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EnglishAuteur(s)
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Philippe COGNARD : Ingénieur de l’École supérieure de physique et chimie industrielle de la ville de Paris (ESPCI) - Expert près les tribunaux - Ancien Directeur commercial à la société Bostik Findley
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Lire l’articleINTRODUCTION
Le collage des métaux est un domaine de grande technicité, qui offre de nombreuses possibilités et qui est riche d’une expérience accumulée de quelques cinquante à soixante ans.
Après avoir commencé en 1940 dans l’aéronautique, le collage des métaux est maintenant largement utilisé dans toutes les industries.
Afin d’aider le lecteur à concevoir des pièces collées et de lui donner des idées de développements, nous étudions ici un grand nombre de cas, pris dans toutes les industries et principalement la mécanique, l’aéronautique, domaine le plus avancé techniquement, et l’automobile.
L’expérience acquise dans ces domaines, pionniers du collage, pourra être transposée ensuite à toutes les industries de transformation des métaux.
Cet article constitue le deuxième volet d’une série consacrée au collage des métaux :
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BM 7 621 - Collage des métaux. Applications ;
la conception des joints collés, les caractéristiques techniques des colles et adhésifs pour métaux et les familles d’adhésifs utilisés pour assembler les métaux ayant été étudiées dans le premier volet. Les caractéristiques techniques de nombreux adhésifs de différents fournisseurs, des normes (françaises et étrangères) ainsi qu’une liste de fournisseurs d’adhésifs et de matériel (de mise en œuvre et d’essais) sont données dans la documentation [].
Le lecteur consultera utilement les articles suivants consacrés aux généralités sur le collage des matériaux :
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5. Automobile
5.1 Avantages et historique du collage
Les premiers collages de métaux dans l’automobile ont été les collages de raidisseurs sur la face interne des capots, à partir de 1954.
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Auparavant, ces raidisseurs étaient soudés par points mais cela comportait trois inconvénients :
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la soudure par points multiples (des dizaines pour un capot) nécessitait des machines très complexes et onéreuses qui comportaient des dizaines d’électrodes afin de souder sur chaîne en une seule fois un capot ;
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la soudure marquait les tôles externes et il fallait donc les enduire avant peinture pour avoir un aspect de surface parfait ;
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les points de soudure, plus ou moins espacés, ne donnaient pas un raidissement parfait, les tôles vibraient du fait des vibrations du moteur et du vent ou des heurts de la route.
Le collage a alors permis de supprimer d’un coup ces trois inconvénients, avec une bien meilleure répartition des contraintes (cf. article ), et en plus la suppression des risques de corrosion.
Bien sûr, il a fallu conserver quelques points de soudure pour obtenir des pièces manipulables immédiatement.
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En même temps, on commença à utiliser des mastics plastisols ou époxydes pour souder-coller et jointoyer en une seule opération les assemblages tôle/tôle ou tôle/raidisseurs.
La figure B dans montre l’évolution du collage en construction automobile et ses très nombreuses utilisations pour les métaux et plus récemment pour les plastiques et les composites.
5.2 Matériaux à coller
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En 1960-1970 les carrosseries ne pouvaient être qu’en tôles d’acier et la question qui se posait était de pouvoir coller sur tôles grasses sortant des presses...
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Automobile
ANNEXES
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1 Données économiques
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2 Bibliographie
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3 Données techniques
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4 Évolution du collage dans l’aéronautique et l’automobile
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5 Normalisation
- 5.1 Association française de normalisation (Afnor)
- 5.2 Série aérospatiale
- 5.3 Organisation internationale de normalisation (ISO)
- 5.4 Série aérospatiale
- 5.5 American society for testing materials (ASTM)
- 5.6 US Federal and military specifications and standards
- 5.7 Society for automotive engineers (SAE)
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6 Fournisseurs
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7 Organismes
Les coûts des divers types d’adhésifs sont donnés au tableau 1.
HAUT DE PAGERéférences
* - Catalogues et documentation technique Vantico (ex. Ciba-Geigy).
CLEARFIELD...
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