Antoine-Michel SIOUFFI
Docteur ès Sciences - Professeur émérite à l’Université Paul Cézanne, Aix Marseille III
Cet article a pour objectif principal la chromatographie en couche mince dite planaire. Véritable alternative économique, cette méthode fiable trouve ses applications dans des domaines aussi variés que la médecine légale, la pharmaceutique ou encore l’alimentaire. Le processus chromatographique ainsi que sa mise en oeuvre sont tout d’abord exposés : comparaisons, domaines d’application, etc. Par la suite, les grandeurs fontamentales en chromatographie planaire sont présentées pour une meilleure compréhension du phénomène. Pour terminer, une analyse détaillée des combinaisons phase stationnaire/phase mobile (et mécanismes de rétention) conclut cet article.
La chromatographie planaire se distingue nettement de la chromatographie classique, et plusieurs types de détection sont possibles : en discontinu, en continu. Les méthodes d'analyse qui en découlent sont soit qualitatives (détection visuelle) soit quantitatives (densitométrie). Dans cette dernière configuration, la plaque chromatographique peut être alors considérée comme une colonne plate à usage unique. Après grattage de la zone où la substance a été localisée, la phase stationnaire est séparée du soluté et soumis à une technique de spectrométrie (infrarouge, de masse...).