Article de référence | Réf : P1474 v1

Formation de dérivés pré- ou postchromatographie
Chromatographie planaire. Partie 2

Auteur(s) : Antoine Michel SIOUFFI, Chantal DAUPHIN, Dominique PRADEAU

Relu et validé le 01 nov. 2022

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

Version en anglais English

RÉSUMÉ

La chromatographie planaire se distingue nettement de la chromatographie classique, et plusieurs types de détection sont possibles : en discontinu, en continu. Les méthodes d'analyse qui en découlent sont soit qualitatives (détection visuelle) soit quantitatives (densitométrie). Dans cette dernière configuration, la plaque chromatographique peut être alors considérée comme une colonne plate à usage unique. Après grattage de la zone où la substance a été localisée, la phase stationnaire est séparée du soluté et soumis à une technique de spectrométrie (infrarouge, de masse...).

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

Auteur(s)

  • Antoine Michel SIOUFFI : Docteur ès sciences - Professeur émérite à l’Université Paul Cézanne, Aix Marseille III

  • Chantal DAUPHIN : Docteur ès sciences pharmaceutiques - Maître de conférences à l’université Paris XI

  • Dominique PRADEAU : Docteur ès sciences pharmaceutiques - Pharmacien responsable de l’Établissement pharmaceutique des Hôpitaux de Paris

INTRODUCTION

En chromatographie planaire classique, la détection des substances est une opération distincte de la chromatographie et elle s’effectue sur une couche débarrassée du solvant de développement : c’est une détection en discontinu. En chromatographie planaire à flux forcé, on peut procéder de la même façon, mais il est également possible de réaliser une détection en continu au moyen d’un détecteur semblable à ceux utilisés en CLHP. En détection en discontinu, la méthode générale consiste à comparer les régions de la couche où il n’y a pas d’échantillon aux régions dans lesquelles l’échantillon est présent. Lorsque suffisamment de substance peut être récupérée pour procéder à une identification par une méthode spectrale, la plaque est grattée à l’endroit où la substance a été localisée, la phase stationnaire est séparée du soluté et il ne reste plus qu’à réaliser la spectrométrie (infrarouge, de masse, etc.). Nous allons comparer qualitativement et quantitativement les différentes méthodes d’analyse.

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 92% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-p1474


Cet article fait partie de l’offre

Techniques d'analyse

(289 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Présentation
Version en anglais English

3. Formation de dérivés pré- ou postchromatographie

Lorsque le soluté ne possède aucun groupement chromophore susceptible de permettre une détection spectrophotométrique, il faut transformer le soluté avec un réactif spécifique.

  • Cela peut être réalisé avant chromatographie [14] ; dans ce cas, la réaction doit donner des produits stables et si possible un seul produit avec un rendement très élevé. De plus, il ne doit y avoir aucune interférence chromatographique entre le réactif et le dérivé formé. Les réactions utilisées sont :

    • l’oxydation ou la réduction au moyen de l’eau oxygénée, le periodate de sodium, l’acide chromique, l’iode ou le chlorure de palladium, le borohydrure de sodium, etc. ;

    • l’hydrolyse, qui peut être une hydrolyse chimique ou enzymatique ; les plaques à zone de concentration se prêtent bien à cette dernière technique ;

    • les nitrations et les diazotations qui forment des produits colorés : la réduction des arylamines primaires suivie par la diazotation et le couplage avec les phénols donne des colorants azoïques ;

    • l’estérification, qui est employée pour les acides ou les alcools gras ;

    • la dansylation ou la dabsylation, qui permet d’obtenir des dérivés hautement fluorescents.

    Le tableau 2 regroupe un grand nombre d’applications de cette technique préchromatographique.

  • La formation de dérivés après chromatographie est très répandue. La technique la plus commune consiste à projeter un aérosol sur la plaque séchée et débarrassée de solvant. Il faut prendre garde à la bonne distribution du réactif sur la surface de la couche : « vaporiser est un art » [15]. Cela est particulièrement important lors de l’emploi de phases stationnaires greffées alkyles.

    D’autres techniques sont l’imprégnation (telle que la dérivation sous pression : DSP) [16] et le trempage dans une solution de réactif [17] ; le solvant doit être choisi de façon à ne provoquer aucune altération du chromatogramme.

    Une des réactions les plus communément employées avec les substances organiques riches en carbone est la carbonisation, soit en pulvérisant un mélange sulfochromique et en chauffant ensuite à 150 ˚C,...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 95% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Techniques d'analyse

(289 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Formation de dérivés pré- ou postchromatographie
Sommaire
Sommaire

BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - STAHL (E.) -   Dünnschicht-Chromatographie. Ein Laboratoriumshandbuch  -  . Springer-Verlag, Berlin (1962).

  • (2) - RANDERATH (K.) -   Chromatographie sur couches minces  -  . Gauthier-Villars, Paris (1971).

  • (3) - GUIOCHON (G.), GONNORD (M.F.), ZAKARIA (M.), BEAVER (L.), SIOUFFI (A.M.) -   Chromatography with a two dimensional column  -  . Chromatographia, 17, 121-126 (1983).

  • (4) - RIGHEZZA (M.), SIOUFFI (A.M.) -   Planar chromatography with rectangular packed capillary columns and electrochemical detection  -  . J. Planar Chromatogr., 1, 293-298 (1988).

  • (5) - RUOFF (A.L.), GIDDINGS (J.C.), STEWART (G.H.), SHIN (H.K.) -   Diffusion of liquids in unsatured paper  -  . J. Planar Chromatogr., 3, 438-445 (1960).

  • (6) - GUIOCHON (G.), SIOUFFI (A.M.) -   Study of the performances of thin layer chromatography. III. Flow velocity of the mobile phase  -  ....

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 94% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Techniques d'analyse

(289 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS