Présentation

Article

1 - ADDITIFS AGISSANT PHYSIQUEMENT DANS LA MASSE DU LUBRIFIANT

2 - ADDITIFS AGISSANT PHYSI-QUEMENT AUX INTERFACES LIQUIDES-SOLIDES

3 - ADDITIFS AGISSANT PHYSI-QUEMENT AUX INTERFACES LIQUIDE-LIQUIDE OU LIQUIDE-GAZ

4 - ADDITIFS À ACTION PHYSIOLOGIQUE

  • 4.1 - Biocides
  • 4.2 - Masques d’odeurs et parfums

5 - CONCLUSION

Article de référence | Réf : BM5344 v1

Additifs à action physiologique
Lubrifiants - Additifs à action physique ou physiologique

Auteur(s) : Jean AYEL

Date de publication : 10 janv. 2002

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

Version en anglais En anglais

Auteur(s)

  • Jean AYEL : Ingénieur de l’École nationale supérieure des arts et industries de Strasbourg - et de l’École nationale supérieure du pétrole et des moteurs - Docteur-Ingénieur - Ex-responsable du cycle Produits pétroliers et moteurs - à l’École nationale supérieure du pétrole et des moteurs

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

INTRODUCTION

Les additifs pour lubrifiants sont des composés chimiques, de nature organique ou organométallique, incorporés aux huiles de graissage ou aux graisses, à des teneurs variant de moins de 1 % à plus de 25 % selon les cas, pour, soit conférer aux huiles ou graisses de base des propriétés qu’elles ne possèdent pas naturellement, soit améliorer leurs propriétés naturelles.

Ces additifs, classés selon leur mode d’action très général, se répartissent, en premier lieu, selon les additifs qui agissent chimiquement dans la masse du lubrifiant et selon ceux qui agissent chimiquement au niveau des surfaces.

Ces deux catégories de produits ont été examinées dans une première partie [BM 5 343].

Les autres additifs, étudiés dans cette deuxième partie, sont ceux dont l’action est physique soit dans la masse du lubrifiant, soit aux interfaces liquide-solide, liquide-liquide ou liquide-gaz et, enfin, ceux dont l’action est physiologique. Cette deuxième partie est complétée par quelques données économiques et commerciales dans l’annexe « Pour en savoir plus » [Doc.BM 5 344].

Le lecteur pourra aussi, avantageusement, consulter les articles parus dans ce traité concernant les lubrifiants :

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 94% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-bm5344


Cet article fait partie de l’offre

Frottement, usure et lubrification

(92 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Présentation
Version en anglais En anglais

4. Additifs à action physiologique

4.1 Biocides

Les fluides aqueux de travail des métaux et, éventuellement, les fluides hydrauliques aqueux résistant au feu (fluides HFA, HFB, HFC), en contact avec le milieu extérieur, sont susceptibles d’être souillés par des microorganismes d’origines diverses (bactéries, mycètes et algues) qui ne se développent pas en même temps, mais peuvent provoquer de sérieux désagréments aux ateliers d’usinage et de formage.

  • Ces microorganismes, qui se développent dans la phase continue, l’eau, sont de plusieurs types.

  • Bactéries aréobies

    Elles prolifèrent dans les fluides aérés, car elles ont besoin d’oxygène, c’est-à-dire pendant les périodes de fonctionnement des machines. Elles préfèrent les pH neutres à alcalins et les températures tièdes (30 à 40 C). Les plus gênantes d’entre elles, car elles croissent très vite (leur population double toutes les vingt minutes) et sont très difficiles à détruire, sont les Pseudomonas aeroginosa et oleovorans. Elles se nourrissent des chaînes hydrocarbonées du fluide (huile et additifs) qui perd ses propriétés lubrifiantes. L’émulsifiant étant consommé, l’émulsion se casse et l’huile surnage. Elles transforment les hydrocarbures en produits complètement oxydés (CO2, H2O, acides organiques) avec, en plus, parfois de l’ammoniac NH3. Le bain devient acide, donc corrosif. On observe une vase au fond des bacs qui risque de colmater les circuits et les filtres.

    D’autres bactéries aérobies, de développement moins rapide, sont pathogènes et peuvent provoquer des infections cutanées (boutons d’huile, dermatoses), voire des maladies plus graves chez les utilisateurs. Parmi ces bactéries, on rencontre quelquefois Escherichia coli, Klebsiella pneumoniae, Paracobalactrum species, Proteus vulgaris, Salmonella typhosa, Staphylococcus aureus, etc.

  • Bactéries anaérobies

    Elles croissent en l’absence d’oxygène, en milieu neutre à alcalin, par conséquent lorsque le bain d’émulsion est au repos, c’est-à-dire pendant les périodes d’arrêt des machines (week-ends, vacances). La plus redoutable d’entre elles, la Desulfovibrio desulforicans est sulfatoréductrice. Elle prolifère (la population double toutes...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 92% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Frottement, usure et lubrification

(92 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Additifs à action physiologique
Sommaire
Sommaire

BIBLIOGRAPHIE

  • (1) -   *  -  Une liste des ouvrages généraux concernant les additifs pour lubrifiants est donnée en

  • (2) - COYLER (C.C.) et GERGEL (W.C.) -   *  -  In Chemistry and Technology of lubricants. Blackie Academic and Professional Glasgow, chap. 3, p. 71 (1994).

  • (3) - AYEL (J.) -   Lubrifiants. Constitution.  -  [BM 5 341] (1987).

1 Données économiques

  • Les additifs pour lubrifiants se présentent commercialement soit sous forme d’additifs élémentaires ou composants de base soit, de plus en plus souvent, sous forme d’additifs préformulés désignés par « paquets d’addi-tifs », « additifs de performance » ou par le terme anglo-saxon de packages.

  • Les premiers sont surtout utilisés pour la préparation des huiles industrielles, des lubrifiants de travail des métaux et des graisses ou encore comme additifs complémentaires des paquets d’additifs de performances des huiles moteurs ou des lubrifiants de transmission automobile (additifs antimousse, abaisseurs de point d’écoulement, réducteurs ou modificateurs de frottement, par exemple).

  • Les seconds, formulés par les grandes sociétés de fabrication d’additifs pour répondre à des spécifications bien précises, sont incorporés aux huiles de base par les fournisseurs de lubrifiants finis pour la formulation des lubrifiants automobiles et de certains lubrifiants industriels comme les fluides hydrauliques, les huiles pour réducteurs, les huiles turbines ou les huiles pour compresseurs d’air.

  • Les...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 94% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Frottement, usure et lubrification

(92 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS