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Article

1 - MESURE DES OXYDES D’AZOTE

2 - MESURE DE L’OZONE

3 - MESURE DE SO2

  • 3.1 - Propriétés du dioxyde de soufre
  • 3.2 - Acidité forte
  • 3.3 - Mesures spécifiques de SO2

4 - MESURE DE CO

  • 4.1 - Propriétés du monoxyde de carbone
  • 4.2 - Méthodes de mesure

5 - MESURE DES HYDROCARBURES VOLATILS

  • 5.1 - Propriétés des hydrocarbures volatils
  • 5.2 - Prélèvements
  • 5.3 - Analyse

6 - MESURE DES HAP

7 - MESURE DE H2O2 ET DES HYDROPEROXYDES

  • 7.1 - Propriétés des hydroperoxydes
  • 7.2 - Techniques de mesure

8 - MESURE DES ALDÉHYDES

  • 8.1 - Propriétés des aldéhydes
  • 8.2 - Techniques de mesure

9 - MESURE DE COMPOSÉS SPÉCIFIQUES : EXEMPLE DES DIOXINES

  • 9.1 - Propriétés des dioxines
  • 9.2 - Techniques de mesure

Article de référence | Réf : P4031 v1

Mesure des aldéhydes
Pollution atmosphérique gazeuse - Mesure des gaz

Auteur(s) : Gérard TOUPANCE, Alain PERSON, Yvon Le MOULLEC, Pierre MASCLET, Pascal E. PERROS

Date de publication : 10 sept. 2004

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RÉSUMÉ

L'être humain et son entourage émettent une pollution gazeuse qu'il faut savoir caractériser et mesurer. Cet article analyse la plupart des polluants d’intérêt présents en phase gazeuse dans la basse couche de la troposphère.  Pour chaque composé, on décrit successivement et brièvement les sources et les propriétés, puis les différentes techniques de mesure utilisables.

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Auteur(s)

INTRODUCTION

À défaut d’être complètement exhaustif, cet article traite la majorité des polluants d’intérêt qui sont présents en phase gazeuse dans la basse couche de la troposphère, de la proximité des sources aux régions éloignées où séjournent en faibles traces des substances persistantes et des sous-produits induits par réactions (photo)chimiques.

Les composés décrits dans cet article présentent de l’intérêt pour des raisons très diverses : soit ce sont des traceurs de source, soit ils retiennent l’attention en raison de leur impact sur la santé et/ou sur l’écosystème. Leur suivi peut aussi s’inscrire dans d’autres démarches telles que la compréhension des mécanismes réactionnels et le support à la modélisation des phénomènes.

De ce fait, le domaine des concentrations couvert est très étendu : si les préoccupations sont le plus souvent de répondre à des limites de détection de l’ordre de la partie par billion (ppbv), pour certaines substances, les exigences peuvent être plus sévères puisqu’il faudra s’orienter vers des techniques capables de quantifier au niveau de la partie par trillion (pptv), voire moins.

Certains polluants sont qualifiés de « semi-volatils », c’est-à-dire qu’ils ont la propriété d’être présents en phase gazeuse et aussi dans les particules en suspension dans l’air. Il a été choisi d’intégrer à cet article les hydrocarbures aromatiques polycycliques et les dioxines qui possèdent cette particularité.

Pour chaque composé, on donne successivement et brièvement les sources et les propriétés, puis les différentes techniques utilisables, en renvoyant le lecteur si nécessaire aux principes généraux traités dans l’article , les recommandations plus techniques de mise en œuvre étant présentées dans l’article .

Le lecteur intéressé pourra aussi se reporter à la rubrique Air du traité Environnement des Techniques de l’Ingénieur .

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-p4031


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8. Mesure des aldéhydes

8.1 Propriétés des aldéhydes

Les aldéhydes sont relativement peu représentés dans les émissions de polluants primaires dans l’air extérieur, le plus souvent sous forme de formaldéhyde HCHO (émissions automobiles). Il sont nettement plus abondants (HCHO surtout) dans les émissions primaires à l’intérieur des locaux (émanations des panneaux de particules de bois agglomérées, colles, mousses, etc.). Par contre, ce sont dans l’atmosphère des composés secondaires formés au cours de la dégradation oxydative de pratiquement tous les composés organiques (cf. article ). Au-delà de leur intérêt en tant que polluants à surveiller dans certains environnements particuliers, ces composés présentent un intérêt majeur dans l’étude de la chimie de l’atmosphère : en tant qu’intermédiaires dans le processus d’oxydation des composés organiques, ce sont des traceurs de l’état d’évolution de la « soupe » atmosphérique qui permettent d’identifier les chemins réactionnels mis en jeu ; en tant qu’espèces aisément photolysables, ce sont des sources parfois majeures de radicaux, notamment en ville en cours de journée ou le matin dans les smogs âgés où ils permettent le démarrage d’une chimie très active dès le lever du soleil. Les aldéhydes sont enfin la dernière étape avant la minéralisation finale du carbone sous forme de CO ou même de CO2 (cf. article ). Les concentrations couramment rencontrées dans l’atmosphère sont de l’ordre du ppbv à quelques dizaines de ppbv. Des valeurs supérieures à 100 ppbv ont été mentionnées dans des cas exceptionnels de pollution photochimique.

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8.2 Techniques de mesure

Du fait...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - SALTZMAN (B.E.) -   Colorimetric microdetermination of NO2 in the atmosphere  -  . Anal. Chem., 26, p. 1949-1954 (1954).

  • (2) - SALTZMAN (B.E.) -   Modified NO2 reageant for recording air analyser  -  . Anal. Chem., 32, p. 135 (1960).

  • (3) - THOMAS (T.J.), SPICER (C.W.), WARD (G.F.) -   Atmospheric Environment  -  . 24A, 9, p. 2397-2403 (1990).

  • (4) - DICKERSON (R.R.) -   *  -  Atm. Env., 18, 12, p. 2585-2593 (1984).

  • (5) - FAHEY (D.W.), EUBANK (C.S.), HÜBLER (G.), FEHSENFELD (F.C.) -   *  -  J. Atmos. Chem., 3, p. 435-468 (1985).

  • (6) - FAHEY (D.W.), HÜBLER (G.), PARRISH (D.D.), WILLIAMS (J.E.), NORTON (R.B.), RIDLEY (B.A.), SINGH (H.B.), LIU (S.C.), FEHSENFELD (F.C.) -   *  -  J. Geophys. Res., 91, D9, p. 9781-9793 (1986).

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