Présentation
Auteur(s)
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Roger GOJON : Ingénieur de l’École nationale d’électricité et de mécanique de Nancy - Ancien directeur technique de la Société industrielle des coussinets
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Lire l’articleINTRODUCTION
Larticle « Critères de choix d’un palier. Présélection » a permis la définition d’un type de palier qui a priori s’accommode des conditions ambiantes imposées et pour lequel :
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le coefficients de frottement statique et dynamique ;
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les capacités de charge et vitesse ;
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les aptitudes annexes, telles que précision de guidage, capacité à accepter les défauts d’alignement, encombrement, silence,
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semblent acceptables.
Il y a lieu maintenant de valider cette solution, en principe la plus avantageuse financièrement. Il pourra néanmoins se faire que des solutions voisines soient finalement plus attractives et il sera toujours préférable d’essayer de confirmer son choix par référence à des mécanismes semblables existants ou par une analyse de la valeur portant sur les quelques solutions en balance.
Ainsi que le lecteur s’en rendra compte, cet article constitue un complément indispensable à l’article pour affiner rapidement la validité des choix initiaux. Se voulant d’usage aisé, il s’en tient largement aux principes et à des formules de calcul simplifiées. Les renvois aux articles de la collection traitant du même sujet permettront des calculs de validation encore plus exacts. Comme cela sera dit maintes fois, ces calculs devront finalement être confirmés par le fournisseur de paliers qui est le seul à connaître certaines caractéristiques indispensables à une bonne approche du problème (coefficient de frottement, conductivité thermique, etc.).
VERSIONS
- Version archivée 1 de févr. 1984 par René BOUDET
DOI (Digital Object Identifier)
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10. Aspects divers
10.1 Précision de guidage (initiale, usure, finale)
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Alésages circulaires
— Rotation ou oscillation en régime hydrodynamique : les paliers lisses exigent un jeu diamétral minimal d’au moins 0,5 D /1 000 s’accroissant avec la vitesse. Le cumul des tolérances d’usinage sur l’arbre, le logement et la pièce antifriction conduit à un jeu maximal de 1,2 à 2 D /1 000.
Si le palier est réusiné en place, on gagne la tolérance sur le logement et on peut se tenir dans une fourchette de jeu 0,5 D /1 000 à D /1 000 à translater vers le haut pour les vitesses élevées.
Si le régime fluide est bien atteint et l’huile bien filtrée, une durée de vie de 10 000 à 15 000 h est courante avec des usures qui se limitent à quelques centièmes. Certains paliers avec de fortes épaisseurs de film atteignent ou même dépassent des durées de vie de 50 000 h.
— Rotation ou oscillation en régime onctueux à l’huile ou à la graisse : les tolérances d’origine sont du même ordre que pour le régime hydrodynamique : vitesse faible, soit de 0,5 D / 1 000 à 1,2-1,5 D /1 000 si l’on procède à une reprise de l’alésage après montage. Si le matériau est du bronze, elle est souvent exécutée par olivage. Les matériaux plastiques ne sont calibrables que par enlèvement de copeaux (alésage ou brochage).
Aussi longtemps que le graissage reste efficace, l’usure est pratiquement nulle avec les matériaux (M2)P ; elle reste faible avec les matériaux (M2)M.
En graissage à vie, l’efficacité du graissage est très variable, de 1 000 à 10 000 h selon les cas. Au-delà, il y a usure à taux élevé.
Les mêmes règles s’appliquent au graissage périodique. Avec le bronze, celui-ci doit être fréquent et comme cette consigne n’est pas toujours respectée, on trouve des bagues parfois usées de plus d’un millimètre.
— Rotation ou oscillation à sec avec lubrifiant solide : dans ce cas, des jeux...
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