Ingénieur de recherche du ministère de la Culture et de la Communication - Responsable du pôle biodétérioration et environnement Centre de recherche sur la conservation des collections (CRCC) USR 3224 CNRS, USM[nbsp ]701 MNHN, Paris
INTRODUCTION
Domaine : Microbiologie
Degré de diffusion de la technologie : Émergence | Croissance | Maturité
Technologies impliquées : Microbiologie, microscopie, biologie moléculaire, ATPmétrie, biocides, climatique
Domaines d'application : Conservation du patrimoine culturel
Principaux acteurs français :
Pôles de compétitivité : Biodétérioration, biocontamination
Centres de compétence : Arc nucléart (Grenoble), Laboratoire de recherche des monuments historiques (Champs sur Marne), Centre de recherche et de restauration des musées de France (Paris), Bibliothèque nationale de France (Paris), Centre interrégional de conservation du livre (Arles), Centre interdisciplinaire de conservation et restauration du patrimoine (Marseille), Laboratoire de conservation, restauration et recherches (Draguignan)
Industriels :
Autres acteurs dans le monde : Institut de pathologie du livre (Rome), Institut canadien de conservation (Ottawa), ICCROM (Rome)
Contact : [email protected] http://www.crcc.cnrs.fr ; https://www.lrmh.fr/Default/doc/SYRACUSE/59350/mycota-base-de-donnees-sur-les-contaminants-fongiques-du-patrimoine-culturel?_lg=fr-FR
DOI (Digital Object Identifier)
CET ARTICLE SE TROUVE ÉGALEMENT DANS :
Accueil > Ressources documentaires > Procédés chimie - bio - agro > Bioprocédés et bioproductions > Concepts, équipements et biosécurité > Moisissures sur les documents graphiques > Techniques d'analyse
Cet article fait partie de l’offre
Techniques d'analyse
(289 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Un Parcours Pratique
Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses
Doc & Quiz
Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive
Présentation
3. Techniques d'analyse
Face à une contamination de grande ampleur sur les collections, il est nécessaire de procéder à la mesure quantitative et qualitative des micro-organismes présents dans l'air et sur les surfaces afin de déterminer la qualité microbiologique du ou des magasin(s). Les techniques de détection utilisées reposent sur la culture des particules recueillies. Déposés sur un milieu nutritif adéquat, les micro-organismes donnent naissance à des colonies visibles à l'œil nu. Les milieux de culture dépendront des micro-organismes recherchés. En général pour les moisissures, on utilise un milieu non spécifique comme le malt-agar (MA), le sabouraud ou le malt-yeast extract-agar (MEA) et un milieu pour souches xérophiles tel que le dichloran-glycérol (DG18). Quant aux documents qui présentent des taches suspectes, il est nécessaire de faire des prélèvements et de les mettre en culture pour évaluer la nature de ces taches et déterminer la viabilité des souches contaminantes s'il s'agit de micro-organismes. Ces techniques culturales sont longues et assez laborieuses. Par ailleurs, certaines souches « non cultivables » ne se développent pas en laboratoire, soit qu'elles sont stressées ou que les milieux et conditions de cultures ne sont pas appropriés . Pour remédier à ces inconvénients, il est maintenant possible d'utiliser la bioluminescence pour détecter les cellules viables sur les documents, avec des méthodes culture-indépendantes. Nous allons présenter ces différentes méthodes.
3.1 Détection des moisissures
Les échantillonnages d'air et de surface permettent d'évaluer le nombre de micro-organismes susceptibles de créer une contamination. Il est évident que, plus le nombre est grand, plus le risque est élevé. Que ce soit pour l'air, les surfaces ou les collections, les prélèvements doivent toujours être effectués au minimum en double.
HAUT DE PAGECet article fait partie de l’offre
Techniques d'analyse
(289 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Un Parcours Pratique
Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses
Doc & Quiz
Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive
Techniques d'analyse
BIBLIOGRAPHIE
-
(1) - DUCHAINE (C.), MERIAUX (A.) - The importance of combining air sampling and surface analysis when studying problematic houses for mold biodiversity determination. - Aerobiologia, 17, p. 121-125 (2001).
-
(2) - GORNY (R.L.), REPONENE (T.), GRINSHPUN (S.A.), WILLEKE (K.) - Source strength of fungal spore aerosolization from moldy building material. - Atmospheric Environment, 35, p. 4853-4862 (2001).
-
(3) - HJELMROOS (M.) - Relationship between airborne fungal spore presence and weather variables : Cladosporium and Alternaria. - Grana, 32, p. 40-47.
-
(4) - MILLER (J.D.) - Fungi as contaminants in indoor air. - Atmospheric Environment, 26A, p. 2163-2172 (1992).
-
(5) - GALLO (F.), VALENTI (P.), COLAIZZI (P.), SCOCCHI (M.C.), PASQUERELLO (G), SCORRANO (M.), MAGGI (O), PERSIANI (A.) - Research on the viability of fungal spores in relation to different microclimates and different materials. - In : Federci (C.), Munafo (P.F.) Eds., Conference on Conservation and Restoration of Archives and Library materials, Erice Palumbo Editore, Palermo, p. 213-230...
DANS NOS BASES DOCUMENTAIRES
ANNEXES
1.1 Organismes – Fédérations – Associations (liste non exhaustive)
Centre interrégional de conservation du livre (CICL) http://www.cicl.org/ (consulté le 5 juin 2013)
Association pour la recherche scientifique sur les arts graphiques (ARSAG) http://arsag.fr/
Le comité français pour le bouclier bleu (CFBB) http://www.bouclier-bleu.fr/
HAUT DE PAGE1.2 Laboratoires – Bureaux d'études – Écoles – Centres de recherche (liste non exhaustive)
Centre de recherche sur la conservation des collections (CRCC) http://www.crcc.cnrs.fr/ (consulté le 5 juin 2013)
Bases de données MYCOTA les contaminants fongiques du patrimoine culturel http://mycota-crcc.mnhn.fr (consulté le 5 juin 2013)
La conservation à la bibliothèque nationale de France http://www.bnf.fr/fr/professionnels/conservation.html (consulté le 5 juin 2013)
HAUT DE PAGECet article fait partie de l’offre
Techniques d'analyse
(289 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Un Parcours Pratique
Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses
Doc & Quiz
Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive