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En anglaisRÉSUMÉ
Les lubrifiants pour moteurs thermiques ont un réel poids économique, puisqu'ils représentent plus de 1,1 % de la consommation mondiale de pétrole. Cet article présente le marché des huiles pour moteurs en France, avec ses aspects économiques et commerciaux. Notamment il établit des comparaisons de consommation entre les véhicules légers et les véhicules utilitaires et de consommation d'huiles moteur VS carburant.
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Jean AYEL : Professeur honoraire à l’École nationale supérieure du pétrole et des moteurs
INTRODUCTION
Pour situer l’importance économique des lubrifiants pour moteurs thermiques, il convient de préciser que la consommation mondiale annuelle des lubrifiants toutes catégories représente un peu plus de 1,1 % de la consommation mondiale de pétrole, soit quelque 38 ou 39 millions de tonnes. Le plus gros consommateur mondial reste les États‐Unis avec environ 8,5 millions de tonnes à la fin des années 1990 et au début des années 2000, dont environ 4,3 millions de tonnes, soit 49 à 50 % du total, pour les seules huiles moteurs. L’Union européenne se place en seconde position avec une consommation totale de près de 5 millions de tonnes dont 40 à 42 % sont des huiles pour moteurs. Au plan national, la consommation totale annuelle de lubrifiants se situait, durant la même période, entre 840 000 et 890 000 tonnes.
Cet article présente essentiellement l’aspect économique et commercial du marché intérieur français des huiles pour moteurs.
Cette étude concernant les lubrifiants pour moteurs thermiques se compose de trois parties :
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Lubrifiants pour moteurs thermiques- Normes générales Lubrifiants pour moteurs thermiques. Normes générales ;
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Lubrifiants pour moteurs thermiques- Spécifications des constructeurs Lubrifiants pour moteurs thermiques. Spécifications des constructeurs ;
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[BM 2 752] Lubrifiants pour moteurs thermiques. Marché et consommation.
DOI (Digital Object Identifier)
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2. Répartition des huiles moteurs selon leurs catégories
Ce paragraphe concerne essentiellement le marché intérieur français.
2.1 Cas des huiles pour moteurs de véhicules légers
2.1.1 Répartition en fonction du grade SAE de viscosité
Le tableau 3, qui donne la répartition par grade de viscosité SAE, montre que la presque totalité des huiles pour véhicules légers sont des huiles multigrades. Les huiles de grade 15W-x (15W-40 essentiellement) à base d’huiles minérales conventionnelles représentaient la part la plus importante jusqu’en 2001. En constante régression, elles n’occupaient plus que la seconde position en 2002, assez loin derrière les huiles 10W-x. A part une faible quantité d’huiles 10W-30 à base minérale, ces dernières sont surtout des huiles 10W-40 à base d’huiles partiellement synthétiques (mélange d’huiles minérales et d’huiles de synthèse) ou hydrotraitées. Le grade 10W‐50 qui était celui des huiles de hautes performances pour moteurs à essence (à base 100 % synthétique ou partiellement synthétique) n’est plus guère d’actualité. Les huiles 20W‐x (20W‐40 et surtout 20W‐50), visqueuses à froid, formulées avec des huiles à base minérale, sont des huiles « économiques », très souvent de conception ancienne, surtout celles de grade 20W‐40. Leur part, en régression au cours des années 1990, se stabilise autour de 4 %. Il est à noter que les huiles 25W‐x (x = 40, 50 ou même 60), destinées en principe aux pays à climat très chaud, ne sont pas commercialisées en Europe et restent marginales dans les autres continents. En revanche, les huiles fluides à froid, surtout de grades 5W‐x, voient leur part de marché croître de manière significative. Cette tendance devrait se poursuivre et même s’amplifier dans les années futures. Ce furent d’abord (fin des années 1970 et début des années 1980) des huiles de très haut de gamme, de grade 5W‐50 à base 100 % synthétique (association de poly‐α‐oléfines PAO et d’esters), puis, pour des raisons d’économie de carburant (réduction des pertes par frottement), elles furent formulées en grade 5W‐40 (début...
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